Le Monde de Narnia : chapitre 2 - Prince CaspianCritique express : Toi aussi avec l’Oréal, tu peux avoir des beaux cheveux et jouer comme un pied. A éviter.

Bon, l’opus numéro un était regardable. Si, si, regardable. Je maintiens cette position difficile car le film était très bof bof. Mais, MAIS ! Néanmoins bien meilleur, oooh ouii, que celui-ci. Joué par des prépuceaux qui s’émeuvent d’une fleur qui ressemble à un téton, on entre dans le n’importe quoi scénaristique pour ne jamais en ressortir. Des gros bouffons en combattent d’autres, du coup, ils arrivent pas bien à finir, c’est normal. Donc ça prend des plombes… Qu’est-ce que c’est chiant, c’est dingue ! Mention ultra-spéciale pour l’arbre qui « s’ouvre » à la fin, si ça c’est pas un symbole vaginal, c’est que les psychanalistes sont des gens sérieux. Les effets spéciaux ne relèvent même pas le film,  tant ils sont absents. Triste réalité d’une tranche de vie bêtement perdue dans une salle de cinéma…

L'Incroyable HulkCritique express : On plonge en plein le gros lol. A éviter.

Edward Norton, je l’aime pas, je l’ai jamais aimé, il a une tête de chien battu qui serait frappé de débilisme. Bref, là, il joue dans un film de merde, alors je vais pas l’épargner. D’abord il n’est pas crédible une seule seconde en Hulk avec son physique de crevette anorexique. Ensuite il est « excité » (sic) par Liv Tyler, ce qui veux bien dire qu’il est pas normal ce mec. Non, franchement, être exit (comme dirait Borat) par Liv Bouche-En-Forme-D’-Egout Tyler, faut le faire. Enfin, ça m’aurait bien fait marrer qu’il l’explose alors qu’il se transforme en Hulk. Mais c’est un film américain, donc pas de sexe. Ou alors dans le noir parce qu’on est pudiques. Bon, donc Liv aussi, deuxième gros point noir du film. Le troisième, c’est la modélisation de Hulk, gros flash back dans les années 90 tellement c’est tout moche. Non mais sérieux, un peu de polygones ça l’aurait grave fait. Ou alors un quelconque goût artistique. Aussi. Passons sur le scénario-moi-aussi-je-tiens-debout-sur-un-ticket-de-métro, qui fait bien rire les gens avec des neurones. Entre hasards et retard minutés pile poil, c’est fou ce que les transports peuvent être prévisibles. Les méchants sont en plein dans le syndrome « les pions d’abord », examinons un combat contre hulk:

  1. J’envoie des troufions. Ils se font décapiter.
  2. J’envoie des troufions avec des mitraillettes. Pareil.
  3. J’envoie une (1) jeep. Hulk rigole et l’écrase.
  4. Paniquant un peu, j’envoie plusieurs jeeps. Mais comme j’en avais que trois, bah, il en reste plus que deux. Hulk rigole derechef.
  5. « Mais que fait cet hélico ? » Je comprends que ma technique n’est pas au point. Hulk bute l’hélico pendant que j’effectue un repli stratégique.

Bref, envoyer les troupes en même temps et de manière coordonée, c’est pas donné à tout le monde. Du coup, Hulk il est trop fort et il guéri, ah non en fait, ou en fait si, on comprend rien et on s’en fout. On se fait chier, le méchant monstre est encore plus moche que Hulk, ce qui est dur, et la fin est tellement conventionnelle qu’ils auraient pu mettre les crédits au milieu du film. En même temps, rien de surprenant venant d’une surproduction américaine…

WALL·ECritique express : Un classique bien traité. A voir.

Wall-E, c’est un sujet ultra classique, l’histoire d’amour du petit moche envers la pureté blanche, mais traité avec des robots. Le résultat final est pas si mal que ça, même si l’humanisation à outrance des robots peut rebuter par moments. D’un point de vue technique, il n’y évidemment aucun défaut, même si le rendu reste très classique. C’est beau, c’est bien animé. Le scénario, sans être ennuyant, n’est pas ultra-fabuleux. Il faut toutefois mentionner le moment tout bonnement hilarant de la découverte des humains, devenus… Je vous laisse la surprise. C’est clairement le moment que je préfère dans le film. Ce qui entraîne le fait que la fin du film est légèrement au dessus du reste, avec une action qui s’accélère et un final… bah, conventionnel, quoi. C’est ce qui est dommage, ils ne sont pas assez lachés…

Kung Fu PandaCritique express : Rafraîchissant et délirant, Kung Fu Panda est une bouffée d’air frais dans le monde l’animation. A voir.

Curieusement, c’est avec un léger à priori négatif que je me rendis dans la salle de cinéma. En effet, la bande annonce avait eu un effet répulsif sur l’être fin est distingué que je suis. Les gags n’étaient pas très fins. Fort heureusement, ce sont les seuls du films, car tout le reste est tout simplement fabuleux. On ne s’ennuie pas une seconde à suivre les aventures de Po le panda (fils d’un canard, déjà ça commence bien) qui va passer du statut de cuistot à celui de star. Pour cela, il va falloir que son improbable maître ruse de mille manières pour arriver à bouger sa graisse… Coté technique, l’animation est vraiment très faite, avec notamment les muscles que l’on voit bien à travers la peau. Les expressions faciales sont très bien rendues avec des mimiques du panda tout simplement hilarantes. Tout le reste du film n’est que prétexte à déconnades, avec un parti pris résolument délirant. Bref, ce film est un pur joyaux, que je recommande chaudement que cela soit au cinéma ou en DVD.

Voyage au centre de la TerreCritique express : Un film qui revisite Jules Verne de façon, disons… originale. A voir pour le comique (ou alors en 3D).

D’abord, ce film sera probablement vu en 2D. Vu que trois pauvres salles se battaient pour avoir la 3D, je l’ai vu en 2D. On voit bien les moments où on « devrait » voir la 3D, mais cela reste désespérément plat. Cela n’empêche pas une certaine esthétique de s’intaller, entre le dessin et le réalisme. Personellement, j’ai beaucoup aimé. Ce qui veut dire que les personnes de goût aussi. Bon, bien sûr, il y a l’héroïne que le héros va se taper parce que la voir suer ça lui donne la trique, eh bien elle est moche. Triste réalité que le cinéma aujourd’hui, où les fautes de goût telle celle-ci sont malheureusement monnaie courante. Sinon, le film est bien marrant, que cela soit à desseim ou non. Les scènes loufoques à la physique fantaisiste sont légions, du début à la fin. On apprend qu’il est aussi possible de faire le voyage du pôle nord à la sicile en à peine une semaine, à pied. Eh oui, faut être rapide. Mais non, je suis mauvaise langue, ils sont au centre donc il y a moins à parcourir (mais bien sûr…). Au final on ne regrette pas la scéance, mais la mémoire ne s’encombre pas vraiment des détails…

Seuls TwoCritique express : Même s’il est mieux que le lamentable Steak, Eric et Ramzy peinent dans ce film. A éviter.

Eh oui, petit homme mortel, tu ne rêves pas. Une critique cinéma. Sur X2B4. Oui. Je sais c’est noël en août mais on y peut rien. Attachons nous à la tâche.

Eric et Ramzy nous livrent ici un nouveau flim avec un principe original : Avoir Paris pour soit tout seul. Ca, c’est cool. Ce qui l’est moins, c’est la manière dont il est traité. D’abord, le reproche n°1 du film, c’est que, encore et toujours, Eric et Ramzy sont enfermés dans leurs rôles : Eric tout tendu tout énervé, et Ramzy le grand un peu rêveur un peu foutage de gueule mais encore puceau. Bref, c’est du vu et du revu, et pour le coup, on commence vraiment à être lassé. Soit les acteurs sont mauvais et ils ne savent jouer autre chose, soit ils ont peur que les spectateur connecte deux neurones, mais c’est clair qu’il va falloir changer. Ou alors arrêter le cinéma, c’est bien aussi. D’autre part, mis à part quelques « délires » (manger en haut de la tour eiffel comme un gros sale, sauter des gros immeubles… Le film reste très conventionnel, avec peu d’effet spéciaux (budget ?) et un intrigue très plate. C’est d’ailleurs cette même platitude qui mène le spectateur tout droit vers l’ennui. Les ressorts de la « disparition » sont très rapidement compris avant qu’ils soient énnoncés, la fin est des plus évidente… Bref, ce film n’est pas à voir au cinéma. En location c’est envisageable, mais faut être motivé…

Critique express : Décidément, les États Unis sont le plus beau pays du monde et les américains vraiment les plus forts. A éviter.

C’est connu, les arabes sont tous des voleurs de femmes. Les pays de l’est sont un réservoir à mafia, et la France est un nid à pourris. Heureusement, un seul et unique américain, par là même l’homme le plus fort après Chuck Norris (qui est aussi un américain). Un gros de pied dans la fourmilière, oui ! Bizarrement les américains sont les plus forts mais pas les plus subtils, on voit le déroulement complet du scénario dès qu’il pose un pied à Paris. La happy end est bien entendu de mise. D’ailleurs on apprend un fait intéressant lors de ce film : il vaut mieux être vierge et pure ! En effet, on vaut comme ça beaucoup plus sur l’échelle de la traite des blanches, et donc par là même on ne meurt pas d’une vielle overdose comme sa copine Kim de merde qui sent vite le macchabée quand elle veut sauter un inconnu. Après ça, ça tronche à qui mieux mieux sans véritable combat, tant la supériorité des « compétences spéciales » du héros lui confère un net avantage. La fin arrive comme le reste du film, attendue. Le jeu des acteurs est quand à lui passable, sans friser avec le mauvais. La seule qualité de ce film vient de la pseudo-crédibilité avec laquelle le héros va remonter la filière des vilains méchants. Enfin il faut dire qu’il a la bonne chance au bon moment aussi, mais c’est pas trop trop violent. Donc à louer en DVD si vraiment on se fait chier, mais sans plus…

Critique express : Film clichié, il réalise la prouesse de ridiculiser Samuel L. Jackson. A éviter.

Moyennement convaincu par la bande annonce, je me laisse vampiriser par une connaissance pour aller voir ce film. Las, bien mal m’en a pris. Jumper regroupe tout ce qu’il ne faut pas faire dans une film, à commencer par le scénario. Un grand dilemme se pose à moi quand au qualificatif que je dois lui adjoindre : est-il extrêmement linéaire ou bien tout simplement absent ?Je pencherais finalement pour la seconde option, tant on se fait chier à longueur du film. On voit venir la fin depuis la bande annonce, c’est dire !Le film commence par insulter copieusement la salle en traitant les gens qui n’ont pas de super pouvoirs de « cons » (ah oui chuis vraiment trop con de pas avoir de super pouvoirs, j’aurais du me débrouiller autrement). La salle rit, je pleure en silence. Les clichés ensuite s’enchaînent les uns après les autres, la jolie fille dont il est amoureux et qu’il va baiser comme une chienne qu’elle est à la fin, le mec baraque qui envoie son cadeau pour la dite fille – cadeau trop lover, plein d’emotions et tout – sur la glace, pouf hop en fait je meurs pas sous l’eau mais je me téléporte, hop je suis un super héros. Fast forward dans le futur, il est riche, beau, se tapes plein de meufs partout, un vrai régal. Après il découvre que le monde n’est pas rose et que Samuel L. Jackson est vraiment moche et bouffon avec une perruque blanche, que d’autres gens sont comme lui et qu’il va falloir botter le cul des méchants. Méchants toujours autant affublés de leur tares habituelles : malchange, monologue interminable avant de tuer le héros qui grâce à une choune digne d’un cocu millénaire se tire d’affaire, etc… Bien entendu ils sont très moches.Ce n’est pas pour rien qu’on dit un vilain. Les effets spéciaux sont à peine réussi, le background technique pitoyable, les choix des personnages laissent franchement dubitatifs, tant se tirer d’affaire serait simple si ils s’échappaient de leur QI de moule accrochée à son rocher. Bref, on pourrait presque en rire mais le film se prend tellement au sérieux qu’on n’a plus qu’une envie : que la fin arrive qu’on se casse de cette scéance de merde. Un interrogation subsistera quand Samuel L. Jackson, qui a sans doute reçu des pressions sur sa famille pour l’obliger à jouer dans une telle daube. Alors qu’il était si bon dans des serpents dans l’avion… Dommage, dommage !

Critique express : Décalé et décoiffant, le film tranche avec la morosité des productions actuelles. A voir.

Un film gentillet sur comment deux fous convainquent que les versions « suédées » des films sont meilleures que les originales. Suite un malheureux « accident » dans une centrale nucléaire, un homme efface toutes les cassettes d’un vidéoclub. Le tout s’accompagnant de « phénomènes » pour le moins hilarants. S’en suit une course poursuite entre les clients dudit vidéoclub qui veulent certaines vidéos et les deux compères qui doivent les produire avec les moyens du bord. C’est très clairement le meilleur passage du film, qui dure environ jusqu’au deux tiers. Ensuite, le film va beaucoup plus dans le mélodramatique, le passage initiatique et toutes ces conneries, mais reste quand même regardable. Il est dommage que le réalisateur abandonne si tôt les gags de situation entrainés par l’électrocution dans la centrale nucléaire, cela aurait parfois rajouté le piquant qui manque. Le jeu des acteurs est de mon point de vue parfaitement adapté au film, avec un brin d’amateurisme qui convient parfaitement aux rôles. La fin est un peu en deçà du film, mais on ne ressort pas déçu de la salle.

Critique express : Rapide et enlevée, cette comédie saura au moins vous faire passer un bon moment sinon plus. A voir.

Je dois dire que j’ai bien eu tort d’avoir un à priori négatif sur ce film. Il faut préciser que Danny Boon ne m’a jamais convaincu dans ses films précédents. Mais les excellentes critiques et la présence de Kad Merad ont fini par emporter mes dernières remontrances. Eh, bien, je ne regrette rien ! Le film est bien fait, on ne s’ennuie jamais, et on rit parfois de bon cœur. L’humour paraitra peut-être un peu faible parfois, mais ne tombera jamais dans le vulgaire ou la solution de facilité. Le départ du film est inoubliable, avec le sudiste qui arrive avec ses gros préjugés à 50km/h sur l’autoroute – tellement il ne veut pas y aller – et les nordistes qui se foutent bien de sa gueule, tout en restant bon enfant. C’est d’ailleurs le principal défaut du film peut-être, c’est d’être trop gentil et conciliant. Les comédies c’est mieux quand ça fighte un peu. Les accents, de mon point de vue de gros parigot, sont assez justes, même si je ne comprends pas vraiment pourquoi les gens disent que l’on ne peut pas comprendre le ch’timi. Soit dans le film c’était franchement édulcoré, soit c’est comme le français mais avec une patate dans la bouche (et dans le cerveau).

Bref, un bon moment de détente en perspective. La salle était positivement ravie au point d’applaudir à la fin (comme si quelqu’un les entendait).

Critique express : Poussif et ennuyeux, le film arrache quelques sourires mais sans plus. A éviter.

Je n’ai finalement que peu de remarques sur ce qui restera tout de même un des rares films pendant lesquels j’ai failli m’endormir. Le jeu des acteurs n’est pas franchement mauvais (même si Alice « pâtes » Taglioni a des plus gros seins qu’avant et que c’est moche) ni franchement truculent. Les dialogues sont tout justes incisifs, étant parfois à la limite de l’insipide. Mais tout de même, quelques bons petits passages ici et là. En fait ce qui me chiffonne c’est que le principe du film (deux versions alternatives de l’histoire côte à côte) n’apporte finalement que peu d’intérêt, voire, pire, en enlève en répétant des scènes. C’est là à mon sens le gros point faible du film, avec son absence de scénario notable (car finalement, dans ce film, il ne se passe rien ?). Dommage, encore un film avec le label « comédie » (même l’affiche s’en réclame) alors qu’il devrait être dans « tragédie » ou bien « peinture de mœurs ». Bref si vous aimez ce genre de film c’est envisageable, sinon, il y a mieux…

A noter que comme je travaille bien dans le fond mon intelligence du cœur,  il est maintenant possible d’avoir l’affiche du film en grand en cliquant sur la petite. Que c’est bien fait.

Benjamin Gates et le Livre des SecretsCritique express : Parangon du film américain, BenJ et ses potes ne nous épargnent aucun cliché ni aucun illogisme. A éviter.

Je tiens d’abord à m’excuser par avance envers les gens qui trouvent que mes critiques sont non constructives, acides, et méchantes. C’est pas ma faute à moi c’est la faute à la société et à mon intellect de refoulé qui m’ont fait comme ça. Pitié de moi s’il vous plait. Voilà, maintenant que je me suis dédouané de toute obligation morale par une turlutte, examinons ensemble ce qui ne va pas, dans, ce que vous aurez deviné, ce simulacre d’aventure à l’américaine. D’abord, ce qui ne va pas, c’est le scénario/l’histoire. J’ai une théorie intéressante : la récente grève des scénaristes américains n’est en fait que l’expression physique et humaine d’une autre grève chez les scénaristes américains qui remontent à beaucoup plus loin : celle des cerveaux. Eh oui, même si c’est tellement pratique qu’aujourd’hui pratiquement tout le monde en a uncitation needed, visiblement la fracture numérique n’a pas fait que des heureux. Revenons à ce scénario foireux. Premièrement, il n’était dicté que je le trouve tel-éphoné, vu que mes attentes n’étaient pas dithyrambiques. Mais là, on nage dans le franchement n’importe quoi. Vu que le film fait lui même dans le spoiler, je peux y aller sans crainte. En gros il s’agit de retrouver les cités d’or, Esteban, Zia et tout le Taotouin. Mais de vilains confédérés ont eu la même idée, hop on dissémine plein d’indices partout. Là où le bât blesse, c’est que celui qui dissémine les indices est parfaitement au courant de l’emplacement du trésor. Alors pourquoi donc laisse-t-il donc des indices au lieu d’aller le chercher directement (à toutes précisions utiles, le ‘donneur d’indices’ est ‘gentil’, il n’y a donc pas d’obligation morale). D’autre part, ce trésor séculaire, oublié de tous, se trouve au beau milieu d’un parc hypervisité et donc une entrée donne sur le lac. Mais personne n’a jamais rien remarqué, à ça non. Pour finir, c’est incroyable ce que les énigmes me font penser à un bouquin pour les enfants de 3 ans. Franchement, ils pourraient se creuser un peu plus la tête, si le spectateur trouve la réponse dès les premières secondes de la scène, bonjour le suspens… Passons à la trame de fond du film, remplie, comme d’habitude, de mièvreries et autres salades vertes. Tout d’abord, nous avons droit au divorce le plus absurde du siècle (ah non en fait deux), avec la reconstruction-moi-aussi-le-sexe-ça-me-manque la plus absurde du siècle (ah non en fait deux aussi, les paires c’est mieux la preuve). C’est très chouette mais coute de précieuses minutes de vie au spectateur qu’un n’a un intérêt que très lointain pour les plans cul du héros qui doit trouver de l’or bordel, ça c’est concret (une queue aussi c’est concret, mais avec tout ce que le clergé nous a mis dessus, on a le droit de faire comme si que non). Un mot bref du méchant, qui doit bien être le méchant le plus sympathique du cinéma. D’ailleurs celui-ci, s’il est un peu bourru, ne fait finalement pas grand chose d’illicite. Mais on le tue quand même à la fin, parce que ça le fait grave. Et puis un film d’action sans morts, c’est comme un week-end sans gonzessescitation needed. Donc pan le méchant, qui se sacrifie pour que l’Histoire se souvienne de son nom. En fait il est bien content de mourir, parce que le héros lui promet mordicus qu’un cochon lui morde les couilles si il mens de lui faire honneur. Au final, pas du tout : ça sera bien le nom de Benjamin Gates qui sera associé à la découverte des trentes quintaux d’or (et aussi un petit peu l’autre, mais en police 8 dans un coin). J’ai pas vu de cochons, scandale ! Je dirais en guise de conclusion et afin d’apaiser les esprits, que contrairement à certaines bouches d’égout, tout n’est pas à jeter dans ce film : on voit du paysage, et les effets spéciaux ont une chouette tendance à décapiter les statues (notamment les futs de bière, tout simplement hilarant). Donc pour un DVD entre potes un samedi soir, ça peut (je dis bien ça peut avec toutes les pincettes d’usage) valoir le coup… Attention aux clichés tout de même, ça brule un peu la rétine.

Astérix aux Jeux OlympiquesCritique express : Une telle brochette de stars ça en devient un méchoui bien indigeste. Le film fait dans la faute de gout. A éviter.

Ami, tu aimes le foot, ou le tennis, ou le basket ball, ou bien encore les courses de voitures le dimanche après midi ? Ce film est fait pour toi ! Tu n’aimes rien de tous cela, tu as lutté dur à la sueur de ton front pour obtenir ton troisième point de QI et tu ne veux pas perdre le fruit de ton labeur ? Alors fuis vite tel le rat devant la marée.

Il est assez rare que les critiques cinéma et les spectateurs soient d’accords sur un film. C’était chose faite avec Astérix, les deux ne lui donnant qu’une petite étoile sur Allociné. Etant moi-même possesseur d’une carte cinéma illimitée (bah oui il faut pas déconner vu les merdes que je me tape il manquerait plus que je claque 10€ à chaque fois), et avouant un léger faible (léger le faible) pour l’opus numéro deux (m’étant refusé à aller voir le un), je décide de laisser sa chance à ce film. On va commencer par les bons points de celui-ci, comme ça, cela sera fait : Benoît Poelvoorde est bon dans son rôle, Clovis Cornillac est meilleur que l’infâme Christian Clavier, grâce à son coté franchouillard. C’est hélas là la liste exhaustive des qualités du film, tant il pêche par ailleurs. Le principal reproche étant que les anachronismes se sont plus ici des petits gags habilement dissimulés, c’est devenu la raison d’être du film. On assiste donc à une tranche de vie moderne avec des acteurs déguisés comme des Gaulois. Forcément, ça casse un peu le mythe. L’autre gros – énorme – reproche, c’est qu’il y a beaucoup trop de stars parachutées n’importe comment dans l’action. Chacun y va de son petit rôle sans se soucier du reste, ce qui donne un patchwork de mimiques à peine concertées. Je me demande bien ce qui est passé dans l’esprit du réalisateur de mettre la fille de la pub Alice dans un film. Déjà qu’elle faisait cruche dans la pub, mais là ça fuit carrément… Enfin bref, ne lui jetons pas la pierre non plus, les autres rôles relèvent à peine le niveau : José Garcia est pitoyable, Depardieu récite son texte… Une débâcle sans nom. Ce manque de cohérence se retrouve complètement dans le scénario, qui marave bien comme il faut le sport pour n’en laisser que quelques miettes. Du coup, pas d’épreuves sportives, pour un film sur les jeux Olympiques ça fait un peu léger. L’intrigue doit bien mettre vingt minutes à se mettre en place, alors que c’est juste deux gogos qui cherchent à se taper la même pouf (moi j’y arrive en quelques mots). Comme il y en a un qui s’habille en noir, je vous laisse deviner qui est le méchant pas beau qui perd à la fin. Ca, c’est fait. Pour bien montrer que les gags sont drôles, les réalisateurs ont choisi de les répéter plusieurs fois (goûteur de bain, goûteur de miroir, ohlala l’originalité…) afin que ça infuse bien dans l’esprit bovin des personnes à qui, manifestement, ce film est destiné : les abrutis. D’ailleurs pour eux, le banquet final, qui pour nous, les gens biens, est un véritable supplice, doit être un régal, de voir Zinedine Zidane faire son kéké avec une peau de chèvre, quelle joie !

Ce film restera donc à jamais raté, une bouse à 78 millions d’euros comme on en fait plus. Moi avec 78 millions d’euros, j’en réalise de belles choses…

No country for Old MenCritique express : Silencieux et oppressant, le jeu des acteurs est tout simplement magnifique. A voir.

Ce qui frappe dans ce film, c’est l’absence totale de son. Il n’y a pas de bande sonore (ou très peu), pas de dialogues, juste une lutte pour la survie dans un pays de chiens. Dès le début, le ton est donné : un massacre en règle, une malette de billets, cela risque de mal finir. L’image est sombre et désaturée, ce qui permet de bien faire ressentir la peur de ce que l’on ne connait pas. L’autre est là, tapis dans l’ombre… qui sera le premier à faire le faux pas ? Les scènes où l’action se passe sont, sans avoir beaucoup de sang, d’une violence assez inouïe. Cela est sans doute du aux armes « peu conventionnelles » utilisées. Un seul regret, la fin du film qui n’est pas assez travaillée à mon goût,on en effet l’impression que le film est « coupé » un peu comme ça au hasard sans raison particulière. Mais si une chose est à retenir dans ce film, c’est bien le jeu des acteurs, et notamment celui de Javier Bardem, qui est tout simplement parfaitement adapté à son rôle. Sa pose, son calme, sa carrure donnent une envergure au personnage qu’il ferait plaisir à voir dans certaines productions hollywoodiennes à budget. Bref, un bon film, qui se regarde en silence.

Sweeney ToddCritique express : Mis à part le coté lyrique, ce film noir et sanglant renoue Tim Burton avec le dérangeant. A voir.

Commençons sans ambages par le vrai point noir du film (haha) : Sweeney Todd, n’en déplaise à Tim Burton qui s’en défend – je peux comprendre pourquoi – est une comédie musicale. Hé oui. Avec des gens qui chantent. Forcément, on aime ou on aime pas, sachant que si on aime les comédies musicales (enfin plutôt les tragédies musicales), on est un gros trou du cul. Hé oui. Avec la mauvaise odeur. Mais revenons à nos moutons que nous n’allons pas tarder à tondre et plus si affinités avec la côtelette. C’est donc chanté, en anglais bien entendu, ce qui faisait un affreux mic-mac avec la VF de mon Pathé de merde. Donc si vous pouvez aller le voir en anglais, il vaudrait quand même mieux. C’est chanté un peu tout le temps, avec de rares et éparses oasis de textes. Bon, finalement, on s’y fait, et on arrive un peu à faire abstraction pour se concentrer sur l’intrigue et l’image. Image absolument fabuleuse d’ailleurs, complètement désaturée d’origine (dixit le Première qu’on me refile gratos) qui nous plonge d’emblée dans une ambiance glauque. Quand à l’intrigue, elle est tout à fait morbide : sans donner dans le spoiler, sachez que les corps mutilés par Sweeney ne seront pas perdus pour tout le monde, surtout les gourmands. Un détail qui a son importance : les morts et les effets de sangs sont extrêmement réalistes, avec beaucoup de sang mais pas trop, ce qui est au final le plus dérangeant. Les douches de sang à la Blade c’est bien gentil, mais ça ne fait pas peur. Ici, le moindre millilitres a du être calibrés tellement on a l’impression que ce sont de vrais gentils qui pissent comme des gorets. Pareil, la chute des corps avec le schrack (colonne vertébrale) / schplouff (corps plein de sang qui s’écrase) en a fait frémir plus d’un dans la salle. Le jeu des acteurs est excellent, tout d’abord celui de Johnny Depp comme toujours, et ensuite celui de Helena Bonham Carter, qui, si elle est absolument insupportable avec son air de macchabée dans tous les films qu’elle joue, est ici bien dans son rôle (même si elle est quand même très moche). En parlant de très moche, la fille qui joue la captive et dont j’ai oublié le nom et dont tout le monde se fout sauf un jeune paumé, est vraiment de type alien : une grosse tête avec un bec perchée sur un cou décidément trop long. Moi je dit que l’invasion a déjà commencé, pour preuve tout à l’heure une autre fille alien qui a la base de son pouce quasiment au niveau de la base des autres doigts, ce qui fait que son pouce est pratiquement à la même hauteur que son petit doigt et que l’on s’éloigne du sujet.

Donc au final, ce film est bien, très bien si on aime les gens qui chantent, il faut aller le voir et toussa. Moi je suis crevé, une crotte et au dodo.

Les deux mondesCritique express : Partant d’un bon principe, le film s’emmèle un peu les pinceaux pour finir assez peu drôle et cohérent. A éviter.

Moi j’aime bien Benoît Poelvoorde (même si je suis obligé de copier coller son nom). Son ton hystérique et sa manière de casser les gens sont en général dans mes goûts en la matière. Alors j’avais un gros à priori positif sur ce film, surtout qu’il y avait une sorte de thème fantastique. Si le film commence bien, c’est là sa seule victoire : dès le milieur du film (ie dès que le héros fait des aller retours), on sent bien que ça s’enlise et que ça reste plat. Le film se transforme de film pseudo comique en film de réfléxion sur la vie, l’amour et toutes ces conneries. Autant dire que ça me faisait grave chier. Un des autres gros reproches concerne la cohérence. Il n’y a vraiment rien qui s’enchaîne proprement dans ce film, et l’univers secondaire est complètement décousu. C’est vraiment dommage parce qu’il y avait possibilité de faire quelque chose de sympa. Pour autant, tout n’est pas à jeter dans le film : certaines répliques sont assez bonnes (notamment quand il se transforme en semi despote), ainsi que quelques mimiques et jeu d’acteur. Les actrices sont quand à elles tout bonnement insupportable. Je ne comprends toujours pas l’intérêt de ces actrices potiches qui n’arrivent pas à croire à leur propre personnage. Un peu d’effort, que diable ! « La potiche timide mais un peu salope », yen a marre !

Bref, déçu je suis par un film qui encore un fois aurait pu faire très bien et se contente d’un passable… (passable ça veut dire qu’on peut le louer en DVD).

Rush hour 3Critique express : Déchainé et déjanté, bien mieux que le 2. A voir.

Rush Hour 3 c’est  du grand n’importe quoi. En fait, le réalisateur abandonne toute justification de l’intrigue et des gags et finalement c’est tant mieux. On arrive  à un pur film de déconne, avec des scènes et des cascades qui s’enchainent à cent à l’heure. On devine bien sur de suite le « méchant » ainsi que la plupart de l’intrigue, mais ce n’est pas très grave parce que l’on est pas là pour cela. L’ajout du taxi français est  à mon sens très bon, par exemple quand il dit « moi aussi je veux être américain, je veux savoir ce que ça fait de tirer sur les gens sans raison ». Bref, un bon moment de détente.

Sa majesté MinorCritique express : Délirant et inconvenant, le film n’est ni pour les biens pensants, ni pour les idiots. A voir.

J’ai été voir sa majesté Minor un peu par dépit de l’actualité du cinéma. J’en suis ressorti par déçu du tout. C’est un film rapide, vif, qui, de part sa truculence, dérangera certainement bon nombre de personnes. Le premier symptôme est bien entendu une énorme vulgarité dans les dialogues, avec une tournure sexualoscatologique assez marquée. Ce qui est bien, cela élimine tout ceux qui pensent que le pipicaca est réservé aux petits enfants (alors que personne n’est à l’abri. personne). Le deuxième symptôme c’est qu’il n’y a pas de morale. T’es un enculé et t’embrouille les gros bœufs, et ça marche. En parlant de gros bœufs, j’ai entre-aperçu la roue de la fortune nouvelle édition, c’est édifiant… Bon, en gros, le film par dans un bon gros délire sur des bêtes mi-hommes mi-animaux, des dieux facétieux et des porcs un peu partout. Ça baise, ça proute et ça encule à tout va, mais final, c’est assez plaisant à regarder pour qui aime le genre.

Un jour sur TerreCritique express : De belles images, mais une thématique un peu mièvre. A voir pour les images.

La bande annonce de un jour sur Terre m’avait vraiment convaincu. Un reportage sans concession aux quatre coins de la Terre pour prendre la température de notre planète. Des images surprenantes et fabuleuses de notre globe. Soit, je dois bien admettre que les images sont belles, voir très belles même. Certes, les techniques de films et de prises de vues sont poussées et permettent d’avoir des clichés tout à fait exceptionnels dans certains cas. Mais un fléau ravage ce film : le commentaire. Déjà, il est réalisé par Monica Belluci (ou un clone de sa voix), ce qui immédiatement le rend à la limite du supportable (avec cet accent de merde qu’elle semble trouver cool). Mais son véritable problème est la thématique : ohhh les petits, les bébés, comme ils sont mignons, il faut les protéger, ils sont l’avenir… Pendant toute la durée du film. Autant dire qu’au début, ça passe, au bout de vingts minutes, ça lasse. Et ça ne s’arrêtera jamais, du début à la fin du film, ce n’est que larmes et apitoiement sur ces pauvres petits. Autre reproche de taille au film : on ne voit finalement pas tant de région que cela. On passe vingts plombes au pôle nord et dans le désert, mais on survole très rapidement la jungle. D’autre régions du globe sont tout simplement ignorées, par exemple l’Europe, l’Australie ou l’Asie. C’est très dommage car j’attendais un regard diversifié sur ce que propose la nature plutôt que des éléphants et des lions autour d’un point d’eau, ce que Discovery Channel fait très bien. En résumé, le film se serait assumé, comme d’habitude, cela aurait très bien, là, c’est juste passable.

Shoot them upCritique express : Pour : le film fait exactement ce qu’il annonce. Contre : il ne fait pas plus. Vraiment contre : Monica Belluci. A éviter.

Bon, bah c’est la grosse boucherie du début à la fin. Pas grand chose à rajouter. Le héros invincible (c’est franchement pratique d’éviter les balles) tue à qui mieux mieux et de plus en plus sans fin sans fin (ah non qu’une fois sans fin en fait, mais je me laisse entrainer par la répétition). Les méthodes pour tuer sont de mieux en mieux, mention spéciale pour la simulation interactive de robot-mixer-géant avec des pales d’hélicoptère. Bien sur, il y a Monica Belluci. Jamais belle et franchement moche, elle repousse ici les limites du repoussant, on voit même ses seins des fois, bref c’est atroce. A louer en DVD peut-être (j’ai dit louer hein), mais certainement pas au cinéma.