Ami, toi aussi tu te fais chier devant ton ordinateur. La procrastination habituelle ne chatouille plus autant tes neurones qu’avant. Saches que tout n’est pas perdu. Tu peux aller classifier des galaxies sur GalaxyZoo. C’est très chouette, tu te transforme en mini ordinateur à reconnaissance de forme. Il faut savoir que nos contreparties siliconées ne sont pas super super fortes dans ce domaine, et ont donc besoin de notre aide pour cette noble tâche. A part reconnaitre les bonnes galaxies, le site est d’une simplicité enfantine, un bigorneau y arriverait (si il savait reconnaitre des formes). A noter que on peut avoir, comme au loto, la « chance » de tomber sur une galaxie très étrange et tout et que le monde scientifique en émoi chanteras tes louanges alléluia. Ce qu’il faut pas faire pour motiver les masses…
Auteur/autrice : x2b4
Un nouveau Wine tout beau tout chaud (0.9.57)
Hop! Deux semaines ont passés depuis la dernière annonce, et c’est le moment tant attendu d’une nouvelle version de Wine. Au menu, des corrections de bugs en paquet, des ajouts de fonctionnalités. On notera quelques bugfixes intéressants pour ceux qui utilisent Photoshop CS2 (notamment le 11680). Bref, comme à l’habitude, que du bon ! Il faut attendre quelques moments avant que les miroirs soient à jour. L’annonce originale en anglais sur le site de Wine.
Sauver la planète ? Ça coute que dalle !
L’excellent site Futura science propose un article sur le futur de notre (unique) planète. On y apprends qu’on va tous mourir de soif, que les riches écraserons les pauvres, et toutes ces autres joyeusetés. Mais un espoir existe dans l’immensité glacée, si, grâce une très faible économie (à peine 1% du pib), les gens deviennent raisonnable, la situation sera beaucoup plus rose. Troquer du bénéfice contre du bien être ? On va tous mourir oui…
Un nouveau livre sur Open Office en license CC-BY-SA
Framabook vient de sortir un nouveau livre libre, cette fois-ci sur la transition vers Open Office (version 2.3). Pour en avoir lu quelques extraits, il est très bien écrit, clair, concis, bref, on aime. La totalité du livre fait 231 pages, il y a donc pas mal d’information disponibles qui couvrirons la plupart des cas d’utilisation pratique. Comme d’habitude, le livre est disponible dans trois formats (au moins). Tout d’abord en livre classique, au tarif assez raisonnable de 15 €. C’est idéal pour accompagner une migration, puisque vous pouvez avoir le livre en même temps que l’écran. Si vous êtes pauvres, ne voulez lire que quelques chapitres ou bien encore faire chier votre patron en vidant le toner de l’imprimante, une version pdf est disponible. Enfin, si vous prévoyez de l’éditer, la source au format odf (bien sûr !) est aussi en ligne. Bref, comme d’habitude le libre laisse le choix ce qui n’est jamais désagréable (sauf pour les pois chiches qui n’aiment pas réfléchir). Source : LinuxFR.
Hier au cinéma : Bienvenue chez les Ch’tis
Critique express : Rapide et enlevée, cette comédie saura au moins vous faire passer un bon moment sinon plus. A voir.
Je dois dire que j’ai bien eu tort d’avoir un à priori négatif sur ce film. Il faut préciser que Danny Boon ne m’a jamais convaincu dans ses films précédents. Mais les excellentes critiques et la présence de Kad Merad ont fini par emporter mes dernières remontrances. Eh, bien, je ne regrette rien ! Le film est bien fait, on ne s’ennuie jamais, et on rit parfois de bon cœur. L’humour paraitra peut-être un peu faible parfois, mais ne tombera jamais dans le vulgaire ou la solution de facilité. Le départ du film est inoubliable, avec le sudiste qui arrive avec ses gros préjugés à 50km/h sur l’autoroute – tellement il ne veut pas y aller – et les nordistes qui se foutent bien de sa gueule, tout en restant bon enfant. C’est d’ailleurs le principal défaut du film peut-être, c’est d’être trop gentil et conciliant. Les comédies c’est mieux quand ça fighte un peu. Les accents, de mon point de vue de gros parigot, sont assez justes, même si je ne comprends pas vraiment pourquoi les gens disent que l’on ne peut pas comprendre le ch’timi. Soit dans le film c’était franchement édulcoré, soit c’est comme le français mais avec une patate dans la bouche (et dans le cerveau).
Bref, un bon moment de détente en perspective. La salle était positivement ravie au point d’applaudir à la fin (comme si quelqu’un les entendait).
Pauvres de nos chevaux !
Dans un blog auto-proclamé haineux, un homme appelle à l’aide. Il est plein de cette haine, mais, tout confus de sa pugnacité nouvelle il n’arrive pas à l’exprimer ! Sans doute la faute à la société, qui musèle les initiatives comme notre président les malotrus. Toujours est-il, que stupeurs et tremblements, ne voilà-t-il pas que moi aussi, tombé-je nez à nez avec lesdites affiches contre l’hippophagie ? What ? The ? Fuck ? Ces affiches bien marrantes me font bien rire oui ! Ah… oui, je vois, effectivement elles possèdent, dans leurs tréfonds, une niaiserie incurable. Incurable peut-être, mais pas imbattable. Quand j’ai vu l’affiche, j’ai immédiatement pensé à une version… disons… alternative. Je devais alors de revêtir la tunique du défenseur courageux éclaboussant.
Cher blogueur anonyme, ne crains rien ! x2b4 est là, à la rescousse ! Bon, partons du constat principal : il ne faut plus manger de cheval. Je suis bien d’accord, moi, c’est mignon tout plein un cheval avec ses yeux bovins tout humides. Mais j’ai faim moi ! Et puis j’ai besoin de viande pour être en forme et tout ! IL faut donc trouver une autre source de protéine ! C’est chose faite avec cette version, qui, avouons le, est bien plus convaincante que l’originale. Voici pour vos mirettes explosées l’image dans toute sa splendeur ! Eh oui, piège et fourberie, l’image de gauche est aussi un lien ! Sinon vous pouvez aussi cliquer sur ce magnifique lien contre l’hippophagie, parce que c’est mal !
C’est pas demain de que j’irais voir ça au cinéma
Il est des films qui arrivent à vous dégouter dès l’affiche. J’en veux pour preuve ce magnifique spécimen. Une police avec empattement, un fond blanc genre ‘film niais’. Mais surtout, surtout, l’image en elle même (vite, je cliques pour avoir une version plus grande !). Quand je l’ai vue, j’ai instinctivement pensé à l’image suivante : « Deux macaques se regardent et rigolent parce qu’ils sont habillés ». Non mais franchement. Comment diable est-il possible de faire des gens aussi simiesque ? Heureusement qu’il y a un blanc, sinon j’aurais été taxé de racisme. Cela restera un mystère pour moi. Quand au sous titre, « c’est maintenant ou jamais », il semble bien nous faire privilégier la deuxième solution…
Hier au cinéma : Notre univers impitoyable
Critique express : Poussif et ennuyeux, le film arrache quelques sourires mais sans plus. A éviter.
Je n’ai finalement que peu de remarques sur ce qui restera tout de même un des rares films pendant lesquels j’ai failli m’endormir. Le jeu des acteurs n’est pas franchement mauvais (même si Alice « pâtes » Taglioni a des plus gros seins qu’avant et que c’est moche) ni franchement truculent. Les dialogues sont tout justes incisifs, étant parfois à la limite de l’insipide. Mais tout de même, quelques bons petits passages ici et là. En fait ce qui me chiffonne c’est que le principe du film (deux versions alternatives de l’histoire côte à côte) n’apporte finalement que peu d’intérêt, voire, pire, en enlève en répétant des scènes. C’est là à mon sens le gros point faible du film, avec son absence de scénario notable (car finalement, dans ce film, il ne se passe rien ?). Dommage, encore un film avec le label « comédie » (même l’affiche s’en réclame) alors qu’il devrait être dans « tragédie » ou bien « peinture de mœurs ». Bref si vous aimez ce genre de film c’est envisageable, sinon, il y a mieux…
A noter que comme je travaille bien dans le fond mon intelligence du cœur, il est maintenant possible d’avoir l’affiche du film en grand en cliquant sur la petite. Que c’est bien fait.
Des images troublantes
Moi, même si je travaille mon intelligence du cœur, je ne peux pas m’empêcher (pour l’instant mais ça devrait venir) de réfléchir. Alors forcément, quand on me prend pour un pigeon, j’aime pas ça. Observons des deux emballages de produits conventionnels (une boîte de mouchoirs et un tube de lait concentré sucré).
Voici la première image (comme d’habitude, un clic dessus et elle s’ouvre en grand). Mais ? Mais ? Elle aurait pas deux mains gauches cette brave dame ? Ah, les joies de Photoshop… Il faudra faire plus attention la prochaine fois.
La deuxième image, elle, donne carrément le ton. Marre d’être une lesbienne ? Envie de sucer des bites mais peur de ne pas savoir comment s’y prendre ? Régilait est là pour vous apprendre à comment faire. Eh oui, le lait concentré sucré ça se boit à même le tube ! C’est tellement onctueux, savoureux… Hmmm… On ne peut plus s’en passer après. Je vais vite vite reprendre ces fabuleux arguments à mon compte afin de convaincre les récalcitrantes. Passons sur le coté bien évidemment peu diététique de la chose, on n’est plus à ça près.
Wine 0.9.56 est de sortie
Dernièrement, le développement de Wine (un layer de comptabilité entre les applications Windows et GNU/Linux) s’est considérablement vivifié. Les dernières versions permettent d’installer et d’utiliser Photoshop CS2 sans problème (j’attends avec impatience l’arrivée d’Illustrator dans la liste, tant pour moi c’est plus lui que Photoshop qui n’a pas de réel remplaçant). Cette version apporte les principales nouveautés suivantes:
- La gestion des fenêtres OpenGL/Direct3D avec des barres de menu;
- Des « stubs » (fonction ne faisant rien mais ayant la même signature que l’originale) pour toutes les dlls d3dx9*, ce qui devrait permettre le « remplissage » de ces stubs. D’autre part, cela permet que l’appel à la fonction n’échoue pas (même si probablement le programme plante derrière);
- Plusieurs optimisations graphiques (visiblement dans le GDI);
- De nombreuses corrections au système d’installation, ce qui devrait permettre aux msi de mieux être gérés;
- Support des messages MIME amélioré (je ne vois pas trop à quoi ça sert, mais bon);
- Et comme d’habitude, une liste de bug corrigés impressionnante.
Il est vraiment agréable de voir l’évolution du projet Wine, celui-ci devient de plus en plus complet de mois en mois, si ce n’est pas de semaines en semaines. A tel point que certains observateurs se demandent si Wine ne pourrait pas, avec le flop de Vista et les difficultés qu’il engendre, devenir une sorte d’implémentation ‘officieuse’ de l’API windows, les programmeurs s’appuyant sur celle-ci pour avoir des programmes multi-plateforme.
L’annonce originale en anglais est disponible sur le site de Wine.
Si vous êtes sur une distribution connue, la mise à jour devrait arriver très rapidement (par exemple pour Ubuntu avec les bonnes sources, c’est déjà le cas). Personnellement l’application que j’utilise le plus dans Wine est Mp3Tag. Cela m’a pris un peu de temps pour faire marcher l’unicode, mais une fois que ça marche, ça marche du tonnerre, je peux même rentrer du texte unicode depuis l’interface Linux.
Oops ! I did again
En ce moment, à fond je la travaille mon intelligence du cœur. Je ne sais pas encore bien à quoi cela va servir, mais mon petit doigt me dit que je saurais quand je l’aurais. Ou pas. Enfin bref je comprends mieux les autres. Ce qui est cool vu que j’adore les emmerder. Soyons plus précis : j’adore « bloquer » quelqu’un dans une situation que ses maigres dizaines d’années d’évolutions cérébrales n’ont pas prévu. En général cela a un effet assez comique. Exemple pratique : les gens qui vous espionnent dans le RER ou le métro. Mais siiiii, ces gens qui jettent des coups d’œil dérobés dès que quelqu’un sort de l’ordinaire (au hasard : moi). Trèèès énervants mais pas trèèès malins (merci Geluck). Eh bien, hier, je l’ai pas loupée. Ah ça non.
Or donc voici le que le RER qui ne devait pas s’arrêter s’arrête. A la bourre je rue ma panse dans la trame et pose mon fessier sur le premier siège disponible (je ne suis pas très regardant dès que c’est dans le bon sens, j’aime pas l’idée que je peux me faire niquer sans le voir). Hop, en face de moi, magnifique spécimen. Coup d’œil direct. Je me dis tiens tiens… Hop, je fais « gling gling »citation needed avec ma grappe de Hello Kitty attachée à mon sac pour attirer un peu plus son attention. Et là je sors ma carte ultime, mon lecteur mp3 tout mini tellement tout petit qu’il s’accroche autour du coup (comme un collier). Non, ce n’est pas un Apple Shuffle de merde. Le mien il a un bel écran pour naviguer et tout. Bien sûr, ça ne loupe pas : elle me mate comme un phacochère devant une noix de coco. Et là, c’est le drame : je relève, d’un coup d’un seul ma tête, et je la regarde droit dans les yeux, plus d’échappatoire possible – en général les gens quand on commence à les regarder ils détournent le regard. Et je lui dit franco : « Oui, c’est super comme lecteur mp3. C’est vraiment pratique ». C’est à dire « oui j’ai vu que tu me mates comme si j’étais un singe au zoo, d’ailleurs ne va pas croire que les singes ne remarquent rien ». Gros blocage de deux secondes avec un blanc. Horreur ! Quelqu’un que je ne connait pas me parle alors qu’il n’a aucune raison de le faire ! Elle me bredouille un « oui et c’est esthétique », que je salue en tant que performance car d’autres se seraient contentés d’un mutisme gêné (qui aurait la plus grande preuve d’échec le cas échéant). Je rigole grave devant son air tout penaud. Eh oui ! Les gens en face ne sont pas que des objets ! Ça leur arrive de réagir !
Ahhh… Vivement un autre trajet, que je trouve ma victime suivante… Je me bidonne encore quand je repense aux gens à qui j’avais réussi à faire croire que je pensait qu’on disait « prénomition » parce que ça avait la même origine que prénom.
Un webcomic qu’il est bien
En ce moment d’actualité faible (le HD-DVD est mort et tout le monde s’en fout, enfin, sauf ceux qui en ont achetés), je vous propose d’aller faire un petit tour sur Gone with the blastwave, un webcomic qui traite d’une guerre sans fin mais avec fun. En gros ça parle de plein de manière rigolotes de tuer les gens avec un gros permis de tuer moral. Ça se lit assez vite et assez bien. Le dessin n’est pas franchement ma tasse de thé, mais de là à dire que c’est moche il y un pas que je ne franchirais pas, car oui, je travaille mon intelligence du coeur. Lequel a assez mal d’ailleurs, je vais vomir si vous n’y voyez pas d’inconvénient mercu.
Pour finir, triste nouvelle : les vils vilains qui mettent des commentaires (fort intéressants je le concède) font descendre lentement mais inéxorablement le fabuleux commentaire de Jean-Pierre P que j’aime. Reste Jean-Pierre ! Ne pars pas !
Les visiteurs du mois de Janvier
Comme mon site est de nouveau XHTML1.1-lave-plus-blanc-que-blanc, que s’en est tellement shiny qu’on se voit dedans, je me plait à le contempler tel un macaque masturbatoire. Je caresse, outre ma proéminente bite, l’espoir d’approcher bientôt la capacité totale de ce blog, lentement mais surement. Ladite capacité ne devant pas trop être éloignée de 0.0001% de la population française capable de résister à mon flot d’acidité, soit environ 60 personnes. Je me rue donc comme un porc épic en chaleur vers les statistiques du blog, qui expliquent le comment du pourquoi de les gens qui viennent.
D’abord, un gros pat sur ma propre épaule, et oui ils sont de plus en plus nombreux à me lire – ils ne savent pas encore ce à quoi ils s’exposent. C’est chouette, une grosse progression linéaire vers la domination du monde (voir image). Notons que je visite aussi deux fois plus mon propre blog tellement il est shiny, alors ceci explique peut-être cela. Mais on s’en fout. Examinons plutôt ensemble ce qui fédère sur mon blog au niveau des recherches.
- En premier, l’indétrônable comment virer nero scout, qui visiblement fait toujours autant chier les honnêtes citoyens (que je conspue hop ! comme ça, on dira pas que je fait dans la démagogie);
- Vient ensuite cinéma, forcément, vu le nombre (110) ça devait arriver un jour ou l’autre;
- Benippon, un bon site dont j’ai fait la critique (positive, oui môsieur) voilà quelque temps;
- et ensuite pêle des trucs sur les japonais, le sexe, divers films et ubuntu/linux (notamment le post sur les fontes Lucida Grande). Ah aussi les trucs les plus moches du monde, c’est chouette.
Mais dans toutes ces recherches, une ressort du lot. Un homme, dans sa détresse, lance un cri sur le net. Le pauvre homme dans son désespoir a tapé ceci sur son clavier:
les pirates des caraibes épisode 2 voir regarder maintenant le fim c est urgent mercu
On notera le magnifique « merci » (mercu pardon) à la fin, genre « merci google ». Bref c’est fabuleux, c’est collector, et c’est pas demain que je me débarrasse de mon complexe de supériorité. Je crois que mon blog n’a malheureusement, malgré toutes ses qualités intrinsèques, pu répondre au caractère manifestement urgent de la requête.
Sinon au niveau des referers, oui c’est incroyable des gens mettent des liens vers mon blog et même se les envoient par mail. C’est la fête du slip dans mon salon en ce moment même.
Aller, comme je suis super sympa mais que je suis quand même très cool, je vous file le lien vers un blog autoproclamé « haineux ». Je dit lol. Je n’ai pas pour habitude de critiquer la forme, mais là la police courrier qui fait 1/6eme de l’écran c’est assez fabuleux dans le genre moche hideux. Ce « Chroniques de la haine quotidienne » commence par un bienvenue, il a pas du tout comprendre à la haine le gars (oui, c’est un gars). C’est un mec qui confond les mots « con » avec « je suis méchant », qui dit que c’est trop un rebelz de la vie mais en fait, on sent bien dans ses phrases dégoulinantes de judéo-musulmano-christianisme, qu’il appartient de plein pied à l’espèce qu’il conchie tant : les gros niais. Pauvre de lui, loin de la réalisation de méchant à laquelle il aspire tant. Il devrait essayer de s’habiller en noir, en général ça aide. Oui je suis un salaud msieur le curécitation needed.
Hier au cinéma : Benjamin Gates et le Livre des Secrets
Critique express : Parangon du film américain, BenJ et ses potes ne nous épargnent aucun cliché ni aucun illogisme. A éviter.
Je tiens d’abord à m’excuser par avance envers les gens qui trouvent que mes critiques sont non constructives, acides, et méchantes. C’est pas ma faute à moi c’est la faute à la société et à mon intellect de refoulé qui m’ont fait comme ça. Pitié de moi s’il vous plait. Voilà, maintenant que je me suis dédouané de toute obligation morale par une turlutte, examinons ensemble ce qui ne va pas, dans, ce que vous aurez deviné, ce simulacre d’aventure à l’américaine. D’abord, ce qui ne va pas, c’est le scénario/l’histoire. J’ai une théorie intéressante : la récente grève des scénaristes américains n’est en fait que l’expression physique et humaine d’une autre grève chez les scénaristes américains qui remontent à beaucoup plus loin : celle des cerveaux. Eh oui, même si c’est tellement pratique qu’aujourd’hui pratiquement tout le monde en a uncitation needed, visiblement la fracture numérique n’a pas fait que des heureux. Revenons à ce scénario foireux. Premièrement, il n’était dicté que je le trouve tel-éphoné, vu que mes attentes n’étaient pas dithyrambiques. Mais là, on nage dans le franchement n’importe quoi. Vu que le film fait lui même dans le spoiler, je peux y aller sans crainte. En gros il s’agit de retrouver les cités d’or, Esteban, Zia et tout le Taotouin. Mais de vilains confédérés ont eu la même idée, hop on dissémine plein d’indices partout. Là où le bât blesse, c’est que celui qui dissémine les indices est parfaitement au courant de l’emplacement du trésor. Alors pourquoi donc laisse-t-il donc des indices au lieu d’aller le chercher directement (à toutes précisions utiles, le ‘donneur d’indices’ est ‘gentil’, il n’y a donc pas d’obligation morale). D’autre part, ce trésor séculaire, oublié de tous, se trouve au beau milieu d’un parc hypervisité et donc une entrée donne sur le lac. Mais personne n’a jamais rien remarqué, à ça non. Pour finir, c’est incroyable ce que les énigmes me font penser à un bouquin pour les enfants de 3 ans. Franchement, ils pourraient se creuser un peu plus la tête, si le spectateur trouve la réponse dès les premières secondes de la scène, bonjour le suspens… Passons à la trame de fond du film, remplie, comme d’habitude, de mièvreries et autres salades vertes. Tout d’abord, nous avons droit au divorce le plus absurde du siècle (ah non en fait deux), avec la reconstruction-moi-aussi-le-sexe-ça-me-manque la plus absurde du siècle (ah non en fait deux aussi, les paires c’est mieux la preuve). C’est très chouette mais coute de précieuses minutes de vie au spectateur qu’un n’a un intérêt que très lointain pour les plans cul du héros qui doit trouver de l’or bordel, ça c’est concret (une queue aussi c’est concret, mais avec tout ce que le clergé nous a mis dessus, on a le droit de faire comme si que non). Un mot bref du méchant, qui doit bien être le méchant le plus sympathique du cinéma. D’ailleurs celui-ci, s’il est un peu bourru, ne fait finalement pas grand chose d’illicite. Mais on le tue quand même à la fin, parce que ça le fait grave. Et puis un film d’action sans morts, c’est comme un week-end sans gonzessescitation needed. Donc pan le méchant, qui se sacrifie pour que l’Histoire se souvienne de son nom. En fait il est bien content de mourir, parce que le héros lui promet mordicus qu’un cochon lui morde les couilles si il mens de lui faire honneur. Au final, pas du tout : ça sera bien le nom de Benjamin Gates qui sera associé à la découverte des trentes quintaux d’or (et aussi un petit peu l’autre, mais en police 8 dans un coin). J’ai pas vu de cochons, scandale ! Je dirais en guise de conclusion et afin d’apaiser les esprits, que contrairement à certaines bouches d’égout, tout n’est pas à jeter dans ce film : on voit du paysage, et les effets spéciaux ont une chouette tendance à décapiter les statues (notamment les futs de bière, tout simplement hilarant). Donc pour un DVD entre potes un samedi soir, ça peut (je dis bien ça peut avec toutes les pincettes d’usage) valoir le coup… Attention aux clichés tout de même, ça brule un peu la rétine.
Hier au cinéma : Astérix aux Jeux Olympiques
Critique express : Une telle brochette de stars ça en devient un méchoui bien indigeste. Le film fait dans la faute de gout. A éviter.
Ami, tu aimes le foot, ou le tennis, ou le basket ball, ou bien encore les courses de voitures le dimanche après midi ? Ce film est fait pour toi ! Tu n’aimes rien de tous cela, tu as lutté dur à la sueur de ton front pour obtenir ton troisième point de QI et tu ne veux pas perdre le fruit de ton labeur ? Alors fuis vite tel le rat devant la marée.
Il est assez rare que les critiques cinéma et les spectateurs soient d’accords sur un film. C’était chose faite avec Astérix, les deux ne lui donnant qu’une petite étoile sur Allociné. Etant moi-même possesseur d’une carte cinéma illimitée (bah oui il faut pas déconner vu les merdes que je me tape il manquerait plus que je claque 10€ à chaque fois), et avouant un léger faible (léger le faible) pour l’opus numéro deux (m’étant refusé à aller voir le un), je décide de laisser sa chance à ce film. On va commencer par les bons points de celui-ci, comme ça, cela sera fait : Benoît Poelvoorde est bon dans son rôle, Clovis Cornillac est meilleur que l’infâme Christian Clavier, grâce à son coté franchouillard. C’est hélas là la liste exhaustive des qualités du film, tant il pêche par ailleurs. Le principal reproche étant que les anachronismes se sont plus ici des petits gags habilement dissimulés, c’est devenu la raison d’être du film. On assiste donc à une tranche de vie moderne avec des acteurs déguisés comme des Gaulois. Forcément, ça casse un peu le mythe. L’autre gros – énorme – reproche, c’est qu’il y a beaucoup trop de stars parachutées n’importe comment dans l’action. Chacun y va de son petit rôle sans se soucier du reste, ce qui donne un patchwork de mimiques à peine concertées. Je me demande bien ce qui est passé dans l’esprit du réalisateur de mettre la fille de la pub Alice dans un film. Déjà qu’elle faisait cruche dans la pub, mais là ça fuit carrément… Enfin bref, ne lui jetons pas la pierre non plus, les autres rôles relèvent à peine le niveau : José Garcia est pitoyable, Depardieu récite son texte… Une débâcle sans nom. Ce manque de cohérence se retrouve complètement dans le scénario, qui marave bien comme il faut le sport pour n’en laisser que quelques miettes. Du coup, pas d’épreuves sportives, pour un film sur les jeux Olympiques ça fait un peu léger. L’intrigue doit bien mettre vingt minutes à se mettre en place, alors que c’est juste deux gogos qui cherchent à se taper la même pouf (moi j’y arrive en quelques mots). Comme il y en a un qui s’habille en noir, je vous laisse deviner qui est le méchant pas beau qui perd à la fin. Ca, c’est fait. Pour bien montrer que les gags sont drôles, les réalisateurs ont choisi de les répéter plusieurs fois (goûteur de bain, goûteur de miroir, ohlala l’originalité…) afin que ça infuse bien dans l’esprit bovin des personnes à qui, manifestement, ce film est destiné : les abrutis. D’ailleurs pour eux, le banquet final, qui pour nous, les gens biens, est un véritable supplice, doit être un régal, de voir Zinedine Zidane faire son kéké avec une peau de chèvre, quelle joie !
Ce film restera donc à jamais raté, une bouse à 78 millions d’euros comme on en fait plus. Moi avec 78 millions d’euros, j’en réalise de belles choses…
La prise d’information
Etre intelligent, c’est bien (même si c’est rare). Avoir des pouvoirs parahumains aussi, mais cela pose pas mal de problème que je rencontre quotidiennement. Un d’entre eux est la prise d’information. Mine de rien, les gens sont un peu comme des livres ouverts, bavant de l’information à qui mieux mieux, telle une coulée de vie qui s’épandrait lâchement sur le coté. Pour les gens éclairés, cette information est à libre disposition, ce qui permet de savoir plein de choses. Seul hic : les gens ne sont pas au courant que moi je le suis. Du coup, je dois garder en mémoire l’information que j’ai eu de manière « officielle » (pas beaucoup) et celle que j’ai eu de manière « officieuse » (beaucoup). Ce qui surcharge inutilement la mémoire juste pour éviter de froisser les gens. Du coup, j’ai trouvé un nouvel artifice qui s’assorti d’un nouveau jeu : faire en sorte que l’information officieuse devienne officielle. Il faut donc ruser habilement pour ‘amener’ la personne à dire ce que l’on sait déjà. Cela peut passer par de la simple orientation de conversation à des questions de but en blanc. Cette technique s’assorti d’un bonus inédit : les gens sont supers contents parce qu’ils ont quelque chose à raconter. Eh oui, la vie des gens, en général c’est bien creux, donc si la conversation s’oriente sur quelque sujet les concernant, c’est la joie dans les chaumières, le retour du neurone prodigue et j’en passe.
Bref, pour emmener brouter les bœufs, il faut mieux un bâton qu’une cuillère. Oui c’est très dur à comprendre mais vous êtes très intelligents.
OpenOffice 3.0 : Des fonctionnalités à la pelle
Une liste des nouvelles fonctionalités de OOo v.3 vient d’être mis à disposition par VentureCake. Il y a encore le temps de voir, la bête ne devant sortir qu’en septembre (mais les bêtas devraient arriver beaucoup plus tôt). Mais il y en aura sous le capot de la bête : support de nombreux nouveaux formats, interface native pour MacOSX (oui il y en a…), support du Flash… On distingue deux tendances, la première étant à l’intégration de technologie Web venant de Mozilla pour concurrencer très fortement Microsoft et son combo Outlook + Office. Il y aura du calendrier, de l’email etc… C’est pour moi un point très intéressant même si d’autres fonctionnalités, plus axées sur l’utilisateur, me font déjà saliver:
- Support d’un format hybride PDF+ODF, qui permet d’avoir des documents PDF « éditables ». Il utilisent probablement un champ de méta données dans le PDF pour inclure la source en ODF. Ce qui est fabuleux c’est cela devient vraiment un format idéal pour l’archivage, avec toutes les forces du PDF, mais sans perdre la source si une modification s’avérait nécessaire. Etant moi-même un grand fan de l’archivage électronique (beaucoup plus facile à gérer que les versions papiers, avec une duplication au cout quasi-nul), je sens que ce nouveau format va être intensivement utilisé.
- Support des wikis et des blogs directement depuis OOo. Voilà une grande nouvelle ! Cela permet, lorsque l’on utilise les wikis de manières pros à mon instar, d’avoir une vraie interface d’édition et pas un wikimarkup à deux euros… Reste à voir ce que cela génère/dégénère.
- Support de Subversion pour le collaboratif. Si c’est bien fait, cela peut carrément devenir ultime. Le format ODF étant à peu près bien fait, il est assez facile de créer des documents « spécifiques » en collaboratif pour ensuite avoir des outils qui passent par dessus pour en extraire l’information. Le support de subversion permettrait d’éditer plusieurs sections simultanément sans destructions, ce qui rejoindrait ce qui est possible avec Google Docs (dont l’intégration existe déjà).
Bref, une nouvelle version majeure avec des vraies fonctionnalités qui simplifient le travail, pas comme les « rubans » pour ne pas les nommer. J’attends la béta avec impatience. On notera cette note d’humour dans les notes:
Support for MS Office 2007 XML. Microsoft confusingly calls this ‘Office Open XML’. We call it Stop Naming Your Unstable Undocumented Shitty Format To Sound Like Ours Thanks.
Source : VentureCake
Hier au cinéma : No Country for Old Men – Non, ce pays n’est pas pour le vieil homme
Critique express : Silencieux et oppressant, le jeu des acteurs est tout simplement magnifique. A voir.
Ce qui frappe dans ce film, c’est l’absence totale de son. Il n’y a pas de bande sonore (ou très peu), pas de dialogues, juste une lutte pour la survie dans un pays de chiens. Dès le début, le ton est donné : un massacre en règle, une malette de billets, cela risque de mal finir. L’image est sombre et désaturée, ce qui permet de bien faire ressentir la peur de ce que l’on ne connait pas. L’autre est là, tapis dans l’ombre… qui sera le premier à faire le faux pas ? Les scènes où l’action se passe sont, sans avoir beaucoup de sang, d’une violence assez inouïe. Cela est sans doute du aux armes « peu conventionnelles » utilisées. Un seul regret, la fin du film qui n’est pas assez travaillée à mon goût,on en effet l’impression que le film est « coupé » un peu comme ça au hasard sans raison particulière. Mais si une chose est à retenir dans ce film, c’est bien le jeu des acteurs, et notamment celui de Javier Bardem, qui est tout simplement parfaitement adapté à son rôle. Sa pose, son calme, sa carrure donnent une envergure au personnage qu’il ferait plaisir à voir dans certaines productions hollywoodiennes à budget. Bref, un bon film, qui se regarde en silence.
Un nouveau thème
Le orange, ça pue. La nouvelle couleur, c’est le bleu. Et le rose, aussi. Le rose c’est très gai. Ça me rappelle mes premières règles, pas encore super super chargées. Donc j’ai viré le thème orange pour passer sur un thème bleu clair tellement tout moche, qu’au bout de deux heure je l’ai reviré pour mettre le thème que vous avez sous les yeux si vous me lisez maintenant mais pas trop tard après, parce que je l’aurais rechangé. Bref, si il est joli, c’est le bon, si il est joli aussi, c’est ptet le suivant. Dans ma magnanimité envers les êtres pseudo-humains que sont mes lecteurs, j’ai traduit l’ensemble des labels, furoncles boutons, liens et j’en passe. C’était très fatiguant, c’est pour cela que je vous engage à me faire un gros don paypal. En plus j’ai fait en sorte que les avatars soient tous jolis aussi. C’était encore plus fatiguant, vite un autre gros don paypal.
A part ça, eh bien aujourd’hui un mec à moitié bourré voulait un câlin dans le métro, je ne pouvais décemment pas le laisser seul, je lui ait donc fourni un bon « hug » et il était bien content (mais toujours bourré). Ensuite j’ai subit le syndrome classique du mec bizarre dans le métro : je dois posséder une espèce de force répulsive, parce même quand le métro est bondé, personne ne s’assoie à coté de moi. Pourtant je me lave et je me rase le pubis comme tout un chacun et même des fois plus. C’est à n’y rien comprendre.
Le nouveau netvibes est arrivé.
Ca y est, netvibes codename ‘Ginger’ est accessible en beta semi-publique. En farfouillant un peu, j’ai fini par trouver une invitation et j’ai ainsi pu tester la nouvelle mouture de ce qui reste mon lecteur de news favori. Au menu, comme d’habitude, deux nouveaux thèmes qui, ma foi, sont suffisamment rafraichissants pour que j’ai eu envie de faire le changement. Ils sont plus clairs et ont une meilleure lisibilité. D’autre part, l’interface dans son ensemble a subit des changements importants, comme par exemple l’ajout de flux ou bien la gestion des options des tabulations. Dans l’ensemble, ces changements sont heureux (cf. screenshot).
L’autre grande nouveauté c’est l’apparition des « universes ». C’est la deuxième tentative dans cette direction de netvibes, mais cette fois-ci elle est excellente. En fait, il s’agit de sélectionner une partie de ses flux, sources d’informations etc… et de les rendre public dans une page personnalisée. Cette page possèdera une url facile à retenir du type netvibes.com/monunivers. Cela permet d’avoir une page à envoyer à ses amis, à partager publiquement pour lire les news etc… Autre utilité : on peut l’utiliser comme version ‘sans mot de passe’ de ses flux, cela évite d’avoir à se logguer sur des ordinateurs qui ne sont pas de confiance. On peut la mettre en page comme on le souhaite, à l’instar de la page principale. Il est probable que de nombreuses pages utiles fassent leur apparition. Seul regret : on ne peut créer qu’un seul univers (pour l’instant) par utilisateur, alors que parfois il aurait été utile d’en créer plusieurs (un par passion ou hobby par exemple).
Reste à voir ce que donne ce nouveau netvibes après quelques jours d’utilisation, mais pour l’instant, c’est du tout bon – mis à part le regret éternel que j’ai de ne pas avoir une version ‘statique’ de la page (i.e. sans le javascript qui permet de modifier tout, ce que je doit faire au grand maximum une fois tous les deux mois) -!