C’est dingue. Oui, proprement hallucinant. Je suis victime, totalement à l’insu de mon plein gré, de nombreuses malédictions. Par exemple, le siège vide dans le RER. C’est bien simple, personne ne s’assoie jamais dans mon petit carré. Sauf pour me parler, bien évidemment. Mais ce n’est pas de celle là que je voulais vous parler aujourd’hui. Non, la malédiction d’aujourd’hui, je l’appelle la malédiction de la boussole. C’est très simple. Il suffit que je me ballade dans la rue, et hop! des gens, sans raison apparente, viennent me demander leur chemin. A moi. Mais pourquoi moi ? Pourquoi pas l’autre, qui est juste à coté ? Je ne me l’explique pas. Le meilleur exemple est l’autre jour sur le pont de sèvres. Voici à peu près la configuration du bouzin.
En vert, c’est moi. La victime. En rouge, mon (ma) bourreau. Il faut dire que j’avais tenté le diable. De même qu’un préservatif dans le portefeuille est l’assurance d’une nuit calme, de même un plan RATP dans le portefeuille est l’assurance de se faire pécho un peu n’importe où. Là, ça n’a pas coupé. Néanmoins, observez bien le schéma. J’étais à ce moment, entouré de quidam, tous plus anonymes les uns que les autres. Pourtant, c’est d’un pas déterminé qu’elle se dirigea vers moi. Là, je reste sans explication. Surtout que ce n’est pas la fin. A peine l’avais-je dirigée vers le bon port et lui avais-je gracieusement cédé mon plan (« prenez le voyons ! je suis un prince ! »), et que je me dirigeais à grand pas vers le métro, ne voilà-t-il pas un autre quidam qui m’interpelle cherchant ledit métro. C’est dingue. A croire, que comme le disent certains, j’ai une tête de sympa. Je dis lol, les gens ont pas les yeux en face des trous. Maintenant, j’ai peur de sortir… (ou alors je mets une cagoule).
Curieusement, je me pose souvent la même qestion. Cependant, n’y a-t-il pas moyen d’en tirer un certain avantage ?