Alors voilà,
Ce matin je me suis mangé dès le réveil un catégorie de personnes qui peut se révéler très… enfin très quoi. C’est pas qu’elles soient méchantes, c’est surtout qu’il y en a plein, et que ca fatigue au bout d’un moment. En plus ils donnent la gerbe. Bien sur, je veux parler des gens niais.
Définissons d’abord ce qu’est la niaiserie. La niaiserie, c’est quelque chose qui contre, toute logique et bon sens, choisit la voie émotionellement la plus facile. La niaiserie, c’est un peu comme le coté obsur de la force, mais en rose. Un truc crade. Immonde. Partout.
Un très bon exemple de niaiserie est la fin des séries et des films américains. Cette « happy-end », où le vil méchant (qui est pourtant, plus intelligent et plus prudent que le héros, mais qui semble doté d’une tare en ce qui concerne la visée avec les armes à feu), et battu, où tout soupçon de chose qui pourrait aller mal est dissipé au prix d’incohérences discordantes.
Maintenant que l’on possède une bonne idée de la niaserie, passons aux personnes niaises – ie qui expriment, de temps à autre ou bien tout le temps – de la niaiserie (rien que d’écrire ce mot, ça me fait mal, c’est horrible comme votre serviteur souffre). J’en connais plein, que je ne nommerais pas pour ne pas peiner leur famille déjà bien eplorée (quoi que réfléxion faite, en général les niais grégairent comme des mouffettes et donc sont en familles). Il y a X, membre de ma famille et niais sur le net, il y a MF, un ami niais mais pas trop, mais qui regarde des séries américaines l’oeil larmoyant. Bien sûr, comment ne pas nommer Z, parangonne de la niaiserie, que heureusement je ne vois qu’à la télévision (que je n’ai pas – ce qui explique ma santé mentale resplendissante -, mais que je feuillette de temps à autre chez autrui).
Comment reconnaître un niais ?
C’est très simple. Une action inutile, guidée par des sentiments miévreux. 10 Points. Une bonne parole, une pensée émue. 2 Points. Un sourire béas que rien ne dicte. 5 Points. Un respect total pour un quelquonque sentiment de filliation, appartenance à un groupe, irraisoné. 1 Point. Autres raisons laissées à la discrétion du lecteur, 1 Point.
Après c’est facile : 2 Points ou plus = niais. Sinon, il faut se méfier des faux négatifs, nombreux et souvent vils. Mais ne polémiquons pas inutilement.
Nous voilà donc bien armés afin de lutter efficament contre un des fléaux de notre société. Je conspue moi-même régulièrement le héros lors des films américains.
Bonne soirée.
niais,e
(adjectif et nom commun)
Sot, inexpérimenté.
Qui annonce la sottise ou le manque d’expérience.
Consulter un dictionnaire ca peut toujours aider avant de se laisser porter par son envie de critiquer tout le monde. Je ne parle pas du reste puisque la mauvaise foi gagne toujours à la fin, tout comme l’entêtement borné et farouche.
Pour te faire plaisir je te pardonne, et tout est bien qui fini bien.
Quelle horreur !
Un pardon final ! Tu tiens donc tant que ça à faire de la désinformation.
De plus je vois pas pourquoi tu t’es senti visé 😉
1) a. Ne pas répondre en se sentant visé, ou atteint, voyons. (Sauf si on aime ça.)
b. Il y a ce que le mot signifie pour toi et ce qu’il signifie pour les autres. Être reconnu tel que n’est pas équivalent à se reconnaître tel que. Remplace niais par mièvre dans le textelet ci-dessus.
2) La force du texte précédent est justement de se baser sur une niaiserie forte. Le but n’est pas clair, les moyens ne sont pas rigoureux, mais, blogalement, il en sort une idée, un sentiment, chez le lecteur, bons ou mauvais. C’est donc de la niaiserie, ce qui est balèze (mais le suicide textuel est assez fréquent en fait).
– par exemple, ce n’est pas parce qu’il est malchanceusé par le scénariste que le méchant meurt à la fin : c’est parce qu’il s’entête lorsque la chance tourne ; les mauvaises happy-ends sont justement d’une basse cohérence toute prédictible (pour le concept de cohérence ou prédictibilité dans un film, consulter n’importe quel bon ouvrage de philosophie maraistueuse).
– le cynisme est l’humour inexpérimenté type ; c’est la voie émotionnelle du rictus facile (je veux dire probable). Si on ne comprend pas les impératifs de l’auteur (révolution etc, faut couper partout), on a la gerbe. Mais c’est niais d’avoir la gerbe, alors, ne l’ayons pas. Etc.
3) Quel que soit y il peut toujours exister un x tel que vision par x de y = niais, inexpérimenté. (Idée d’une expérience non majorée ; voire… d’une intelligence en couches !) De même, en grattant un peu et suivant sa pensée propre, ce qui est cohérent, incohérent, bla bla. Bref ; parler du mou ferait-il parler mou.
Mais je ne pense pas qu’x2b4 se soit donné de la peine pour partir en bataille à cheveux démêlés dans le vent de la vie contre la niaiserie ou d’autres sentiments ; il est au dessus des sentiments n’est-ce pas. S’en moque. Il surnage. Il regarde, de loin, et se marre. Donc.
4) Affirmer quelque chose à propos de quelqu’un (genre la ligne du dessus) est d’expérience un bon moyen de se voir qualifié de niais par lui.
Finalement on s’en fout. Moi j’aime bien.
au fait c’est où Parangone ?