CoralineCritique express : Un excellent film d’animation qui propose une histoire intéressante. A voir.

Coraline c’est une pause. On entre dans un univers différent, que cela soit dans la réalité ou bien dans le monde onirique. Le design est très réussi à mon goût, avec un aspect mi pâte à modeler mi 3D avec une touche de couture. Les héros sont hauts en couleurs, chacun ayant un petit grain de folie qui font qu’ils sont crédibles. Certains détails sont carrément gores, et au final on se demande si le film ne s’adresse pas à un public adulte. L’histoire n’est pas en reste et est assez dure. Il y a des morts, il y a de la tristesse, bref, c’est bien équilibré. La tension va crescendo tout au long du film, avec un duel épique en guise de final. On ne s’ennuie pas une seconde et on repart heureux d’avoir passé un bon moment !

Looking for EricCritique express : C’est lent, mou et chiant. Et en plus c’est sur le foot. A fuir.

J’ai été forcé. Contre ma volonté, presque un viol. Et combien la douleur fut anale, il m’est presque impossible de le décrire avec des mots. Déjà un mot rapide sur l’affiche, qui est évidemment atroce avec cette espèce de mise en exergue de « King Eric » qui donne bien envie de gerber. Ensuite, le principe du film est encore pire que ce à quoi de m’attendait. Eric Cantonna n’est présent que dans les délires provoqués par la fumette du looser. Ce qui est bien naze. Cela parle de foot toutes les deux secondes, avec des flashbacks sur des buts, oh joie ! Je n’en pouvais plus sur mon siège, l’envie de déféquer était de plus en plus omniprésente. Pour mon salut, le film est tellement chiant, avec ce « tableau très juste de la vie de millions de loosers qui aiment regarder le foot au lieu de s’instruire », que je me suis endormi, mon sphincter passant alors en mode automatique et me sauvant la mise par la même occasion. Des moments ultra niais sont aussi servis sur un plateau, avec cet exemple magnifique du fiston qui appelle son père par son prénom (Eric – sic…), puis finit, alors que son père s’investit dans leur relation et lui sauve ses miches de gros blanc bien con, par l’appeler « papa ». Comme c’est mignon, comme c’est inattendu j’en ai la larme à l’œil. Mais au secours. La fin n’aide pas, avec un retournement au delà de toute probabilité scénaristique. Si on est fan de foot, on peut à la limite le voir… Mais on ne lit probablement pas ce blog (ou alors on est schizo – oui je connais la vraie définition de schizo…).

La Nuit au musée 2Critique express : Bah alors, que s’est-il passé ? Et bien, une suite qui ne tiens pas ses promesses. A éviter.

La nuit au musée 1, j’avais bien aimé. C’était original, c’était délirant et pas trop long. Là, ils ont pris tout ce qui était bon et l’on retiré. Déjà le héros n’a plus aucun doute, tout lui réussi dans la vie, et il a une attitude franchement arrogante qui horripile. Il paternalise tout le monde, y compris le pharaon diabolique. D’ailleurs celui-ci est rendu complètement ridicule à cause de son élocution, moi je trouve cela vraiment facile. Rajouter Napoléon avec Alain Chabat, qui, n’hésitons pas à le dire, est nul de chez nul pour une fois, c’était vraiment en trop. On sent qu’ils ont trop voulu en faire partout, mais c’est devenu hyper consensuel… L’histoire d’amour avec une héroïne du musée qui à la fin se réincarnera dans une vrai fille de chair et d’os (que l’on rencontre juste après, hasard), je croyais qu’on avait compris que c’était raté dans Le royaume interdit. Les personnages secondaires le sont vraiment trop (secondaires). Le culte de la personnalité ca va bien cinq minutes. Bref, un film tout mou qui ne restera pas dans les mémoires.

Ouf ! Heureusement que Sun sort sa nouvelle version du pare feu (sic Albanel) Open Office pile à temps pour la loi Hadopi, nous allons être bien protégés ! Pour les esprits chagrins qui voudraient absoluement que cela soit une suite bureautique, il y a quand même de la bonne nouvelle : des graphismes enfin antialiasé (il était temps tout de même), des améliorations graphiques, une barre de zoom, et quelque autre menues choses. Bref, comme c’est gratuit (donc probablement illégal au vu des nouvelles législations), téléchargez le vite !

Et voilà, le gouvernement l’avait annoncé, ils l’ont fait. Ils ont passé Hadopi en force. Je passe sur la totalité des amendements rejetés (anéfé, défavorable) sans aucune raison. Bref, avec le vote du sénat qui est cuit, ce n’est plus qu’une question de jours avant que la loi ne soit promulguée (et ce malgré le fait que du aux lois européennes, la France est maintenant hors-la-loi).  Moi je conseille à tout mes amis d’aller sur Relakks. Comme ça, de nombreuses IPs disparaitront du net français. Je salive d’avance des procès ratés et des problèmes en tout genre qui vont survenir de cette loi inapplicable. Stay tuned!

Millénium, le filmCritique express : Un thriller suédois vraiment réussi. A voir.

Je n’ai du tout lu les livres dont est tiré ce film, je ne peux donc pas comparer. Je peux juste dire qu’en tant qu’oeuvre cinématographique, c’est du tout bon. La prestation est acteurs est bonnement époustouflante selon moi, chacun campant de manière très juste des humains avec leurs faiblesses et leurs forces, leur part d’obscurité qui les rend vraiment crédibles. Le scénario est vraiment distillé au compte goutte (peut-être un peu trop), mais au moins on ne voit pas venir la fin. On nage en plein cauchemars, alors qu’on ne voit pas de cadavres ni même d’images horribles. Une chose à noter : la performance du « tuteur », qui est un être immonde et franchement répugnant tel qu’il est décrit. C’est simple, l’horreur est presque tangible tant le personnage est réel. On ressent la douleur de la même manière que l’héroïne. L’ambiance, très lourde, ne se détachera qu’à la fin du film avec un épilogue explicatif. Un bon moment à passer dans une atmosphère opaque et dérangeante.

Critique express : On oublie la logique pour entrer de plain-pied dans le grand n’importe quoi. A éviter ou à voir pour se marrer.anges-et-demons

Da Vinci Code, j’avais pas aimé le livre. Ça plus Audrey Tautou c’était trop pour aller voir le film. Les préquelles, j’aime pas. Mais je suis quand même allé voir Anges et Démons. Mais que diable allais-je faire dans cette galère ? C’est n’importe quoi. Mais vraiment. Alors commençons par le début : de l’antimatière est créée en grande quantité. Mais bien sûr… Alors il faut savoir qu’au CERN, leurs écrans c’est pas comme les vrais écrans que nous on a, avec des chiffres et des trucs barbants qui s’affichent afin de bien tout contrôler. Non, leurs écrans c’est des écrans de kikoolols avec des lumières qui font bouing bouing de partout et whizzzz sur l’écran et tout. LOL. Ensuite grâce à la sécurité de merde du centre (bien connu quand on travaille sur l’antimatière) et à un œil qui permet de rentrer euh non sortir alors qu’on est dehors et que l’œil est dedans (si c’est pas compréhensible j’ai réussi ma tâche de retranscrire le film), le mec qui pue le macchabée mais à vingt kilomètres et bah il meurt et l’antimatière est toute volée.

Arrive le héros. Il est musclé, il est intelligent et il va botter le fion de ces petites fiottes d’européens parce que c’est le plus balèze. Merci et vive l’Amérique. On quitte dès lors le n’importe quoi pour atterrir dans un monde fou et ubuesque. On retombe sur le syndrome classique “je laisse des indices partout pour pouvoir retrouver ma cache alors que c’est super facile d’y arriver” (c.f. Benjamin Gates). Bien entendu, il y a plein d’endroits secrets au Vatican, personne ne fouille jamais les environs. Passons sur les “anges” associés aux différents éléments, qui pointent dans diverses directions et n’ont bien entendu jamais été déplacés. Par contre n’oublions pas le manque total de bol des protagonistes, ils arrivent à chaque fois pile poil une minute en retard après les diverses exactions. C’est vraiment pas de chance alors. Zut ! La police est bien évidemment totalement inutile et ne fait que mourir tout au long du film. D’ailleurs j’ai immédiatement annulé mon voyage à Rome pour cette raison, cela n’a pas l’air très sûr par là bas. Un point intéressant avec ce film, c’est que des indices sont aussi disséminés aux acteurs. Prenons par exemple le cas des cours d’hélicoptère. Eh bah hop ! Un hélicoptère à la fin. C’est bien fait on croirait que c’est véritable. Bien entendu on aurait deux de QI on crierait au scandale, mais là, non, on crie au génie. Un autre indice de taille est donné tout au long de la première moitié du film : la fin. Ho incroyable, un retournement de situation ! Mais je ne l’avais pas prévu du tout ! Franchement non, je ne comprends pas, le méchant n’était pas celui que l’on croyait ? Voilà qui est étrange… En tout cas le héros a bien de la chance d’avoir une coéquipière aussi jolie bien habillée. Toujours impeccable. Bref, on se marre plus qu’autre chose dans cette parodie de film. J’ai bien tenté de trouver quelque chose qui le sauverait, mais je ne vois pas…

Attention à partir d’ici, il y a du gros spoiler de fou. Donc merci de ne pas lire si vous ne voulez pas connaître des éléments clés de l’intrigue.

Bon, le plan du méchant, il est vraiment foireux. D’abord, il faut que l’expérimentation ait lieu, parce que sinon, eh bah, il a tué le pape pour rien. Bah oui pas d’expérimentation, pas d’antimatière, pas de bombe suffisamment puissante.  Ensuite le film nous le décrit comme un homme très pieux, mais au final, le meurtre, cela ne le gêne pas. Même un meurtre de pape qui était pour lui comme un père. Tout cela à cause d’une petite expérimentation scientifique, je trouve cela un peu léger. Après il est très très fort. Il arrive à tuer des gens et à poser des pièges un peu partout tout seul, sans jamais se faire repérer parce qu’il agit de manière étrange. Superbe. On passe sur le fait qu’une bombe à antimatière comme ça, c’est tout bonnement impossible. Ah oui et les recherches portent aussi sur de la free énergie. Oui free, cadeau, tu fais rien tu as plein d’énergie. Ils sont forts les scientifiques. Mais revenons aux méchants. Quel plan habile de faire croire que c’est les Illuminatis ! D’ailleurs vraiment de la chance que rien n’ait bougé ! Ensuite le point crucial : il faut qu’il arrive à s’échapper avec la bombe et la faire exploser dans l’hélicoptère, sinon, il n’est pas un héros. Alors là, c’est franchement foireux. Déjà c’est hyper risqué, et si il y a le moindre pet tout foire et donc un pape tout moisi est élu. Ensuite, il se peut très bien que même si il est un héros, il ne soit pas élu. Les probabilités ne sont franchement pas de son coté. Si le mec avait deux de QI, il verrait que cela ne passe tout simplement pas (d’ailleurs devinez quoi : cela ne passe pas !). Et les indices tirés par les cheveux… Franchement des fois cela va chercher si loin que c’est n’importe quoi, mille autres interprétations sont possibles. Le timing est parfait à chaque fois (pas que pour les meurtres, pour la ventilation aussi, les coupures de courant, les découvertes de méchant…). Non, ce film, c’est un cas d’école. Je n’en dirai pas plus mais n’en pense pas moins.

Good Morning EnglandCritique express : Yes ! Un film qui roque du poney. Bon et libéré. A voir.

A voir ce film, on regrette vraiment ces années bénites où la libération sexuelle s’effectuait. Le concept du film, des bateaux radios pirates qui bougent en mer du nord, est franchement original. On y assiste aux truculations d’une bande de tordus en tous genre, entre les fous du sexes et les pros de la parole,  tout y passe. Le parcours initiatique du jeune puceau envoyé là bas par sa mère se révèlera riche en surprise (bonne et mauvaise, mais cela forme le caractère). Les animateurs radios sont franchement bons dans leur rôle. Mais les tenants de l’ordre ne sont pas en reste, campant à la perfection une Angleterre coincée et ringarde. Le final, digne d’un Titanic qui tournerait au burlesque, nous fait finalement éprouver un pic de sympathie pour tout ces rêveurs qui ont su changer une partie de notre histoire. Il est bien dommage qu’à notre époque le règne du conformisme semble bien établi…

Un mariage de rêveCritique express : Une comédie anglaise avec autant d’humour qu’une porte de prison et de vivacité qu’un lombric mort. A éviter.

Ouah ! Le moins qu’on puisse dire, c’est que cela dégage. Mais quoi ? Eh bien le rire naturellement. Mais qu’est ce donc ? Placer une comédie dans un paysage pluvieux et triste de campagne anglaise du siècle précédent est un pari risqué. Il faut alors que les dialogues et les acteurs apportent le brin de folie indispensable. Ici, il n’en est rien. Tout est morne, de la motte de terre à Kristin Scott Thomas. Intrigue déjà vue et revue, le mariage sur un coup de tête qui ne tiens pas suffisamment longtemps, les faux semblants, tout y passe. On fini avec une fin en forme d’œuf sur le plat. Triste à dire, mais ce film doit à tout prix être évité…

IncognitoCritique express : Bof bof, une pseudo comédie qui peine à arracher quelques sourires. A éviter.

Que dire, si ce n’est que ce film est raté. Mauvais acteurs, mauvais scénario, mauvaise musique : tout est mauvais dans ce film qui au final n’arrive à faire rire que deux ou trois fois. Pour une comédie, c’est un comble ! Franchement Benabar devrait se concentrer sur sa musique (que je n’aime pas mais c’est un autre débat). Raté, raté…

OSS 117 : Rio ne répond plusCritique express : Bien plus réussi que l’opus numéro un, on assiste à un vrai festival d’humour absurde. A voir.

J’avais bien aimé Le Caire nid d’espions, même si je le trouvais un peu lourd. Pour la suite, on sent que le texte a été beaucoup plus travaillé. Les répliques sont plus justes, plus acerbes, plus absurdes quand elles viennent de OSS. Franchement, le rythme imposé par les dialogues permet de tenir le spectateur en haleine.  L’intrigue n’est pas en reste non plus, avec des rebondissements, s’ils ne sont pas franchement ébouriffants, permettent toutefois de renouveler la base des gags. Jean Dujardin a mieux possession du personnage et est totalement à l’aise. Quand aux autres acteurs, ils se pas en reste, campant avec plaisir des personnages très caricaturaux (mais c’est bien le but de ce film pour une fois). Un film vraiment assumé au second degré ce qui est rare et pour une fois réussi. Un régal !

C’est incroyable ! Ce texte dangereux et liberticide n’aura finalement pas passé le second stage de l’assemblée nationale. Dans un vote surprise, les députés ont rejetés le texte définitif proposé par la CMP (qui avait été pas mal durci). C’est donc une très bonne nouvelle pour la France et pour Internet en général ! Mais les tentatives de contrôle du réseau sont loin d’être mortes. Il faut rester vigilant pour que de telles idées ne reviennent pas sous une autre forme.

Voilà ce que l’on peut lire sur le site de Relakks:

[2009-04-07]

We’ve seen a big wave of new customers recently. While this is of course a positive thing, it also puts a strain on our servers. Our service might be slow at peak hours right now and difficult to connect to. We are planning a big hardware update in the next 1-2 weeks which will correct these problems. We apologize for any inconvenience in the mean time.

Oh ! Mais comme c’est étonnant ! Je me demande bien, si, par exemple, et vraiment, mais tout à fait par hasards, cela ne serait pas des clients français. Comme quoi Hadopi aide les entreprises (de VPN et de sécurité), merci Hadopi !

hapdopi, c'est seize gus dans un hémicycle

hapdopi, c'est seize gus dans un hémicycle

Ca y est, il l’ont fait. Comme attendu, ils ont voté Hadopi. Bienvenue dans un Internet sécuritaire. On pourra noter au passage le manque total de quorum au moment du vote. Mais en fait, l’ensemble du processus de cette loi montre que la démocratie est très éloignée de ce qui s’est passé. Déclarée dans l’urgence, amendements de lobbys passés en force… Bref, c’est fait. Ce qui va être rigolo, c’est l’application de cette loi. Je suis moi même un peu au fait des technologies Internet (oh, je suis loin d’être un spécialiste), et je ne vois pas comment cette loi va être mise en place. On va commencer soft : le logiciel de filtrage, d’après ce que j’ai compris des débats et des diverses interventions, est bien un logiciel qui s’installe sur un ordinateur. Donc, qu’est ce qui m’empêche de l’installer sur un ordinateur et de télécharger sur un autre ? Rien… Ou alors seuls les ordinateurs avec le logiciel espion sont connectés à Internet ? Difficile à mettre en place sans une énorme infrastructure chez le FAI… La box semble l’endroit idéal pour le logiciel de filtrage, mais tout le monde n’en a pas. En plus, elle ne sont pas forcément suffisamment puissantes pour cela. Directement chez le FAI ? Et si je crypte, il ne peut rien faire… D’ailleurs se pose la grande question de quoi filtrer. Le protocole, les ips, les sites (du coup avec un autre DNS ca passe…) ? Mais je m’égare. Non, disons qu’ils vont réussir (haha) à avoir une solution souple, rapide, sure et sans faux positifs (histoire de ne pas accuser des innocents – ah non pardon il y a présomption de culpabilité). Bon, bah moi, je vais aller sur Relakks. Ou sur iPredator. Ou sur un des milliers d’autres VPN. Bien entendu, même si on est sur VPN, tout le trafic sera encrypté. Ca me permettra de télécharger mes vidéos de chats japonais tranquille, sans craindre que l’hadopi vienne frapper à ma porte (d’ailleurs il ne frappent pas, ils coupent à distance). J’attends aussi avec impatience les vagues de spam de faux e-mails hadopi, qui vont donner, je le sens, de joli vices de procédure. D’autant plus que l’e-mail n’a jamais été un moyen officiel (c’est bien pour cela qu’ils sont obligés d’inclure un recommandé).

Donc, au final, rien. Il y aura deux trois personnes coupées à tort, et je pense que la loi va s’enfoncer dans les traces directes de la DADVSI. D’autant plus que les ventes de CDs merdiques ne vont pas plus augmenter… Il reste qu’il est effrayant de voir que de telle lois de surveillances sécuritaires soient votées.

Affiche par Geoffrey Dorne sur jaffiche.fr.

Erreur de la banque en votre faveurCritique express : Une bonne comédie française, à noter dans le marasme ambiant. A voir.

Je ne partais pas franchement convaincu sur ce film. Déjà, Jean Pierre Daroussin n’a-t-il pas déjà joué dans enfin riche un rôle très similaire ? En fait non. C’est juste que l’affiche est très trompeuse (comme trop d’affiches, hélas). Même si il reste dans le même registre, on est très éloignés du rôle de millionnaire qu’il campait. On reprend toutefois les thèmes de la revanche du petit sur les grands qui usent et abusent du système. La présence de Gerard Lanvin en doux paumé permet de relever le film. Sans être un monstre de comédie, on ne s’ennuie pas (contrairement à Envoyés très spéciaux par exemple). La fin est classique mais néanmoins efficace. A voir pour se détendre.

Ponyo sur la falaiseCritique express : Contemplatif. Amusant. Rafraichissant. A voir.

Ponyo sur la falaise c’est le type même des films que j’adore. Il n’y a pas de prise de tête, c’est totalement enfantin et naïf, et au final, derrière mon cynisme totalement affiché, j’ai un grand cœur d’enfant. Donc un film qui me fait rêver avec la mer et une histoire à la petite sirène (mais qui finit bien pour une fois) et bien je fonce ! Franchement je n’ai pas été déçu. Tout d’abord par l’aspect graphique : certains vont dire que c’est vieillot, que c’est bizarre, mais moi j’aime. Il y a une sorte de vie dans ce trait hésitant, qui insuffle une âme à la mer, aux vagues qui se transforment en personnages. Ponyo est très réussie, avec d’un coté un aspect poisson mais aussi un coté monstre tout en restant mignon (je pense notamment à la transformation en poulet – mi homme mi poisson – ?). Bon c’est sûr que le scénario est inexistant, que certains aspect sont vraiment niais, mais globalement, on s’attache vraiment aux deux protagonistes et à cet amour d’enfant qui va triompher des différences.