Hier au cinéma : A la recherche du bonheur

A la recherche du bonheurDevant la désespérante vacuité du cinéma en ce moment, je me résouts à aller voir « A la recherche du bonheur ». Hélas, il est bien le film moisi qu’il parait. Déjà, cela commence par « inspiré d’une histoire vraie »… Je commence à en avoir vraiment marre de ces pseudos films qui trouvent que tirer quelques faits de la réalité c’est vraiment trop fashion. Surtout que rien n’est explicité quand à la fiction ou pas, du coup on s’en fout carrément que cela soit inspiré de faits réels. Viens l’écran d’introduction, vraiment bien fait par des professionnels, texte blanc sur fond noir, même moi avec movie maker j’y arrive en deux secondes. Je dis budget et recherche esthétique, comme ça. Ensuite le scénar est torché à la cuillère, avec des subtilités vraiment fines comme « comment écarter la mère du scénar » : son mari lui déclare « tu sais que tu es incapable de t’en occuper ». Ah. Bon. Bah si il le dit, c’est que ça doit être vrai. Bon ensuite, c’est mou et plat, pas rythmé pour deux dollars, bref on s’ennuie ferme. Bien entendu, il ne faut surtout pas s’inquiéter, parce qu’en Amérique si on bosse dur (et un peu qu’on est le héros d’un film), on finit toujours par s’en sortir. D’ailleurs le générique de fin nous rassure vraiment: non seulement Chris Gardner a réussi à s’en sortir, mais même plus tard il a fondé sa propre société et est devenu très riche ! C’est chouette ! Maintenant lui aussi c’est un enfoiré qui exploite les autres, ayant bien retenu les leçons de son douloureux passé qui lui dicte qu’être du bon coté de la barrière, c’est vraiment mieux. Will Smith délivre une prestation médiocre mais pas catastrophique non plus, le véritable problème vient de l’enfant mal joué. D’ailleurs on se demande bien ce qu’il vient faire dans le scénario ce gosse tant il n’apporte rien. Bref ma diatribe dithyrambique sur ce mauvais film prend fin avec la recommandation habituelle dans ce cas là : passer son chemin (pour aller voir quoi, là est la vrai question, vide intersidéral inside).

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