Critique express : Dans le domaine des films d’horreur, celui-ci se pose en tant que référence. A fuir.
Encore un film qui ment éhontément sur son titre. Ce que pensent les hommes est avant tout un film sur les femmes, par des femmes pour des femmes. On va découvrir au film des planches et des tranches de vie (pas bien palpitantes…) ce qui constitue l’idéal féminin. Je vous le donne en mille: c’est l’homme doux, beau, délicat et aimant, sachant être là quand il faut. La franchise est bien évidemment un plus (ce qui permettra à un des protagonistes de serrer facile). Alors faire un film là dessus, je suis dubitatif, j’aurais pu deviner tout seul. Mais bon, il faut le reconnaître, le gros plus de ce film, c’est l’antipathie qu’il arrive à nous faire avoir vis à vis de tous les héros. C’est bien simple, aucun ne trouvera grâce aux yeux d’un spectateur un tant soit peu critique. Il y en avait assez peu d’ailleurs dans ma salle, avec des « ahhhhhhhhh » énamourés à chaque scène de baiser (ce qui me donnait franchement des envies de strangulation). Les filles sont niaises, mais niaises. C’est presque du domaine de l’intangible tellement c’est niais. Incroyable, on nous dissèque point par point comment il ne faut pas penser. Entre les débiles et les connes, il y a concours pour savoir laquelle réfléchiras le moins bien. Mais les mecs ne sont pas mieux, loin de là. C’est même presque pire. Avec leur sourire mielleux à deux euros, leur petite simagrées et le style ‘je suis un romantique’, on a envie de vite mourir pour ne plus voir, ça brule, mes yeux. Coincé sur mon siège, engoncé entre deux niaises (voir plus haut), chaque minute se rapprochant de la fin était plus atroce que la précédente (parce que évidemment, tout va bien se finir). Rien ne nous sera épargné, le pépé qui manque de casser sa pipe, le faux divorce (suivi d’une scène de demande en mariage totalement et complètement atroce), la crucruche qui finit par tomber à l’eau mouiller sa culotte, j’en pouvais plus. Même le générique nous achève, il est parsemé de petites scénettes (donc les gens ne se lèvent pas, je reste bloqué par la grosse dinde) qui vantent les mérites de l’amour façon « épilogue ». C’est haletant que je me retrouve, hagard, dehors, à bout de souffle. Que viens-je de voir ? Un film ? Une séance de torture nazie ? En tout cas je peux vous dire ce que pensent les hommes au visionnage de ce film : « au secours ». Bon je suis méchant, il y a un point positif dans ce film, c’est les microscénettes « quand il n’appelle pas, quand il ne couche pas, quand il ne demande pas en mariage » qui sont drôles (total : 3 minutes).