Un film avec un grand potentiel, mais qui finalement restera peu dans les mémoires. Même si le rôle de l’enflure avérée est jouée presque à la perfection par Meryl Streep, le scénario plat et finalement, peu humouristique rend la chose bien moins digeste. Le film se prend bien trop au sérieux, avec des sujets grave comme « faut-il succomber à la mode ? », « le travail est-il plus important que l’amour et l’amitié ? » (indice: dans un film américain, la réponse à cette question est forcément non), « faut-il sacrifier ses convictions personelles sur l’autel de la réussite ? » (indice: les films américains sont niaseux par essence). Donc forcément, après on ne rit plus, on est tous en train de se demander si l’on a pas fait de mauvais choix dans notre vie, comme l’affreuse faute de bon gout de ne pas mettre de chaussures talons aiguilles (bah sinon est tous petits, de vrais nains de jardins). Ah oui sinon le film arrête de parler du cul, parce que le cul dans la vie c’est important (et il ne faut pas sacrifier son travail au cul, si son cul au travail, parce que c’est pas bien sauf quand on est le président des états unis on a le droit, d’ailleurs franchement je préfère un blow job à la torture personellement). Donc vous pouvez le louer en DVD parce qu’il n’y a rien d’autre, mais de là à aller le voir en salle… Enfin il paraît qu’il y en a qui aiment.
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