Critique express : On plonge en plein le gros lol. A éviter.
Edward Norton, je l’aime pas, je l’ai jamais aimé, il a une tête de chien battu qui serait frappé de débilisme. Bref, là, il joue dans un film de merde, alors je vais pas l’épargner. D’abord il n’est pas crédible une seule seconde en Hulk avec son physique de crevette anorexique. Ensuite il est « excité » (sic) par Liv Tyler, ce qui veux bien dire qu’il est pas normal ce mec. Non, franchement, être exit (comme dirait Borat) par Liv Bouche-En-Forme-D’-Egout Tyler, faut le faire. Enfin, ça m’aurait bien fait marrer qu’il l’explose alors qu’il se transforme en Hulk. Mais c’est un film américain, donc pas de sexe. Ou alors dans le noir parce qu’on est pudiques. Bon, donc Liv aussi, deuxième gros point noir du film. Le troisième, c’est la modélisation de Hulk, gros flash back dans les années 90 tellement c’est tout moche. Non mais sérieux, un peu de polygones ça l’aurait grave fait. Ou alors un quelconque goût artistique. Aussi. Passons sur le scénario-moi-aussi-je-tiens-debout-sur-un-ticket-de-métro, qui fait bien rire les gens avec des neurones. Entre hasards et retard minutés pile poil, c’est fou ce que les transports peuvent être prévisibles. Les méchants sont en plein dans le syndrome « les pions d’abord », examinons un combat contre hulk:
- J’envoie des troufions. Ils se font décapiter.
- J’envoie des troufions avec des mitraillettes. Pareil.
- J’envoie une (1) jeep. Hulk rigole et l’écrase.
- Paniquant un peu, j’envoie plusieurs jeeps. Mais comme j’en avais que trois, bah, il en reste plus que deux. Hulk rigole derechef.
- « Mais que fait cet hélico ? » Je comprends que ma technique n’est pas au point. Hulk bute l’hélico pendant que j’effectue un repli stratégique.
Bref, envoyer les troupes en même temps et de manière coordonée, c’est pas donné à tout le monde. Du coup, Hulk il est trop fort et il guéri, ah non en fait, ou en fait si, on comprend rien et on s’en fout. On se fait chier, le méchant monstre est encore plus moche que Hulk, ce qui est dur, et la fin est tellement conventionnelle qu’ils auraient pu mettre les crédits au milieu du film. En même temps, rien de surprenant venant d’une surproduction américaine…