Embarras au plus haut sommet. En réponse aux récents problèmes du président de la République Française, la chancellerie allemande pourrait décider de changer la date de chute du mur. En effet, s’il s’avérait que Nicolas Sarkozy n’était pas présent le 9 novembre 1989, afin d’éviter un incident diplomatique, la date de chute du mur officielle serait décalée de quelques jours. On parle officieusement du 12 novembre, mais rien n’est décidé, tant le choix de la date est délicat et ravive les vieilles blessures. Du coté de l’Élysée, difficile d’obtenir de l’information. D’après une source anonyme, M. Sarkozy se serait écrié en conseil des ministres : « L’Allemagne n’a qu’à changer de date ! », avant d’évoquer la nomination de son fils Jean au secrétariat des affaires étrangères. Ce qui est sûr, c’est que ce petit décalage il y a vingt ans de cela continue de faire des remous. Q.B.