Dans la bien glauque affaire de bédophilie (de l’anglais ‘bed’, qui aime les lits) de Nantes, le jeune homme de 31 ans arrêté hier soir est passé aux aveux. Rappels des faits. Depuis plus d’une semaine, des affaires de bédophilie éclaboussent les plus grandes enseignes de literies de la banlieue de Nantes. Cela a commencé avec But, qui a immédiatement porté plainte auprès des autorités. « Nous avons été choqué de retrouver, dans nos literies exposées en magasin, de nombreuses traces de spermes. Nous avons d’abord cru à une blague, mais nous nous rapidement aperçu que nous avions affaire à un bédophile », confie Jean-Marc Rondelau, gérant du magasin. La même semaine, plusieurs autres enseignes portent plaintes pour des faits similaires. La population de Nantes était encore sous le choc hier soir. « C’est très génant, cette histoire de bédophile », déclare une retraitée. « Je voulais m’achetez un nouveau lit pour mes problèmes de dos, mais maintenant, je pense que ce n’est pas très prudent ». La police, au vu de la multiplication des plaintes, a mis en place une cellule de crise. Elle a tout d’abord établi le profil type du bédophile, puis a épluché les cassettes vidéos des magasins concernés. Trois suspects se sont détachés du lot, mais hier soir, un seul était encore en garde à vue. Ce matin, il est passé aux aveux. Son mode opératoire était très malin : se faisant passer pour un client tout à fait habituel, il amadouait ses victimes avec des airs d’acheteur. Lorsque la méfiance du lit était endormie, il en profitait pour se faufiler sous la couette et perpétrer son forfait. « C’est terrible ce qu’il a fait », déclare Claude Jinquart, responsable literie chez Ikea. « C’est la vie entière de ces lits qui a été détruite, c’est irréparable une trace de sperme ». Les premiers élements d’enquête révèlent une enfance troublée, notamment après le refus des parents du bédophile d’acheter une literie Bulltex. Le reste de l’enquête servira à déterminer, si, oui ou non, cela est une circonstance atténuante. YM. F.
A un journaliste qui lui demandait ce qu’il pensait de cette affaire, Nicolas Sarkozy a répondu: « J’incline à penser qu’on naît bedophile. » (Le Monde du 12 avril). Pas de pardon, donc, pour ce voyou sexuel qu’il faut vite enfermer!