Critique express : Film clichié, il réalise la prouesse de ridiculiser Samuel L. Jackson. A éviter.
Moyennement convaincu par la bande annonce, je me laisse vampiriser par une connaissance pour aller voir ce film. Las, bien mal m’en a pris. Jumper regroupe tout ce qu’il ne faut pas faire dans une film, à commencer par le scénario. Un grand dilemme se pose à moi quand au qualificatif que je dois lui adjoindre : est-il extrêmement linéaire ou bien tout simplement absent ?Je pencherais finalement pour la seconde option, tant on se fait chier à longueur du film. On voit venir la fin depuis la bande annonce, c’est dire !Le film commence par insulter copieusement la salle en traitant les gens qui n’ont pas de super pouvoirs de « cons » (ah oui chuis vraiment trop con de pas avoir de super pouvoirs, j’aurais du me débrouiller autrement). La salle rit, je pleure en silence. Les clichés ensuite s’enchaînent les uns après les autres, la jolie fille dont il est amoureux et qu’il va baiser comme une chienne qu’elle est à la fin, le mec baraque qui envoie son cadeau pour la dite fille – cadeau trop lover, plein d’emotions et tout – sur la glace, pouf hop en fait je meurs pas sous l’eau mais je me téléporte, hop je suis un super héros. Fast forward dans le futur, il est riche, beau, se tapes plein de meufs partout, un vrai régal. Après il découvre que le monde n’est pas rose et que Samuel L. Jackson est vraiment moche et bouffon avec une perruque blanche, que d’autres gens sont comme lui et qu’il va falloir botter le cul des méchants. Méchants toujours autant affublés de leur tares habituelles : malchange, monologue interminable avant de tuer le héros qui grâce à une choune digne d’un cocu millénaire se tire d’affaire, etc… Bien entendu ils sont très moches.Ce n’est pas pour rien qu’on dit un vilain. Les effets spéciaux sont à peine réussi, le background technique pitoyable, les choix des personnages laissent franchement dubitatifs, tant se tirer d’affaire serait simple si ils s’échappaient de leur QI de moule accrochée à son rocher. Bref, on pourrait presque en rire mais le film se prend tellement au sérieux qu’on n’a plus qu’une envie : que la fin arrive qu’on se casse de cette scéance de merde. Un interrogation subsistera quand Samuel L. Jackson, qui a sans doute reçu des pressions sur sa famille pour l’obliger à jouer dans une telle daube. Alors qu’il était si bon dans des serpents dans l’avion… Dommage, dommage !
Bon, ben c’était la faute à pas de bol…
Bien évidemment ! Les films pourris sont et seront toujours les plus représentés… 😉