Hier au cinéma : Eragon

Eragon Vous avez déja vu Star Wars ? Vous vous y connaissez un peu en héroic fantasy ? Alors ce n’est pas la peine d’aller voir Eragon. Parfait (guerre des) clone de Star Wars, il n’innove ni dans le scérario ni dans l’univers. Il paraît que le livre est meilleur que le film, je pense que ce n’est pas très compliqué à faire. Mais passons tout de suite au plat de résistance, le script du film, qui, vous le verrez, ne porte en lui aucune, mais vraiment aucune ressemblance avec un film de Georges Lucas.

Tout d’abord, dans des tempts « anciens » (lire : une génération avant le héros), un ordre puissant de mages chevauchant des dragons (appelons les « jedis » pour simplifier) régnait avec bonté et justice sur le monde. Las, l’un des leur les trahis (incroyable) et devient un méchant roi noir (appelons le « empereur », toujours pour simplifier). Cet « empereur » a un bras droit, tout de noir vétu, aux pouvoirs très obscurs (nommons le, aller, pour rire, dark mage). L’empereur a main mise sur presque toute la terre du milieu le monde. Mais de « gentils rebelles » résistent encore et toujours à l’envahisseur. Mais revenons à nos moutons. Le héros est donc un pseudo-blondinnet qui ne sait pas encore quel destin incroyable l’attends. Il vit à la ferme avec son oncle (oui vous avez bien lu, ça aurait pu être n’importe quoi, forgeron ou autre, mais non, à la ferme avec son oncle). Survient alors l’élément déclencheur : une princesse, dont j’ai oublié le nom et que j’appelerai princesse Leia pour plus de commodité, parvient à arracher à l’empereur les plans de l’étoile noire un oeuf de dragon qu’elle fait parvenir au héros (quel bol !). Voilà que le pauvre garçon, pas bien malin, se retrouve pourchassé par des vilains assassins. Las, ils arrivent à la ferme et ne le trouvent pas, et tuent son oncle parce que ça le fait. Le héros se retrouvera-t-il seul ? Nooon, un viel ermite du village (en fait secrètement un ancien jedi dragonnier) le prend sous son aile, appelons le ObiWan. Surviens un rapide apprentissage du héros dans un village proche, il se découvre des pouvoirs magiques. Il apprends alors que la princesse est prisionnière du evil méchant, et décide (contre toute logique, mais il a vu Star Wars) d’aller la sauver. Il se déguise donc en méchant (c’est fou ce que cette technique est habile, et les méchants bien bêtes pour ne pas la détecter) et cours la délivrer. Hélas, ObiOne meurt lors de cette délivrance. Il ne reste plus qu’a Luke de rejoindre avec la princesse Leia la résistance. Un joyeux drille les rejoins en cours de route, appelons le Han Solo (petite différence : Je n’ai pas trouvé le correspondant de ChewBacca). Les voilà donc arrivés chez les résistants (tout vétus de chair et de couleur, au contraire, les eviles méchants sont noirs et blancs – encore quelque chose de très original). S’en suit le combat final, à dos de x-wing et tie-fighter dragons et bêtes démoniaques pendant que des fourmis s’agitent en bas. Bien entendu, les jedis se battent avec des sabres lasers des épées. Fin du premier chapitre d’une trilogie qui s’annonce franchement originale. J’attends le moment ou le héros découvre que son papa est en fait un méchant avec impatience !

Il n’y a donc dans ce film aucune once d’originalité, de plus, le casting est vraiment effroyable, avec des acteurs pas du tout dans leur rôle. Les textes sont plats, l’action poussive… Au final Eragon se laisse regarder, mais on est loin d’accrocher à ce qui se rélève un petit film sans plus.

1 commentaire

  1. C’est mararnt, je me suis fais la même réflection avec StarWars. Cependant, je dois avouer que grace aux effets spéciaux, Eragon sur son dragon rends mieux que luke dans son X-wing.
    Mais bon, quand on voit que l’auteur n’a que 16 ans, on comprends mieux le anque d’imagination.

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