Oui, ça y est, j’ai reçu mes magnifiques CDs Ubuntu ! Bien que je puisse sans problème graver mes milliers de CDs Ubuntu (ce que je ne me prive pas de faire), je n’ai pas résisté à la tentation de commander – c’est gratuit, merci Ubuntu – mes cds sur Shipit ! Ubuntu et quelques semaines plus tard les voilà qui arrivent. Ils sont tout beaux et tout neufs, avec une jolie pochette (cfs les photos). Ce qu’il y a de bien avec ces CDs par rapport à des bêtes CDs gravés, c’est quand je les donne à des gens pour les convertir à Ubuntu (j’ai déjà quelques personnes à mon actifs ^_^), ça fait tout de suite plus professionnel et l’impression initiale est celle d’un vrai logiciel (oui je sais c’est débile mais c’est comme ça) et pas une vilaine copie pirate. Donc les gens sont plus enclins à l’installer, ce qui est le but. Pour l’instant il m’en reste deux sur les trois, j’attends ma prochaine victime avec impatience… On remarquera aussi le petit logo « pass it on » un peu partout qui suggère de « recycler » le cds en le refilant à d’autres personnes…

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La failleCritique express: Un homme se croit plus intelligent que la justice, à raison d’ailleurs. Ou non. Psychologie et jeu d’acteurs. A voir.

Avec un scénario bien ficelé, ce film sait mettre la pression quand il faut où il faut. Hélas, cette pression est distillée sur une longueur extrême, ce qui fait que l’on risque de s’endormir à quelques passages. Le principe de la « faille » n’est en fait que prétexte à un duel psychologique entre les deux protagonistes. A cet égard, le jeu des acteurs est vraiment bon, on sent bien le duel au travers de leur expressions faciales. Anthony Hopkins en particulier, feint le candide à la perfection pour se transformer la seconde d’après en dangereux calculateur. La fin est à mon goût bien trop longue à arriver, avec une résolution lente et pénible… Il aurait été bien plus agréable de faire une résolution plus rapide avec un ou deux rebondissement supplémentaires. Le film n’en reste pas moins un bon policier qu’on peut aller voir sans crainte.

Clerks IICritique express : Comédie déjantée et décalée, à réserver à ceux qui ont l’esprit extrêmement ouvert. 70% de blagues sur le sexe. A voir.

N’ayant pas vu le premier Clerks du nom, je suis parti avec certain handicap avec ce film (mais ayant adoré Dogma, je me suis dit pourquoi pas). Cela n’a pas du tout freiné mon adoption quasi immédiate du film. Il faut dire que je suis particulièrement friand de cet humour (parfois gras et bien sexuel, mais pas trash) et que c’est des délires dans le genre non-stop. De discussions débiles entre Seigneur des Anneaux vs Stars Wars à des interrogations métaphysiques sur les trolls de la chatte et les trolls de la bouche, je me suis fendu la poire pendant toute la durée du film. Le jeu des acteurs est bon, très bon et sert très bien le film. Silent Bob et son acolyte sont toujours aussi marrants/attachants/décalés. Parfois le rythme baisse un peu (notamment pendant les discussions interminables évoquées plus haut), mais à mon sens cela n’est pas dérangeant. Le final avec l’âne est quand même bien dans le trip. Un bon film à voir, mais attention ! si vous n’êtes pas réceptif à ce genre d’humour, vous allez vous faire chier…

ice-tea-menthe.jpgLors de mes vacances en bretagne, au détour d’un chemin, oui, j’ai une vision. Une vision de bonheur, de joie et d’amour, la vision d’un lendemain qui chante. La vue troublée par des larmes d’émotions, je m’approche, je touche, je crie. Non je ne rêve pas ! Une foule de souvenir m’envahit l’esprit : ces années heureuses, où l’abondance régnait, sont à nouveau là. Oui, Lipton vends à nouveau de l’Ice Tea Menthe ! Pour les incultes qui ne savent pas, le lipton ice tea menthe c’est tout simplement la meilleure boisson au monde, point. Le meilleur des vins, le plus raffiné des nectars, c’est du pipi de chat à coté. Ah… l’ice tea… Une longue histoire d’amour entre moi et ces bouteilles. Puis ce fut le drame. Étant le seul consommateur terrien de ce breuvage fabuleux, Lipton sauvagement et unilatéralement a décidé d’en cesser la fabrication. Je me souviens encore de cet été où je ramenais des bouteilles à dos d’homme de la campagne. Trois bouteilles qui m’ont fait des mois… Vint alors le temps de la disette. Aucune bouteille, nul part. Plus personne n’en vendait, ni même les autres marques. De l’ice tea pêche, mangue, et autres trucs de macaques, ça il y en avait plein. L’amertume me rongeait chaque jour un peu plus. Puis, Auchan eut la bonne idée, sous sa propre marque, de sortir de l’ice tea menthe. Je renouais avec l’espoir et me constituais rapidement un stock important (je dois avoir dans les 30-40 bouteilles à la cave). Délicieux breuvage ! D’ailleurs je me dois de féliciter Auchan pour cet audacieux pari (je vidais systématiquement le rayon pour gonfler artificiellement la demande). Et maintenant, en bretagne, on peut acheter du Lipton Ice Tea Menthe (j’ai fait un stock de 5 bouteilles pour analyse comparative) ! La vie est belle ! Les oiseaux chantent ! Tiens je me ressers un petit vert, ça ma donné soif de déblatérer ma joie…

Voilà, si ça continue je vais m’écrouler sur place. Donc dans un grand effort  je consent à laisser derrière moi Internet et ses plaisirs luxueux pour reposer mon esprit à la campagne. Jusqu’à lundi. Eh ouais. Lundi. 3 jours. Sans Internet. Putain mais comment je vais faire ? Ah, la peur de l’inconnu… A mon retour, en pleine forme pour de nouvelles aventures. Au menu: deux critiques ciné, mes nouveaux cds ubuntu, des vraiesfaussesnews,…

quezac.jpgQuezac, cette eau qu’elle est bonne, a eu l’idée fort originale de faire de la promotion pour son propre produit, sur son propre produit (oui c’est fabuleux, quoique l’on achète, nous sommes chaudement félicité de ce choix judicieux par les fabriquants – passons). Mais Quezac, lui, a décidé de rendre l’entreprise un peu plus « amusante » (comme pour les paquets de céréales – parmi ces trois carrés et le rond, lequel n’est pas carré ? etc…) en éloignant la typographie des conventionnelles – mais néanmoins efficaces – règles en vigueurs. J’en veux pour preuve cette magnifique étiquette (hop ! je cliques dessus et je la vois en grand), où nous retiendrons deux choix vraiment originaux. Premièrement le texte du haut, qui nous vante les mérites de Quezac, avec sa VaRiaTIoN dans la police, quelque chose de propre. On sent que les bulles leur sont montées au cerveau. Mais cela ne s’arrête pas là. On va bien plus loin avec le texte du dessous. Choix des couleurs, de la taille et du fond qui font que c’est tout simplement illisible, à moins de coller son nez sur la bouteille. Non non, je ne ment pas, d’ailleurs, la prochaine fois que vous allez faire les courses, regardez, c’est exactement comme la photo. Impossible de lire. J’ai bien l’impression qu’il veulent cacher des informations importantes dans ce texte (conspiration quand tu nous tiens).

Spiderman 3Spiderman, c’est un peu le réconciliateur des adaptations de comics : ni franchement mauvais (Elektra, DareDevil et j’en passe tellement le nombre est grand) ni franchement bon (X-Men). Spiderman fait donc la constance avec les précédents épisodes. C’est d’ailleurs finalement le reproche principal que l’on peut faire à ce film, c’est la sensation de déjà vu. Les « méchants » (j’y reviens de suite) sont dans le même genre, l’intrigue amoureuse, n’évolue que très faiblement, Spiderman aussi etc… En fait on se demande si il n’y a pas une peur de la part du réalisateur de faire un faux pas. On sent la carte de la sécurité jouée à chaque instant. Par exemple, les « méchants », sont, encore une fois, de pauvres bougres qui n’avaient rien demandé à personnes et finissent par se retrouver du mauvais coté de la barrière. Ca devient franchement lassant comme genre de scénario. De plus, nous avons droit à une énième interprétation (oui à ce niveau cela s’appelle interprétation) de la mort de son oncle. Oui oui l’oncle, la sagesse, il meurt en début d’épisode, et non vous n’avez jamais vu cela ailleurs (même si c’est dans le 1). Les effets spéciaux sont bien intégrés dans le film, se révélant au final peu intrusifs. On ressort donc de Spiderman 3 avec exactement le même sentiment que pour le 1 et le 2 : pas mauvais, pas excellent, un bon film qui se laisse regarder. Attention tout de même aux fautes de répétition, sur le 4 plus que jamais cela ne passera plus.

Le candidat aux présidentielles du Parti Sophophile Ségolin Caval, premier cheval à avoir une chance d’accéder à l’Elysée, poursuit sa campagne « dans une ambiance sereine malgré de vives résistances rencontrées dans les milieux réactionnaires », nous confie-t-il. « De nos jours, qu’un cheval puisse gouverner, pour beaucoup, c’est tabou. », remarque son concubin François Moulande, « Mais nous allons faire la rupture avec tout ça. » Aucun homme qui aurait gagné les mêmes concours que moi n’aurait vu ses compétences mises en doute. Le candidat s’est posé de suite en défenseur des victimes des injustices sociales, et notamment des chevaux, en insistant sur la condition encore déplorable de nombreux animaux domestiques en France. « Les animaux de travail souffrent de la concurrence avec les machines. Nous devons prendre des mesures pour protéger notre cheptel », tonne-t-il lors de son dernier meeting à Vincennes. « De nombreux animaux, et notamment les taurillons et les chevaux, sont encore castrés au nom de traditions barbares. Je veux faire une loi que si un animal refuse d’être castré, alors la castration ne pourra avoir lieu et les propriétaires contrevenants s’exposeront à de la prison ferme. Imaginez qu’un jeune étalon veuille faire carrière dans le cinéma intimiste. C’est irréparable une castration. » Sur le dossier des retraites, le candidat a affirmé que « la quasi-totalité des vieux chevaux disposent d’une retraite insuffisante, étant envoyés de suite à l’abattoir. » Le candidat n’épargne pas non plus le dossier de la sécurité: « Avec le retour du loup dans les Alpes, je veux que chaque herbivore soit protégé la nuit par un policier. » Les détracteurs critiquent le financement vaguement chiffré du candidat équin. « Il faudrait que l’Etat gagne au PMU! », raille Fabrice Detrechian, porte-parole du candidat sortant Leonidas Ragozy. « S’il est élu, son manège nous fera tourner en bourrique, mais à la fin on ne sera pas plus avancé. »

Une vive inquiétude se faisait sentir ce matin, dans les milieux émissifs, sur les conséquences possibles de la généralisation du CNE annoncée par le candidat sortant Nicolas Cracozy. »De nombreux gaz à effet de serre craignent en effet une précarisation de leurs conditions de travail », nous dit Serge Portefeux, « l’impossibilité de retrouver un emploi stable sans passer par une période d’essai prolongée est une atteinte au droit à la démission » ajoute-t-il.Dans les usines de Gaz de France, des grèves sont prévues: « Nous ferons monter la pression », confient les délégués des gaz. Jusqu’à ce que ça pète.La volatilité des gaz et leur instabilité politique fait craindre le pire aux responsables environnementaux, qui goûtent fort peu qu’une menace pour la planète soit instrumentalisée à des fins politiciennes. A midi, de nombreuses organisations syndicales, dont la Force Gazinière et la Confédération des Gaz de Travail, avaient déjà appelé en signe de protestation à une démission massive, des gaz à effets de serre.

VeloGrâce à mes agents envoyés aux quatres coins du monde, je me procure du matériel de de blog neuf et presque sans effort. Merci à eux. Exemple, cette magnifique photo d’un vélo désossé (contre son gré soyez en bien certains). Mais, mais ? Il y a quelque chose de bizarre sur ce vélo (hop je clique sur l’image pour l’avoir en grand, car je ne suis pas un boulet)… Pas de pédales ? Pas de selle ? Non non, ce n’est pas quelque chose qui manque… Non, ce vélo à une grosse particularité autre que le fait de s’être fait ravager par des voyous voleurs et violents. Je ne donne pas la solution tout de suite, je vous laisse y réfléchir (indice : c’est très subtil, faut bien réfléchir)…

Shooter tireur d'éliteAu départ, il y a cette ressemblance troublante avec la Mémoire dans la peau. Mais le film se détache rapidement de cette ressemblance pour imposer son propre rythmes et ses propres codes (notamment sur la connaissance des armes à feu). Le héros est aussi beaucoup plus crédible en tant qu’être humain. Il n’est pas là à guérir ses blessures en deux secondes et de faire comme de si rien n’était. Il en chie et on le sait. Autre bon point : la présence féminine obligatoire du film n’est ni intrusive, ni prétexe à une énième scène de sexe lamentable. Il est vrai que dans la vraie vie, les gens menacés de mort pensent en général à autre chose… Le scénario quand à lui est pas mauvais, sans atteindre des sommets il reste toutefois suffisamment crédible pour que cela soit souligné. La prestation de Mark Wahlberg est assez bonne pour le type de personnage campé. La « morale » de la fin (le crime ne paie pas – quelle surprise !) est sans doute trop appuyée, ce qui est dommage car le reste du film fait plutôt dans le mitigé et tombe assez peu dans la dichotomie. Bref, pour un film d’action, c’est pas mal réussi, et on sent un réel effort de la réalisation pour faire quelque chose qui tient la route. C’est sans doute le film d’action du moment que l’on peut aller voir sans trop de risque.

bandaï photo studioBandaï, ce gros conglomérat japonais qui se fait plein d’argent avec des licences, vient de sortir le kids bandaï photo studio, qui pour un prix honteux permet de faire des photos de ses enfants dans des tenues ridicules. Bon, jusque là rien de nouveau, après tout il y a plein de gens qui aiment se faire prendre en photo. Non, là où c’est quand même grave de la balle ce que propose Bandaï, c’est le choix des tenues, et surtout, des accessoires. J’en veux pour preuve cette superbe tenue avec accessoire exclusif Bandaï qui permet de réaliser l’éducation de votre enfant rapidement et sans effort. Quand je parle d’éducation, bien entendu, je ne parle pas de ce qu’il apprend en classe… Moi je n’aurais que ces mots: « oh my god ».

J'veux pas que tu t'en aillesReprenant un principe similaire à petites confidences à ma psy, ce film s’en sort bien mieux, en évitant de tomber dans la niaiserie à tout va. Le triangle amoureux est assez efficace, épaulé par un scénario et des personnages crédibles, sans aller dans la perfection. La plupart des scènes sont rigolotes, avec un humour caché dans les répliques des acteurs. En parlant de ceux-ci, si Richard Berry et Julien Boisselier ne jouent pas trop mal, Judith Godrèche reste à mon gout trop potiche pour faire véritable, même si son rôle demande certainement cela. Mais le seul vrai défaut du film vient de son rythme, beaucoup trop lent pour une comédie… Et, comme cela semble être la constante dans les films actuellement, les éléments secondaires sont encore complètement sous-exploités : un cabinet de psy, un restaurant, une salle de classe : cela s’exploite tout cela! Et là non, rien, pas de chassé croisé entre un patient qui serait le père d’un élève, un serveur qui va aussi voir le psy, non, ces éléments ne servent que les trois acteurs principaux (d’ailleurs on ne voit qu’eux). C’est bien dommage, cela aurait pu rajouter du peps à ce qui restera une petite comédie gentillette, mais sans plus.

Hé oui les amis, comme vous avez pu le constater, après une période faste de posts, voici que le rythme se calme. Il faut dire que j’ai une masse de travail absolument monstrueuse en plus du blog. C’est sûr je pourrais faire des articles complètement bidons avec des pixs et des koms (et me renommer sky2b4), mais j’ai ma fierté, moi. Donc c’est moins d’articles, mais plus travaillés chacun. Mine de rien, cela fait déjà 1h30 5 minutes que je tape celui-là… Mais j »ai des nouvelles fraiches : d’abord, j’en ai marre de ne pas savoir combien il y a de lecteurs à mon flux rss, je vais donc comme un sauvage (oui il n’y a pas d’autres mots pour un acte d’une telle barbarie) le passer sous feedburner. Pas tout de suite, hein, mais il faudra rester vigilants si vous utilisez le RSS. Deuxièmement, le design du site commence à me sortir par les yeux, il n’est donc pas impossible que dans un futur plus ou moins proche je change d’apparence. C’est tout pour aujourd’hui !

Jean de la Fontaine ErreurGrâce à cette photo trouvée sur le site d’Allociné, on peut d’un seul coup d’oeil, un seul, réaliser que Jean de la Fontaine est un vrai film d’époque, avec moult détails. Par exemple, cette magnifique gouttière, très avant-gardiste pour l’époque, ou bien ce boitier électrique dit « Louis XIV », rapport à son inventeur. On remarquera aussi le superbe crépis, réalisation tout à fait hors norme pendant cette période. Ca ne me donne pas envie d’aller voir le film tout ça…

Les vacances de Mister BeanJ’avais un gros à priori négatif sur ce film. Mais comme je suis ouvert d’esprit (oui, car on a beau me dire que je ne fais que critiquer, je donne quand même à chaque fois une nouvelle chance aux films même ceux qui semblent les plus pourris de la terre). Eh bien finalement, j’ai bien aimé, voire je ne me suis pas séparé de mon sourire de toute la séance. Alors c’est sur, cela ne vole pas très haut, c’est souvent primaire et prévisible… Néanmoins, une espèce d’alchimie se crée tout au long du film, et on laisse emporter par le personnage gaffeur mais attachant de Mr. Bean. Certains passages sont tout à fait mémorable, comme celui du vieux à mobylette qui fait une espèce d’hommage aux monty python. Bref, je me suis jamais ennuyé et on ressort frais et content du film. A voir !