Nous sommes perdus. Oui, perdus. Il existe de part le monde, des espèces monstrueuses, qui se répliquent à l’infini, et contre lesquelles nous ne pouvons pas lutter. Les termites, et les fourmis. Avant, bien campé du haut de ma homo sapiensité, je ne craignais rien. Fou que j’étais. Tapies dans l’ombre (et parfois même à la lumière), elles n’attendent qu’une faiblesse de notre part pour nous aggresser sauvagement et sans pitié. Alien à coté c’est de la gnognotte. Non, là c’est en vrai, des cohortes entières d’individus prêtes à tout massacrer sur leur passage (les fourmis magnans), par lot de quelques 10 millions d’individus, excusez du peu. C’est horrible: on voit de pauvre bêtes toutes minis toutes touffues (bon ok un serpent c’est pas des masses touffu, mais quand même) se faite disséquées vivantes (je pèse mes mots) et ramenées en petits bout à la reine (appelée « reine noire » dans le film, bah oui c’est les méchants, effet Star Wars oblige) qui pond même en mouvement. Pour les haltes, rien de tel qu’un nid construit en fourmis (ça tombe bien il y en a plein). Moi personnellement, ça me fout trop les jetons de voir une masse noire et informe, grouillant sur quelques mètres de haut. De l’autre coté, les gentils termites (eh oui on dit « un » termite), gouvernés par une reine trop monstrueuse (les films d’horreur à coté c’est peace and love), blanchâtre, avec un liquide inconnu qui crée des remugles à l’intérieur. Ca pond, pond, pond. Beurk. Ah oui, j’allais oublier, ça construit aussi des forteresse de trois fois notre taille, en terre bien rendue solide par la salive de termite, un truc de fou (et un peu dégeu). Et à l’intérieur, le tarif habituel, des millions et des millions de termites monstrueux, avec des têtes pourvues de crochets pour bien déchiqueter tout ça. Forcément, quand on en pond dans les 30000/jour, ça aide. Tout ça pour arriver à un truc qui ne ferait qu’une bouchée d’un humain, fort heureusement le désir n’est pas là. Mais ça mute drôlement vite les insectes… Un accident de l’évolution est site vite arrivé. Bref, je ne me sépare jamais de mon lance flamme, on ne sait jamais (et surtout pas aux toilettes, ça s’insinue partout ces choses là). Et puis vive les araignées (mais pas trop quand même, c’est tout aussi monstrueux, en plus, leur manière de chasser, c’est trop lâche). Sinon le film est vraiment bien fait, on se croirait vraiment au milieu de la bataille fourmi/termite. Seul reproche, un biais avéré pour les termites (gentils et tout, et puis pas aggressif), et lorsque vient le générique on voit « Macrotermes bellicosus » bellicosus, comme gentil, pas comme belliqueux bien sûr. Sinon un excellent film a aller voir en salle tant qu’il tourne, sinon en DVD. Bien sûr, votre priorité numéro un est quand même d’aller acheter un lance flamme (voire deux, on n’est jamais trop prudent, et puis ça se reproduit vite ces choses là).