La vengeance dans la peauCritique express : Egale aux deux premiers opus, la fin de cette trilogie ne déçoit pas tant la recette a gardé de son punch.

La vengeance dans la peau fait partie de ces nouveaux films qui innovent en ne proposant plus des héros invincibles représentant le bien. Ici, tout est plus flou, plus gris, et surtout moins super-héros-que-même-avec-trois-balles-dans-le-buffet-je-fais-un-marathon, mais un peu quand même (enfin surtout plus que dans les deux premiers). Sinon, Bourne est toujours aussi en rogne après les vilains qui l’ont formés et lui ont tout pris, toujours une traque aux quatre coins de la planète pour un final en face à face. Fort heureusement la trilogie s’arrête là, parce qu’en fait on sent venir la répétition. Mon préféré des trois restera sans conteste le premier, même si l’héroïne est parfaitement détestable, heureusement elle meurt dans le deux, ouf ! Sur le plan technique, la vengeance dans la peau abuse beaucoup trop de la caméra épaule, au bout de vingts minutes on a vraiment mal à la tête (c’est peut-être aussi à cause du McDo, c’est jamais très bon ces choses là). Le scénario est quand à lui pas mauvais, sans trop de fioritures ni de rebondissements qui font complètement folko la plupart du temps. Pour conclure, je dirais que si on a aimé un des deux premiers, il faut foncer, sinon, il faut s’abstenir, tant la ressemblance est frappante.

99 FCritique express : Se voulant une satire de l’univers de la publicité, le film ne réussi qu’une débauche de drogue et de vomi. A éviter.

J’attendais beaucoup de ce film. Il faut dire que moi même je suis un fan assez distingué des publicités. Comme vous le savez tous, je ne regarde jamais (dans le sens de jamais, pas dans le sen de pas souvent) la télévision. Il faut dire que mon cerveau souffre trop, et c’est rapidemment insupportable. Pourtant, il existe une exeption à cette règle : les publicités. J’adore voir à quel point les publicitaires peuvent traiter d’abruti les téléphiles. Ce qu’il y a de mieux, c’est qu’ils en redemandent ! Enfin bref, j’étais bien jouasse qu’un film partage mon point de vue. Mais en fait, au lieu de quelque chose de bien fait et de cynique à souhait, on se retrouve dans du gros n’importe quoi, avec plein de drogue surtout. En fait, c’est plutôt un film sur la drogue et ses méfaits qu’un film sur la publicité. Cela déresponsabilise complètement le protagoniste principal, ce qui est bien dommage. On le voit se faire trimballer à droite et à gauche, sans vraiment savoir si il est conscient ou dans son trip. Moi ce que j’aurais voulu, c’est un type bien dans sa peau, qui déchire les autres mecs sans scrupules, et qui l’assume du début à la fin. Ca, ça aurait fait réfléchir. Mais mettre la drogue, la séparation dans l’histoire, c’est pour finalement que le film soit acceptable pour la masse informe des spectateurs, celle là même qui regarde les publicités avec un oeil bovin avant le téléfilm du jeudi soir. C’est bien dommage un bon film qui se retrouve complètement baclé. Quelques bons moments à retenir sur la pseudo investigation du milieu publicitaire, mais sans plus.

SickoCritique express : Édifiant sur le système de santé américain, le film fait parfois un peu trop jouer la corde sensible. A voir.

Michael Moore a toujours été adepte de la fin justifie (un peu) les moyens. Du coup, pour sortir ses compatriotes de l’inertie et de la merde qu’est leur système de santé, il n’hésite pas à plonger dans le cliché larmoyant. Donc on voit des pauvres mamans qui ont perdus leur p’tit, un mec que on le voit tellement que en vidéo que c’est louche quand à sa santé actuelle (je sais, c’est pas bien de se moquer des morts, mais j’ai aucune morale), etc… Bon, je pense que ces passages sont strictement réservé à l’audience américaine ou américanisante (sans coté péjoratif) qui est friande de ce genre de passages mièvres à souhait. Reste que pas mal de passages sont intéressant, par exemple quand on voit que les hôpitaux jettent leurs malades dans un taxi afin qu’ils les déposent comme des déchets dans la rue, ça fait un peu froid dans le dos… En tout cas je me suis bien promis de ne pas tomber malade aux états unis. S’en suis une comparaison avec les autres pays, où tout semble rose… Mention spéciale pour la France bien sûr, où c’est carrément tellement le pied qu’un couple moyen gagne 7000€. Là où ce couple fait fort (dans l’hypocrisie) c’est que la femme ose déclarer que c’est les légumes sont budget le plus gros sur le mois ! C’est sur avec tout les poireaux qu’elle s’enfile cette salope ça doit douiller… Enfin bref, ce sont des laches sales et gerbants, on va pas les refaire. Un passage par Londres aussi où j’envisagerais déjà plus de tomber malade. Ce que j’ai trouvé beau, c’est un ancien politique qui déclare : « Lorsque les gens sont bien nourris, en bonne santé, éduqués et responsables ils se rebellent. » Ce qui est assez vrai je trouve…

Bref, le film n’est pas transcendant en soi, mais permet d’avoir un bon aperçu des différents systèmes de santé de part le monde. Il faut bien entendu prendre du recul par rapport à l’image.

TransformersCritique express : Creux et sans intérêt, le film ne se rattrape que par les effets spéciaux. A éviter.

Transformers est des ces films qui se révèlent être exactement ce qu’il paraissent. Dans le cas qui nous intéresse, une magnifique démonstration de la part des infographistes. De la part du réalisateur, on du mal à ne pas croire que c’est un amateur, tant le film est bourré de cliché vu et archivu. On notera au passage la pub absolument gerbante pour eBay en plein milieu du film. Incroyable. L’humour CM2, pipi caca zezette est bien présent tout au long du film, vous pouvez vous rassurez vos chères têtes brunes pourront se bidonner (comment c’est du vécu ?). Le scénario est tellement petit que le sous-titre du film le décrit de manière complètement exhaustive (notre guerre – leur monde). C’est chouette comme ça on se fatigue pas les méninges. Pour finir, même si c’est des robots de 50m de haut qui se battent en pleine ville, il n’y aura pas un seul mort civil pendant toute la séance. D’ailleurs c’est bien marrant, on voit un robot gros comme trois immeubles qui tombe, et là miraculeusement les gens se retrouvent dispersés autour de lui. C’est beau, non ? Autre point bien marrant. Tous les « bléssés » remuent pour bien montrer qu’ils sont pas morts. Oui, je veux dire, logique, j’ai cinq côtes brisées, les jambes en miettes, donc, au lieu de rester bien tranquille par terre, non, je geints comme une merde en me balançant de gauche à droite. Voilà comme je me suis retrouvé victime du syndrome « je ris tout seul dans la salle » (je dois vraiment être un sale con, j’ai pas rit quand le monsieur il était tout nu). Bref, la fin explose tout les records de clichés, avec le mec bouteneux qui se fait la bombasse sur le capot et sous le regard bienveillants des robots qui se sont dit qu’ils partaient-ah-bah-finalement-non. Donc si vous aimez les effets spéciaux… peut être… sinon il y a mieux.

RatatouilleCritique express : Bien ficelé et cuisiné à point, ratatouille saura convaincre sans peine les amateurs de cuisines et les autres par la justesse  de son ton. A voir.

Surprise de l’été 2007 ! Ratatouille est un film bien meilleur qu’il n’y paraît au premier abord.Il faut dire que la bande annonce à de quoi en dégouter plus d’un. Soyez rassurés : le film est vraiment bon. Premièrement, il impose un rythme vraiment rapide et ne s’appesantit pas sur les détails inutiles. On suit donc sans ennui les aventures d’un rat qui devient cuisinier. Ce qu’il y a de bien, c’est que l’enthousiasme du rat pour la cuisine est vraiment communicatif. D’ailleurs je déconseille d’aller voir ce film le ventre vide, c’est un vrai supplice tant on bave devant la cuisine. Ensuite, le film reste frais sans tomber dans le mélodramatique, et réaliste tout en préservant une part d’imaginaire et de loufoque. Bref c’est très équilibré et digeste (ou je sais je fais que des allusions à la cuisine, ça a été déjà fait dix mille fois pour ce film, blablabla… je m’en fous). Un film donc à aller voir d’urgence au cinéma (en ayant mangé je le rappelle) !

Mise à prixCritique express : Devant être l’apologie de la boucherie jouissive et explosive, le film ne sera qu’une succession de mini scénettes assez peu convaincantes. A éviter.

La bande annonce, fort alléchante, nous promets monts et merveilles d’affrontements entre grosses pointures, avec moults rebondissements. La réalité du film sera tout autre. D’une linéarité sans nom, l’histoire se déroule finalement bien lentement  pour ce qui est censé être un film d’action. De plus, le scénario, si il tente la confusion pour simuler la richesse, se révèle être bien plat et bien creux. La fin est devinée tellement à l’avance qu’elle ne sert plus qu’à nous faire perdre notre temps. Un des gros points noirs du film est que les protagonistes ne se retrouvent pas pour un point d’orgue (ou des points d’orgue), dans un affrontement final où chacun abats ses cartes et où l’on compte les points. Non, là c’est plus du DOA, je veux dire un tournoi par paire avec élimination directe. Forcément à la fin il y a moins de monde. Bref, c’est tout moisi. Le jeu des acteurs est quand à lui désastreux, on ne croit pas une seconde aux brigands et autre arracheurs de têtes. C’est trop surjoué, du coup c’est pas crédible deux secondes. A part cela, rien à dire sur ce film, si ce n’est qu’il est raté et bien raté par rapport à ce qu’il aurait pu être. Dommage.

You kill meCritique express : Partant d’un bon principe, le film traine trop en longueur. A éviter.

Se situant dans l’univers de la mafia, le film reprend les thèmes des films comiques avec des mafieux : un tueur à gage, suite à une boulette, se retrouve projeté dans un cadre tranquille pour lequel il n’est bien évidemment pas du tout adapté. Il doit donc s’adapter avec plus ou moins de bonheur. Hélas, le film ne fait finalement que peu de passages comiques, se concentrant sur les difficultés de sortir de l’alcoolisme (à croire que le réalisateur est un ex-alcoolique). Les acteurs, sans être mauvais, sont assez peu attachants. Le défaut de diction (du moins dans la version française, mais je pense que c’est fait pour coller à la VO) du tueur à gages est assez insupportable au bout de dix minutes. L’happy end arrive sans surprises et sans rebondissement. Ce qui nous laisse au final cette impression de platitude tout au long du film. Pour un scénario de genre, plus d’épices était la règle à respecter.

Les Simpson - le filmCritique express : Finalement moins décalé et original que ce que l’on aurait pu attendre, le film n’en reste pas moins agréable à regarder. A voir.

Forcément, pour le film des Simpson, on s’attend à du gros, du lourd mais surtout du fun. Au final, je pense que c’est ce qui manque le plus à ce film. Il y a trop de non-action, de plan niais (normalement dans les épisodes c’est à la fin). Après, cela ne veut pas dire qu’il faut jeter le film à la poubelle, loin de là. Par exemple, les trouvailles avec le cochon sont excellentes. Mais pourquoi le faire disparaître aussi tôt dans le film ? Autre problème : A force de vouloir faire figurer tous les habitants de Springfield dans le film, cela ressemble à un gros bordel et aucun n’a un rôle significatif. Du coup ça part dans tout les sens, il y a assez peu de trame « construite », et on se retrouve avec une successions de sketchs qui n’ont que peu de rapports les uns avec les autres. Certains sont hilarants, d’autres très approximatifs… Il n’y a qu’un seul Itchy&Scratchy ! Scandale. En résumé, ce qui manque à ce film, c’est la grandeur que l’on attend d’un film par rapport à un épisode. Du coup on se retrouve avec un super épisode… C’est pas désagréable mais ça aurait pu être beaucoup mieux.

Dead Or AliveCritique express : Culs. Seins. Salopes. Nichons. Voilà le résumé de ce film, et j’en rajoute. A éviter bien sur !

Ouiiiii. Je l’ai fait. De mon propre gré, avec ma propre force, avec mes propres jambes, je suis allé voir DOA (qui se prononce d’ailleurs déauha, j’étais mort de rire, ça me fait penser à un parfum). Coup de stress. Quelqu’un va me voir, me reconnaitre ! Non ! Je vais être à jamais discrédité ! Je me rue vers les bornes automatiques, hop tac tac mon billet est près, 4 à 4 je monte les escaliers, un coup d’oeil furtif aux alentours, et je me jette dans la salle de cinéma. Ouf !

Un petit coup d’oeil à la salle, remplie de kékés : parfait ! C’est justement le type de public, genre gros con niais, qu’il me faut pour apprécier le film à sa juste valeur. Mon voisin bave déjà d’excitation sur sa banquette. Bref, le film commence. Dès les premières images, saturées à mort, et les premiers dialogues, je sais que le film ne me décevra pas. Première réplique :

« Princesse Kasumi, votre frère est mort. »
« Avez-vous vu son cadavre ? »
« Non. »
« Alors il n’est pas mort. »

Oh putain ! Comment tu l’as mouché ! Trop forte kasumi. Autre détail intéressant révélé par les toutes premières secondes du film : le doublage sera à chier. Passons au recrutement des salopes pour le tournoi de DOA. Kasumi (qui est habillée de lourdes étoffes en synthétique) s’échappe de son château en défiant les lois de la physique et surtout en cachant habilement sous ses habits un mini deltaplane (mais, pourquoi étais-je le seul à rire à ce moment ?). Alors qu’elle plane dans les airs, un shuriken, surgit de nulle part, « fwhouwhouwhouwhouwhou« , lui arrive dans les mains. Probablement que les organisateurs avaient affrétés une flotte complète d’avions qui tournaient autour avec des shurikens au cas où. Mais passons je suis mauvaise langue.

Deuxième recrutement : Une grosse salope (c’est l’héroïne numéro deux) dans sa chambre d’hôtel arrive à échapper à la police grâce un bien ingénieux stratagème : pendant que son soutien gorge et un pistolet font l’aller retour vers le plafond (à la même vitesse, hein), soit pendant environ 2 secondes, elle mets KO deux mecs, va pisser, se faire une bière et j’en passe. J’en rajoute peut être un peu, mais là encore, je ne comprends toujours pas pourquoi l’assistance se muait en « hooo » et pas en « hahaha ». Alors qu’elle fonce à environ 150km/h dans la ville, un « shuriken magique » la rattrape et l’invite.

Troisième recrutement : Une grosse salope (c’est l’héroïne numéro trois) se fait dorer au soleil. Arrivent des méchants pas bien malins (et très moches) de s’en prendre à l’héroïne (on nous le fait bien comprendre). Ils s’en iront bien dépités. Un shuriken magique surgit de l’eau et l’invite.

S’ensuit un comique passage de présentation des autres concurrents, puis d’un autre comique passage où les filles, pas super super douées avec leur parachutes, sont obligées de s’entraider pour grimper à un bâtiment sans escalier (qui pullulent de nos jours, scandale). Elles deviennent alors les plus grandes amies du monde, et sont très complices. C’est normal, leur QI de 0.2 vient d’entrer en résonance.

Le méchant fait alors son apparition. Facile de le repérer, c’est le seul personnage du film qui n’est pas jeune et beau. On devine tout de suite qu’il a un vilain plan machiavélique lorsqu’il injecte des nano-robots aux concurrents (la technologie c’est mal).

Je n’épiloguerais pas sur les combats, tous plus ridicules les uns que les autres. Ca bastonne comme une merde, le coup favori étant le coup de pied éviter puis re coup de pied en contre attaque etc… Jamais, mais jamais il n’y aura une goutte de sang. Non, pas de sang. A peine de la sueur de temps en temps, mais très peu.

Pause Beach Volley. La caméra en profite pour descendre de 40 bons centimètres, elle ne les regagnera jamais.

Arrive la fin, grandiose. On découvre que le méchant est un méchant, et qu’il a un plan vilain : utiliser les nano robots pour enregistrer les techniques de combats, puis les revendre à des puissances étrangères ! Trop vilain le monsieur, punissons le par la mort ! Mais non je rigole, il est encore plus méchant que ça. Il a tué le père de l’héroïne numéro 4 (quelle grosse salope celle là) parce qu’il s’opposait au projet. Il a tué quelqu’un, donc on le tue. C’est facile la justice dans DOA. Parce que de toute façon, à part le méchant, c’est tous rien que des gentils qui se battent pour l’amour du combat.

Voilà, le méchant disparait dans les flammes et on a bien rit (enfin moi surtout, les autres hurlaient plus comme une meute de singes à la moindre apparition de fesse, autant dire que c’était courant). Un mot des effets spéciaux : avec Windows Movie Maker, toi aussi fait des films ! C’était à peu près le niveau. Mention spéciale pour l’explosion de la fin, ridicule au point de se demander si cela n’a pas été fait par un stagiaire sous payé.

Autre détail amusant (ce film en regorge) : tout les héros, mais tous, se maquent pendant le film. On ressort avec une belle flopée de couples fraichement formés. Bien entendu, personne n’est amoureux de la (ou du) même, c’est bien fait. Heureusement qu’ils étaient en nombre pair sur l’ile. Mention spéciale pour le couple le plus improbable de l’année, l’informaticien tout nul tout moche se retrouve à tringler la grosse bonasse héritière parce qu’en fait il en était amoureux depuis très longtemps et ça, respect, se branler pendant 5 ans sur un écran pour se taper la vraie ensuite, c’est pas donné à tout le monde.

Pour finir le descriptif de cette sous merde que l’on ose appeler un film, l’humour est omniprésent. Exemple : « Dis kasumi, hier avec hirohito c’était trop chaud… » (visage de kasumi qui réalise un simulacre de ‘je suis pas contente’) « Maiiiss nooon euuuh, je rigole, en fait t’es amouuuureeeeuse, kasumi elle est amouuureeeuuseeuh ». Ouah. Humour niveau CE2, pas mal. Donc il y en plein, mais que du CE2. C’est un peu triste parce que j’aurais aimé plus de variations, avec du CP, de la sixième etc…

Bref, ce film gros caca a répondu à toutes mes attentes et démontre brillamment l’ensemble des choses qu’il ne faut pas faire. J’ai tenté de faire de mon mieux afin de décrire l’indescriptible, mais c’est difficile, tant tous les détails nous rappellent que c’est une sous production à destination des gens qui font glouglou dans leur tête. En guise de final, je vous propose de réinterpréter, après visionnage du film, quelques citations des actrices prises sur le site officiel (qui est à mourir de rire):

  • Helena: « Ce film est un vrai plaisir pour les yeux ». Mais je veux bien te croire, je veux bien te croire ! D’ailleurs que serait-il d’autre ?
  • Christie: « J’ai du me couper les cheveux et me teindre en blond, et c’est vraiment comme un conte de fée ». Évidemment ! Tu avais déjà le QI, manquait plus que la couleur…(attention ceci est une blague raciste et sexiste. En fait les blondes elle ont un gros QI.)
  • Tina: « Je crois qu’à notre époque c’est cela qui définit les femmes. Elles sont à la fois sexy et indépendantes ». Tout à fait l’image de la femme objet que cherche à faire passer le réalisateur.
  • Kasumi (la femme limande): « Les personnages sont vraiment fascinants. Nous avons tous des couleurs de cheveux différentes ». Ouah putain ! Clair que c’est fascinant ! Eh ! Regarde ! Moi j’ai des lacets et toi des scratchs ! Faisons un film !

Bon, bah ça c’est fait. Reste plus qu’à vous dire au revoir les petits loups ! Heureusement que x2b4 est là pour rétablir l’équilibre face à des blogs corrompus, qui, je cite, trouvent, « ce film Dead or Alive pas si raté que ça ». Pas si raté ? On a pas du voir la même chose… A noter que ce vil blog utilise une police microscopique pour distiller son message de la manière la plus insidieuse qui soit.

Hot FuzzCritique express : Totalement délirant et décalé, le film fonce à 100 à l’heure dans les délires les plus fous. A voir !

Ils remettent ça. Après le très bon Shaun Of The Dead, voici l’excellent Hot Fuzz ! Un mot du scénario : le meilleur flic d’Angleterre (sa présentation au début du film est hilarante) fait de l’ombre à sa section. Il se retrouve donc muté dans une bourgade paumée et sympa, où il découvre les flics couleur locale… bourrés et pas très motivés. Forcément, le meilleur flic avec les pires, ça fait des étincelles. A commencer par le rétablissement de la « loi » dans le patelin. Cette première partie du film nous mets en jambes, avec des situations cocasses comme la chasse au cygne & autres. Mais, sous l’apparente tranquillité du village, se cachent des meurtres accidents très troublant. Hélas, notre superflic est le seul convaincu de leur cause non naturelle. Je n’en dévoile pas plus, mais les « accidents » sont tous plus fous les uns que les autres. Pour finir en beauté, il faut sévir ! Le final est tout simplement magnifique. On revisite le village comme dans la première partie, mais avec un tout petit peu plus de « muscles ». Je n’en dit pas plus pour ne pas gâcher la surprise. Le jeu des acteurs est excellent, avec des mimiques, des yeux perçants de flic vraiment bien joués. Les vannes fusent à tout va, ce qui rajoute encore du fun dans un film qui en est déjà bourré par ailleurs. Le scénario est lui aussi tout à fait délirant d’ailleurs. Enfin, les références aux autres films d’actions sont nombreuses, hélas ma culture étant limité sur ce point là, je pense en avoir loupé pas mal.

Bref, ce film c’est de la bombe ! A part si vous êtes mourant dans votre fauteuil, il faut foncer aller voir ce petit bijou d’humour et de fun décontracté. Un must !

Harry Potter et l'ordre du PhénixCritique express : A réserver aux fans des précédents films, cet opus s’enfonce encore un peu plus que les précédents. A éviter.

Harry Potter, ça a toujours été moins bien en film qu’en bouquin. Bon, ça c’est un fait. Mais comme la qualité des bouquins va en se dégradant (lire: un nouveau cheat code à chaque livre, le voyage dans le temps, l’invisibilité, la pièce qui fait tout ce que l’on veut, les pouvoirs de plus en plus fumés etc… ), les films deviennent franchement limite. Limite qui est dépassée avec celui-ci, parce bon, pour parler en termes magiques, on se fait quand même chier raz-la-baguette. Harry fait son kéké, Ron fait sont kéké, hermione on la voit pas, les autres protagonistes (qui sont pourtant dans le bouquin) disparaissent mystérieusement derrière les gros plans du visage de Harry (la magie ça ne s’explique pas, sauf grâce au faignantisme de l’équipe de production). Bref, on  en a un peu marre de les voir ramener leur tronche à tout bout de champs (aux trois principaux). Reste qu’au niveau du scénar, c’est pas facile facile de résumer des tomes de plus en plus gros dans des films à la durée limitée. Eh bien là, c’est raté. Si on  a pas lu le livre, franchement on comprends rien, ça part en live dans tout les sens, c’est décousu, il manque des gros détails (je ne spoile pas) et ainsi de suite. Les effets spéciaux sont juste juste, mais il n’y en a pas beaucoup. Non, la vraie réussite de ce film, c’est d’arriver à nous faire détester une espèce de pimbêche en rose. C’est assez fabuleux : une minute après l’avoir vue, l’ensemble de l’assistance était prise d’une irrépressible envie de lui fracasser la tête contre un mur, à répétition pour être bien certain de l’effet souhaité. C’est tout l’avantage du cinéma par rapport au théâtre, où cette pauvre actrice n’aurait hélas fait qu’une seule (et courte) prestation. Bon bref, on la hait à mort, et c’est tant mieux parce que c’est comme ça dans le livre aussi. Pour le reste, c’est tellement peu folichon qu’on se dit que plus de 2h pour ça c’est légèrement abusé.

Raisons d'etatCritique express : Film hyper lent et hyper mou, on assiste à un concert de violon illustré par des plans fixes. A éviter.

Le principe du film peut paraître bon, avec un fond de contre espionnage, de faux semblants, de surprises et tout. Il n’en est rien. Premièrement, on devine tout mais absolument tout tellement certains plans de caméras sont appuyés. Deuxièmement, la lenteur du film est franchement insupportable. En gros, l’action se résume à ça : plan fixe dans une pièce, sur un visage au premier plan. Le mec dit quelque chose. Gros séries de violons qui font pleurer les niais, puis pause. Changement de visage. L’autre mec dit aussi quelques chose. Violons. Rince&repeat. Atroce et douloureux, pas étonnant que ce film aie la palme des départs anticipés que j’ai vu au cinéma. Pour rendre le film plus « dynamique », c’est des flashs backs dans tout les sens avec une action découpée. Si ça donne mal à la tête, ça ne complexifie pas l’intrique tant elle est triviale. Bref une bonne tranche de vie de perdue avec ce film. Il faut l’éviter et vite !

Die Hard 4 - Retour en enferCritique express : Bourrin et jouissif, cette suite de Die Hard ne dément pas les trois premiers opus. A voir.

Quand des vilains méchants veulent mettre l’Amérique (avec un grand A) à genoux en piratant l’ensemble de leurs systèmes informatiques, on fait appel à qui ? A Bruce ! Bruce il est pas content parce que sa fille elle ne fait rien que de se faire sauter par plein de mecs, alors il est très vénère quand on lui tire dessus. Bilan, il va bien déchirer tout le monde (d’ailleurs il arrête pas de le répéter dans le téléphone-satellite que je reprogramme avec un doigt). Bref, ça tronche, ça explose, Bruce en pleine forme ! Le faire valoir n’est pas mal non plus, mais un peu en retrait je dirait par rapport à la très bonne performance de Samuel L Jackson dans le 3. Sinon, le scénario est devenu complètement invraisemblable, avec des approximations informatiques que c’est lol, des avions de chasses qui peuvent faire l’hélicoptère mais c’est pas grave, Bruce avec un camion il nique l’avion (trop balèze). Comme dans tout bon Die Hard, les méchants arrivent un par un sur Bruce pour qu’il puisse les gérer comme il se doit (par exemple en les envoyant dans le broyeur à glace). Donc au final, ça n’arrête pas, sauf avec la « happy end » obligatoire ou le hackeur barbu se découvre de la testostérone pour la fille de son sauveur (hyper-curieux, moi franchement je m’y attendait pas ! La suprriiiise).  Un bon film donc, à aller déguster au cinéma pour avoir les gros hauts-parleurs.

PersepolisCritique express : Bien fait et pas mélodramatique, un vrai joyaux de compréhension et de tolérance. A voir.

4 étoiles presse, et 4 étoiles spectateurs, ça cache quelque chose. Et ce quelque chose, c’est un excellent film. Pas fan à priori, c’est en convaincu que je ressort de la salle. Vraiment bien foutu,  le film évoque tout sans tabou mais sans mélo, ce qui permet d’avoir quelque chose de très digeste sans être gnangnan. De plus, l’animation et le style de dessin (simpliste mais très fluide) servent vraiment bien le récit. Le seul petit « reproche » que l’on pourrait faire est le point de vue uniquement autobiographique de l’entreprise, mais final c’est vraiment pour trouver quelque chose à reprocher que l’on va chercher par là. Le film s’adresse à tout les âge et à toutes les éducations. Je ne dévoile rien du film pour laisser le plaisir aux spectateurs qui vont aller voir ce film. C’est bien simple, dans ma salle, je n’ai vu que des gens qui ont aimés. En plus, ce film pourrait avoir l’effet positif d’ouvrir les yeux à certaines catégories de personnes… A voir et vite ! Un succès lancera sans nul doute d’autres film sur les traces de celui-ci. Espérons que la qualité soit la même…

Ocean's 13Critique express : Pas de surprise, le club men only récidive dans le casino. Ca flambe, c’est impossible mais pas désagréable. A voir.

On prend les mêmes et on recommence. Archétype même du film à fric, Ocean’s 13 revient aux sources avec un décor dans Las Vegas. Cela sert de prétexte au clinquant et à la bimbo légèrement vétue, et à la débauche comme on s’attend à en voir. Le sysnopsis lui, ne s’embarrasse plus de vraisemblance depuis le Ocean’s 12. Là on vire de plein pied dans le grand n’importe quoi, la poudre magique qu’on verse dans la pâte des dés pour les piper, les machines électroniques en tout genre qui peuvent faire le café en plus de hacker le pentagone, bref, on cherche même plus et on gobe sagement. Toutefois la prestation globale se laisse regarder. Les différents acteurs s’amusent et font les clowns avec leur déguisements à deux euros (bien sûr personne ne les reconnait, trop fort !) et vont arnaquer des millions et des millions pour venger leur pote, parce que l’amitié c’est important dans la vie (surtout quand on est un truand). Au final donc cela se laisse regarder, même si cela ne pisse pas très loin. Par contre, certains gags sont totalement dénués d’humour, où alors avec des références tellement cryptiques qu’elles resteront une énigme pour le spectateur. Mais au final, les « gentils » gagnent. Ouf !

SteakCritique express : Le nouveau Eric&Ramzy est tellement à chier qu’on se demande si c’est bien eux. A éviter.

Que dire que dire… C’est avec un espoir certain que je me rendis à la scéance de Steak. Etant plutôt convaincu par les précédents films d’Eric&Ramzy, et par le synopsis du film, je partais confiant. C’est une douche froide brutale qui m’attendait. Le film met une éternité à démarrer, en fait, jusqu’au générique de fin si on y réfléchit bien. L’ensemble de la prestation est une lente agonie de l’humour, de bon goût ou non. Rien, mais je dis bien rien, n’est drôle dans ce sous-film qui croit que l’on peut écrire des répliques au hasard et que cela sera marrant. On a l’impression qu’Eric&Ramzy se sont dit qu’à force de dire des conneries à l’écran, certaines seraient drôles. Et bien non, c’est raté. « L’humour » est totalement déconnecté de quoi que ce soit, alors forcément ça fait moins rire. Un exemple parmi tant d’autres : dans le futur, on boira du lait. Non mais vous vous rendez compte ? Du lait ! Trop marrant comme blague ! Autre exemple : une espèce de jeu débile où il faut deviner le résultat d’une opération mathématique pour se faire frapper avec un batte. Mais d’où est-ce que ça sort ? Trop bidonnant ! Etc etc… Bref, rien n’est drôle. Pire encore, la prestation des deux protagonistes principaux et totalement à chier, dans le genre propre. Textes racontés, pas de complicité, pas de répartie, c’est d’un mou… D’ailleurs le virus de la mollesse s’étant aussi aux autres acteurs. Le futur selon Eric&Ramzy, c’est lent, trèèèèès leeeeennnt. Le reste du film, que cela soit la bande son où l’image (pourquoi avoir fait un décor américain ?) finissent d’enterrer ce qui restera dans les anales comme une bonne grosse bouse bien propre.

Bande de sauvagesCritique express : Sans prétention, ce film sur des quinquagénaires motards et gaffeur arrive à nous faire passer un bon moment. A voir.

Ayant au départ un à priori très négatif sur le  film à cause de l’affiche, je me suis finalement laissé tenté par la bande annonce et les critiques spectateur. Oh, il ne faut pas s’attendre à un grand film, d’ailleurs il ne joue clairement pas dans cette catégorie. Non, c’est plutôt le style comédie gentillette qui convient pour décrire ce film. Les gags ne sont pas tous convenus, même si ils sont parfois un peu répétitifs (notamment avec le policier). Néanmoins, les changements de décors et de situations, combinés avec les gaffes des protagonistes apportent suffisamment de fraicheur pour que l’on ne s’ennuie pas. Le jeu des acteurs est assez bon, sans transcender leur talent tout de même. Mais au final, on ne voit pas passer le film que l’on est déjà à la fin. On a bien ri et on ne regrette pas la séance. A aller voir pour passer un bon moment mais pas plus.

Shrek le troisièmeCritique express : Léger et emporté, ce troisième opus convainc et fait rire sans discontinuer. A voir.

J’appréhendais un peu je dois dire ce troisième opus de Shrek. Il fautdire que le numéro deux ne m’avais que moyennement convaincu, donc le troisième, linéairement parlant, devait encore être pire… Fort heureusement il n’en est rien. Le film repart sur les mêmes personnages que le deux sans en rajouter des masses, ce qui est heureux car les personnages rajoutés sont insipides (notamment les princesses, sous exploitées et assez peu marrantes). Le seul qui se détache du lot est Merlin, complètement hallucinés aux champignons qui nous sort des phrases complètement hors propos genre « Je suis une mouche qui pète ! Prout prout prout » et autres. Pour le reste, on a surtout le droit à une juxtaposition de micro scènes sans vraiment de scénario ni de continuité dans l’action. Pour autant on ne s’ennuie pas, tant ces micros scènes sont truffées de blagues, minigags et autres bouffonneries. J’irai même jusqu’à dire que l’absence de scénario à permis aux réalisateurs de se lâcher complètement. A partir de là, c’est du gros live à chaque connerie. Mention spéciale pour le cauchemar de Shrek avec les gamins, j’étais plié en deux tout du long. En bref, aucun risque avec ce Shrek 3, c’est du tout bon et c’est actuellement au cinéma.

Boulevard de la mortCritique express : Du Tarantino pur et dur avec ce film délirant sur les voitures et les pétasses. A voir.

Tarantino nous signe ici un film complètement jeté sur des grands et des grandes malades qui prennent leur pied à faire nimp en voiture. Ca c’est la partie « action » du film. Car il y a aussi comme d’habitude, la partie « parlotte » du film où les filles nous déblatèrent des conneries à n’en plus finir qu’on se demande vivement qu’elles crèvent. Après on aime ou on aime pas. Moi personnellement cela ne m’a pas dérangé, c’est bien le genre de dialogues débiles que je m’attends à entendre pendant un Tarantino. Et puis après ces longs dialogues, ça tronche… C’est d’autant plus violent que l’action était inexistante avant. Par contre, pour la seconde partie du film, j’aurais quand même quelques reproches à faire à la crédibilité de la poursuite en voiture. Je ne dévoilerai rien, mais à un moment, il est très probable qu’un bon coup de frein aurait opportun… D’autant plus que c’est une professionnelle du volant qui conduit la voiture. La fin est absolument jouissive avec une bon gros massacre comme on est les aime. Les acteurs pour leur part sont assez bon, même si leur personnages sont parfaitement détestables. Dommage que le film aie été coupé en deux pour la version européenne et que du coup il n’y a pas les « fausses » bandes annonces entre les deux films. Enfin on verra si elles sont incluses dans le DVD…

88 minutesCritique express : Trop confus et à la fois simple, on se lasse rapidement de voir Pacino téléphoner. A éviter.

88 minutes c’est type même de film où le scénario et le jeu d’acteur fait tout. Autant le dire tout de suite : aussi bien l’un que l’autre sont à chier. Commençons par le commencement. Al Pacino (dont j’ai oublié le nom dans le film) reçoit un appel anonyme mais néanmoins menaçant lui annonçant qu’il lui reste 88 minutes à vivre. Comme il a lu le script et qu’il sait que c’est rien que du pipeau, il s’en branle comme d’un troisième couille et dit à son interlocuteur d’aller se faire raser le pubis si il est pas content. Forcément après ça il y a plein de meurtres, il se fait menacer de toutes parts (voiture qui est éclatée etc…) donc il commence à prendre ça un peu au sérieux mais pas trop. On sent vraiment qu’il en a rien à battre de crever (on se demande bien pourquoi d’ailleurs ?). Et puis, les incohérences se succèdent, mais surtout la plus grosse : sa voiture explose (voiture piégée qu’il calcule à dix kilomètres parce qu’il est balèze) ! Mais comment ? Il était pas censé mourir au bout de 88 minutes exactement ? Gros n’importe quoi oui… Ah mais non suis-je bête, le criminel avait prévu qu’il calculerait la voiture ! Mais bien sûr… Après ça part complètement en live, avec non plus des incohérences dans le scénario, mais carrément des plaies béantes qui suintes la bêtise des scénaristes. Surtout la fin (que je dévoile pour être bien sûr que vous n’irez pas voir le film) : la fille (qu’on a calculé à 30 kilomètres comme étant la criminelle, mais pas le psychologue de fou, hein) se dévoile complètement, avec des cordages et tout en plein milieu d’un immeuble. Réplique d’Al : « ça vous dérange pas de plonger pour lui ». Réponse : « Si c’est ce qu’il veut, je serais heureuse de mourir pour lui ». Hein ? Mais comment ? T’est son avocate (au criminel calculateur et vilain car à la mâchoire carrée) pauv’ conne ! Tu crois qu’ils vont pas faire le rapprochement non ? Carrément à l’Ouest la fille ! Et puis cette histoire de call-girl qui séduit Pacino pour avoir des empreintes digitales et des traces de spermes, une brillante idée ! D’autant plus cette idée franchement géniale suppose aller chercher (tranquillou) le sperme chez la call girl, la tuer, ensuite aller chez une autre étudiante, la tuer aussi, et mettre le sperme et les traces dedans. Le truc qui se voit pas quoi. Et puis les heures des morts, les médecins légistes ils sont à l’Ouest bien sûr, c’est pas comme si ça donnait un alibi béton au psy. Bref, rien à voir du coté du scénar, c’est bien à chier dans les règles. Le jeu des acteurs, probablement jaloux de la colique que nous engendre les scénaristes, ne veut pas être en reste. Surjoué, sousjoué, je sais pas, en tout c’est pas bien. Al Pacino joue comme si il connaissait la fin, que c’est lui le plus fort et que toutes ces gonzesses autour de lui, il s’en tapes 40 tout les soirs dans sa loge, alors t’est gentille mais rhabilles toi. Les filles (oui autre que Pacino c’est que des filles, même le garçon est efféminé, ça devait faire partie du « cachet » de Al) sont complètement potiches et soumises, la méchante se fait trop calculer, mais vraiment dès le début (genre « au secouuuuurs un-vilain-m’agresse-par-derrière-j’ai-rien-pu-voir-tu-me-crois-n’est-ce-pas ? Bien sûr que je te crois, ya pas un mec louche dans le parking mais je te crois). La grosse mascarade. Certains rôles sont là uniquement pour rajouter du « piment » à l’intrigue, mais en réalité, ce que ça rajoute, c’est surtout un cheveu sur la soupe. Aller, rassurez-vous les acteurs, vous m’avez aussi filé la colique.

Donc c’est bien beau toute cette critique, mais je commence à user mon clavier à un film qui n’en vaut pas la peine. Fuyez le et puis c’est tout !