Un film pas mal, qui arrive bien à maintenir la pression. La prestation des acteurs est tout à fait honorable, même si parfois c’est un petit peu surjoué. Seule la mère joue comme un pied, ce qui rend son personnage falot et peu crédible. Sinon, le scénario n’est pas trop baclé, même si, comme dans tout les films policiers, il comporte quelques incohérences. Mais il est possible de passer outre et d’apprécier ce film comme un bon policier. Quelques points à revoir : Déjà le méchant s’est fait violer quand il était petit et maintenant il est tout frusté et presque pédophile, c’est un peu faible. Ensuite, quelques points grossiers.[spoiler/Montrer le spoilerhttps://www.x2b4.com/Cacher le spoiler/]Par exemple, le méchant qui écrase le jouet de la petite fille, le fait que cela soit lui qui ait finalement tué la fille (quel besoin ? d’ailleurs à la place de la fille personne ne creverait dans la réalité, il lui suffit de se faire glisser sur deux mètres et elle ne meurt pas).[/spoiler]Donc on ne s’ennuie pas, on anticipe un peu, mais quelques points à revoir.
Catégorie : critique cinéma
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Hier au cinéma : The Holiday
Présenté comme l’archétype des comédies romantiques à Noël, ce film niaiseux et raté n’en prend que les mauvais cotés. Tout d’abord, il est trop long, trop mou, et surtout, pas assez drôle. Très peu de gags ou de situations marrantes. Trop de pitié (oh le petit vieux que je vais aider, oh les enfants qui ont perdu leur maman), ça dégouline grave… Bien sûr les ‘jolis’ avec les ‘jolis’, les ‘moches’ avec les ‘moches’. Il faut bien rester dans la logique des choses. Autre inoriginalité flagrante : ce film parle avant tout et surtout du monde du cinéma : c’est chouette ! Comme cela les scénariste peuvent sans problème parler de quelque chose qu’ils connaissent bien. Il faut arrêter l’auto-masturbation scénarisitique de temps en temps… Point notable : Cameron Diaz arrive à se rendre insupportable au point que l’envie qu’une mort accidentelle la saisisse lors du film devient de plus en plus pressante. Las, rien n’arrive si ce n’est l’happy end faisant gerber à tout va le frugal repas que l’on aurait pu – imprudemment – ingurgiter. D’ailleurs ce magnifique film me fait prendre conscience d’un problème d’actualité dans les cinémas modernes : pour des films pareils, ils pourraient prévoir des baquets à vomi, ça éviterait d’en mettre partout. Surjoué, surmou, surdégoulinant, surpasdrole, ce film est à suréviter.
Hier au cinéma : Jacquou le Croquant
Je vous propose de commencer par un adage : « Trop de violons, film trop long ». Adage qui gageons le ne remonte qu’à mon récent visionnage de cette lenteur qu’est Jacquou le Croquant. Eh oui, Jacquou c’est quand même sur 2h30 de film 1h de violons sur des superbes décors. Chouette, méga transcendant et tout, mais un tout petit peu chiant quand même. Et puis, avant d’être un film d’aventure, d’action, de rebéllion et d’héroïsme, Jacquou le Croquant c’est un peu « La vie de Jacquou » : Jacquou cours dans les champs, Jacquou a froid, Jacquou mange, Jacquou lave le linge, Jacquou fait les moissons, Jacquou utilise son zizi d’une drole de manière, Jacquou fait joujou avec des cochons etc… Bref Jacquou sous toutes les coutures, mais pendant ce temps l’action n’avance pas. Et quelle action ! Après maintes brimades de la vie, Jacquou se rebelle contre les vilains méchants (qui sont en noir, mais quuuelllllllle surprise !). Et paf ! Les méchants ils aiment pas ça, alors comme ils sont méchants mais aussi très joueurs, ils le jettent dans un puit (ou une sorte de tout à l’égout on ne sait pas trop). Non, ils ne le tuent pas. Pourquoi ? Eh bien il faut savoir que les méchants obéissent à un code de conduite des méchants, une sorte de ‘code’ qui ne leur permet pas de faire n’importe quoi. Par exemple, alors qu’ils sont sur de gagner, ils doivent expliquer tout leur plan diabolique au gentil, avant que celui avec un gros coup de bol fasse tout foiré. Là, c’est pareil, ils ont pas le droit de le tuer, parce que 1) c’est dans le script, 2) c’est pas fashion du tout. Non, ils le laissent pourrir dans le puit. Pas de chance, il se trouve que Jacquou s’accroche à la vie comme un pou au cuir chevelu et grimpe dans le puit, avant de trouver une espèce de trou bouché par des briquettes. Youpi no souci, il enlève les briquettes à la force d’un cure dent, et entreprend de ramper dans le long tunnel qui mène à une grille. Argh ! Une grille ? Mais que fait-elle là ? Je ne comprends pas bien… Mais si mais c’est bien sur ! En fait il se met à pleuvoir mais vraiment beaucoup, alors Jacquou va être noyé vivant ! Suspense (C’est cela oui…) ! Mais surtout… Comment peut-il être noyé vivant par un torrent déluvien alors qu’il n’y avait que quelques trous dans la roche avant qu’il ne passe ? Normalement la cave du mec est innondée ? Super crédible… Mais c’est pas grave, parce que Jacquou en plus d’être un baiseur du tonnerre fidèle et tout, il creuse à nouveau (mais un peu plus vite) et tombe dans la salle d’arme, ce qui lui donne l’idée d’un plan bien malin pour renverser le evil conte. Bien sur le plan marche, et après tout le monde il est content. Enfin, tout le monde sauf le spectateur, qui s’il rigole bien devant tellement de débilité, se fait quand même chier. Autre remarques en vrac: Jacquou ça marche par coup de pas de bol : son père se tue en prison (alors qu’il était innocent et tout), sa maman en meurt de chagrin en toussant et tout (oui le chagrin ça fait tousser), il se retrouve à oualpé dans le froid. Heureusement il est recueilli par l’ermite providentiel, présent dans tout les scénarios de films maintenant. C’est sans compter sur son deuxième coup de mal bol (de céréales, oui Jacquou le Croquant ça me fait penser à une marque de céréales) qui fait que l’ermite meurt le jour ou le evil méchant vient lui annoncer qu’il l’est plus, ermite (enfin prêtre, mais c’est pareil). Ah oui et puis il se fait tabasser juste après. Pas de bol, hein. Bon je crois que je n’ai pas tout à fait le tour je tout ce qu’il y a de mauvais dans ce film, mais je déconseille fortement d’aller voir ce que j’ai oublié. Il faut fuir voir d’autres films !
Hier au cinéma : L’illusionniste
Alors l’illusionniste, c’est un peu comme « Le Prestige », mais en mieux et en réussi. Mêlant habilement enquête, magie et flash backs, le film ne tombe pas dans l’obsession d’explication laissant suffisament de flou pour faire travailler l’imagination. Les personnages, sans être transcendants, sont suffisament crédibles pour se laisser regarder. Le personnage du Prince Leopold en particuler est le plus réussi à mon sens. Le scénario est lui tout à fait acceptable, même si l’on a une légère tendance à deviner la fin. Le film comporte beaucoup moins de longueurs que « Le Prestige », ce qui permet de ne pas s’ennuyer lors de ce qui se révèle finalement un bon film de magie. Plus de tours et d’extraordinaire aurait pu en faire un film à revoir, ici on se contentera d’un seul visionnage, au cinéma ou sur DVD, au choix.
Hier au cinéma : L’incroyable destin de Harold Crick
Un film au sysnopsis fort intéréssant, avec des acteurs assez bons, aurait pu donner quelque chose de tout à fait drôle. Mais deux facteurs viennent pondérer l’humour de ce film. Tout d’abord son rythme, qui au final se révèle assez pesant car entre les scènes où il se passe quelque chose, de longues périodes d’introspections se succèdent. Cela reste digeste, mais cela aurait pu être plus léger. Le deuxième facteur qui atténue cette impression de légèreté est le ton du film, qui se rélève un peu trop sérieux pour le sujet traité. Du coup on se sait plus trop si l’on doit se livrer à un exercice de réflexion ou bien juste attendre les scènes drôles. D’autre part, les rôles de l’écrivain et de son assistance sont tout simplement horripilant et mal joué. Cela est d’autant plus dommage que les autres acteurs arrivent assez bien à tirer leur épingle du jeu. L’assistante en particulier est parfaitement inutile, on a encore l’impression qu’il l’on rajoutée pour arriver au quota de personnes noires dans le film. La fin, si elle se révèle assez chargée en émotion, aurait pu être beaucoup rapide, ce qui aurait rajouté à la pression. Au final ce film est fait de bonne confiture, mais étalé sur une troooooooop grande tartine.
Hier au cinéma : Déjà vu
Merdique. Nul. A chier. Raté. Ne pas aller le voir ! Ce film s’enfonces comme le pied d’un ivrogne dans une merde dans le paradoxe temporel complètement délirant et illogique. Le jeu des acteurs est minable, normal car ils ne comprennent rien à ce qui se passe à l’instar du spectateur, les effets de déjà vu sont du plus merdique (ou je sais merdique reviens beaucoup pour ce film). A pas aller voir sous aucun prétexe, ni même à louer en DVD, ce film est vraiment en dessous de tout. Les autres films merdiques récents sont de véritables chef-d’oeuvres à coté de ce ramassis de n’importe quoi.
Hier au cinéma : Eragon
Vous avez déja vu Star Wars ? Vous vous y connaissez un peu en héroic fantasy ? Alors ce n’est pas la peine d’aller voir Eragon. Parfait (guerre des) clone de Star Wars, il n’innove ni dans le scérario ni dans l’univers. Il paraît que le livre est meilleur que le film, je pense que ce n’est pas très compliqué à faire. Mais passons tout de suite au plat de résistance, le script du film, qui, vous le verrez, ne porte en lui aucune, mais vraiment aucune ressemblance avec un film de Georges Lucas.
Tout d’abord, dans des tempts « anciens » (lire : une génération avant le héros), un ordre puissant de mages chevauchant des dragons (appelons les « jedis » pour simplifier) régnait avec bonté et justice sur le monde. Las, l’un des leur les trahis (incroyable) et devient un méchant roi noir (appelons le « empereur », toujours pour simplifier). Cet « empereur » a un bras droit, tout de noir vétu, aux pouvoirs très obscurs (nommons le, aller, pour rire, dark mage). L’empereur a main mise sur presque toute la terre du milieu le monde. Mais de « gentils rebelles » résistent encore et toujours à l’envahisseur. Mais revenons à nos moutons. Le héros est donc un pseudo-blondinnet qui ne sait pas encore quel destin incroyable l’attends. Il vit à la ferme avec son oncle (oui vous avez bien lu, ça aurait pu être n’importe quoi, forgeron ou autre, mais non, à la ferme avec son oncle). Survient alors l’élément déclencheur : une princesse, dont j’ai oublié le nom et que j’appelerai princesse Leia pour plus de commodité, parvient à arracher à l’empereur les plans de l’étoile noire un oeuf de dragon qu’elle fait parvenir au héros (quel bol !). Voilà que le pauvre garçon, pas bien malin, se retrouve pourchassé par des vilains assassins. Las, ils arrivent à la ferme et ne le trouvent pas, et tuent son oncle parce que ça le fait. Le héros se retrouvera-t-il seul ? Nooon, un viel ermite du village (en fait secrètement un ancien jedi dragonnier) le prend sous son aile, appelons le ObiWan. Surviens un rapide apprentissage du héros dans un village proche, il se découvre des pouvoirs magiques. Il apprends alors que la princesse est prisionnière du evil méchant, et décide (contre toute logique, mais il a vu Star Wars) d’aller la sauver. Il se déguise donc en méchant (c’est fou ce que cette technique est habile, et les méchants bien bêtes pour ne pas la détecter) et cours la délivrer. Hélas, ObiOne meurt lors de cette délivrance. Il ne reste plus qu’a Luke de rejoindre avec la princesse Leia la résistance. Un joyeux drille les rejoins en cours de route, appelons le Han Solo (petite différence : Je n’ai pas trouvé le correspondant de ChewBacca). Les voilà donc arrivés chez les résistants (tout vétus de chair et de couleur, au contraire, les eviles méchants sont noirs et blancs – encore quelque chose de très original). S’en suit le combat final, à dos de x-wing et tie-fighter dragons et bêtes démoniaques pendant que des fourmis s’agitent en bas. Bien entendu, les jedis se battent avec des sabres lasers des épées. Fin du premier chapitre d’une trilogie qui s’annonce franchement originale. J’attends le moment ou le héros découvre que son papa est en fait un méchant avec impatience !
Il n’y a donc dans ce film aucune once d’originalité, de plus, le casting est vraiment effroyable, avec des acteurs pas du tout dans leur rôle. Les textes sont plats, l’action poussive… Au final Eragon se laisse regarder, mais on est loin d’accrocher à ce qui se rélève un petit film sans plus.
Hier au cinéma : Hors de prix
Copie conforme de « La doublure », mais en moins bien, voire en à chier. Autant dire que l’on s’ennuie lors de cette pseudo-comédie du début à la fin. Les ficelles sont grosses, les dialogues pourris, mais ce qui surpasse tout, c’est le jeu vraiment minable des acteurs. Audrey Tautou, franchement désagréable dans ses autres films, devient ici totalement insupportable. Gad elmaleh n’est pas plus convaincant, luttant à grosses gouttes avec le script minable de ce film minable. Les autres acteurs enterrent définitivement la prestation. A fuir et vite !
Hier au cinéma : Happy Feet
On ressort déçu de ce film pendant lequel le fun est très peu présent. Laborieux au début (très laborieux je dirais) et à la fin, seul le milieu de la séance parvient à vous arracher quelques sourires. En fait le vrai point positif du film vient des rôles secondaires avec des animaux plus ou moins « fous » qui ont vu les « aliens » et qui possèdent toutes sortes de théories sur ces êtres mystérieux. Par contre, le principe de « danser » est finalement peu convaincant, tant sur le plan de l’animation que des dans effectuées. Quand au graphisme, on aime ou on aime pas, mais personnellement j’ai trouvé que cet effet pseudo réaliste n’était franchement pas terrible. Donc en bref, le film manque quand même pas mal de coches et ne vaut pas vraiment le prix d’une séance de cinéma. Et si on veut divertir les enfants, Arthur qui passe en ce moment sera une bien meilleure valeur…
Hier au cinéma : Arthur et les minimoys
Si le tapage marketing autour du film m’hérisse jusqu’au dernier poil, je doit bien reconnaitre qu’Arthur et les minimoys est tout à fait acceptable. Le principe de mélanger les deux mondes est très bien exploité, avec une vraie cohabitation et non pas une bête alternance monde grand/monde petit qui aurait été vraiment dommageable. Ensuite, il faut vraiment regarder ce film avec un vision jeune, puisque c’est le point de vue prédominant : on est dans le monde du magique et du féérique. L’animation 3D sert très bien ce dessein, avec des personnages hauts en couleur. Les minimoys sont tous plus bêtes les uns que les autres, avec un mention spéciale au roi qui est un bouffon complet. Toutefois, l’ambiance « magique » ne se cantonne pas au seul monde des minimoys, le monde « réel » est lui aussi lieu de miracles et bizarreries. L’action elle s’enchaine assez rapidement et permet au final de passer un bon moment d’aventure et de féérie avec de film !
Hier au cinéma : Souris City
Un film très inégal en substance. Si sur on se laisse facilement convaincre sur le plan du graphisme et de l’animation (réalisée en 3D et non plus en pâte à modeler – mais avec un look qui rappelle quand même les productions Aardman), le scénario est lui plus poussif. Les évènements s’enchainent avec une certaine lourdeur, et il en ressort un certain ennui général. Toutefois certains aspects positifs sont à remarquer : tout d’abord, si la globalité du film reste dans la moralité bienveillante, certains passages sont plus féroces (notamment parce que les deux héros ne s’entendent pas au début). Ensuite, les petits détails ajoutent beaucoup au film : les limaces qui chantent suivant la situation, les grenouilles françaises bien archétypées, etc… Avec un tout petit peu plus d’effort on n’aurait pas été loin d’un très bon film, alors que finalement, si l’on rit franchement de bon coeur à certains passages, on se demande parfois ce que viennent faire certaines scènes au milieu du film.
Hier au cinéma : Casino Royale
Et hop dans la joie et la bonne humeur, je saccage un James Bond ! On pouvait reprocher des choses à Pierce Brosnan, mais là Daniel Craig avec sa tête de petite frappe au nez cassé et ses yeux bleus inexpressifs, c’est trop. Aucune classe, aucun charisme, bref, un raté. Dans le transporteur, il serait nickel, là il fait tâche. Le méchant a presque plus de classe que lui (d’ailleurs en parlant de Le Chiffre – quel nom original – je ne comprends pas pourquoi il a des larmes de sang, ça n’apporte strictement rien ni à l’intrigue ni au personnage) c’est pour dire. L’intrigue, dévoilée dès le début, ne révèle aucun rebondissement en cours de route, bien au contraire. On dirait que le but du réalisateur est de faire plaisir au spectateur bovin en lui faisant croire qu’il avait deviné le grand plan. Bref on s’ennuie, car les scènes d’actions égaillant tout bon James Bond se fond rares et sans intérêts. Le méchant meurt d’une mort atrocement conventionnelle (une balle dans la tête), pas de bagarre bien sentie, non, rien… Les gadgets, eux aussi gages d’un travail de recherche, sont tout simplement inexistants. Le titre lui même est complètement usurpé, le thème du Casino et des jeux d’argents étant complètement sous exploité avec une unique scène de poker on ne peut plus soporifique. Donc au final, en film d’action, Casino Royale n’est pas mauvais, mais en James Bond, on est en droit d’attendre mieux, et c’est dépité que l’on ressort de la salle.
Hier au cinéma : Le prestige
Ce mois-ci, un deuxième thriller qui gâche complètement son potentiel. On s’attend à voir de la magie, des faux-semblants, une intrigue tordue… Hélas, rien de tout cela. La trame du film en pseudo flashbacks n’enlève rien à sa plate linéarité. Le combat entre les deux magiciens n’est finalement que peu une histoire de rivalité mais plutôt de vengeance bien lourde avec des pruneaux dedans. Le film finit de perde l’once de crédibilité qui lui restait en introduisant Tesla, scientifique qui introduit une « véritable magie » qui brave toutes les lois actuelles, ben voyons (gageons qu’avec une découverte pareille, un homme normal en ferait un usage un poil plus sain). Il n’y a que très très peu de tours à l’écran, avec des trucs parmi les plus basiques et pas vraiment recherchés, ce qui est vraiment dommage pour un film qui parle de magie. Si le spectateur n’est pas un poulpe complet, il devine assez rapidement la fin et les retournements qui vont survenir. Comme la fin est super longue, on s’ennuie ferme en attendant qu’ils montrent ce que l’on a déjà deviné 30 minutes plus tôt. Une vraie déception donc ce film. A croire que les réalisateurs ont peur de faire dans la subtilité.
Hier au cinéma : Borat
Pour moi, un excellent film, point. La plupart des situations sont vraiment très cocasses, avec les Américains prudes (ou pas) qui ne savent pas vraiment comment réagir face aux déclarations homophobes, racistes et sexistes de Borat. Le personnage de Borat en lui-même est complètement hilarant, accumulant les gaffes est les remarques de mauvais goût, pour notre plus grand plaisir. Il est certain que ce film n’a pas du faire plaisir à une certaine partie de la population américaine, notamment la « bien-pensante ». La critique sous-jacente de la vision de certains pays par les pays dit riches est parfois assez dure à trouver, ce qui nous laisse parfois sur un premier degré assez lourd. Mais dans l’ensemble, on se paye vraiment une bonne tranche de rigolade, et, chose rare au cinéma, je me suis surpris à pleurer de rire ! Je n’en dit pas plus car c’est vraiment un très très bon film, qu’il faut aller voir au cinéma pour l’ambiance dans la salle.
Hier au cinéma : Ne le dis à personne
Encore un thriller qui perd pas mal de sa crédibilité vers le milieu et la fin du film. Si le principe de départ laisse présager quelque chose de passionnant avec un complot assez élaboré, la réalité se révèle toutefois bien décevante. Surtout, sa trivialité pose de nombreuses questions sur ce qui se passe avant, et déséquilibre le film. Un scénario plus fouillé et plus en subtilité aurait aussi le bienvenue, là l’action est principalement linéaire avec le héros qui finalement se fait trimbaler d’une scène à une autre. Le jeu des acteurs, pas fabuleux non plus, n’ajoute rien au suspens. Peu de mort, peu d’énigmes, bref au final on devines quasiment tout, et en plus on ne tremble guère. Globalement, c’est pas franchement mauvais, mais on sent bien qu’il manque quelque chose pour arriver à un thriller abouti…
Hier au cinéma : Toi et moi… et Duprée
Ce qui aurait pu être un bon film de détente à l’américaine se révèle finalement bien plat et ennuyeux. On se demande ce que vient faire Owen Wilson là dedans, de même que Matt Dilon et Michael Douglas qui ne sont pas plus convaincants. Mention spéciale pour moi pour Kate Hudson qui se rélève au dessus du lot dans ce film. Sinon, les gags recuits et réchauffés des autres films du même genre (oh! je suis surpris tout nu avec un film, oh! j’ai fait un gros caca qui sent pas bon et qui bouche les toilettes, etc…) font à peine sourire (sauf les guignols de la salle qui s’esclaffent pour un rien, j’en ai presque de la peine pour eux, ça doit faire glou-glou au niveau du cortex). Bref, un moment d’ennui pas folichon pour un sou, et je vous laisse deviner la fin (si un jour le travail et la réussite sociale l’emportent dans un film américain, je me coupe une couille). A éviter.
Hier au cinéma : Le Labyrinthe de Pan
Attention ! Le titre de film est complètement mensonger, ainsi que la bande annonce. Classé en tant que film fantastique, avec une bande annonce qui laisse entrevoir un univers « magique » et mystérieux, c’est en réalité un film de guerre, sur la guerre, avec plein de mort du à la guerre que vous allez voir. D’un coté les vilains méchants franquistes et de l’autre les gentils tout plein rebelles de la forêt. D’ailleurs, c’est avec une subtilité sans faille que le méchant nous est décrit: c’est le seul qui a un vilain accent, obsédé par l’horaire dès le début du film, il porte de vilaines petites lunettes noires et rondes,etc… A noter aussi qu’il se décapite virtuellement face à une glace, passage complètement gratuit nous indiquant qu’il ne survivra pas au film. D’ailleurs presque tout est indiqué dans ce film de guerre, la trame étant vraiment grossière. De plus, dans un autre grand moment d’originalité, le première scène du film débute avec un plan dont le temps passe à l’envers, ce qui veut dire qu’on reverra la même scène plus tard dans le film dans le bon sens (procédé qui n’a jamais été utilisé avant, oh, non, ça se saurait). Donc bref, un film sombre et pas du tout mystérieux/mystiques, ces passages étant quasiment tous compris dans la bande annonce. C’est triste car cela aurait pu être bien meilleur, mais non. Pour ceux qui n’ont pas peur des spoilers, voici en plus les nombreuses incohérences que comporte le film.
[spoiler /Je veux voir le gros spoiler parce que de toute façon il est nul ce film/ /Je veux voir le gros spoiler parce que de toute façon il est nul ce film/]
- Alors d’abord, le point le plus important. On veut nous faire croire que l’univers fantasque n’existe que dans l’esprit de la jeune fille (cf un des derniers plan où on la voit parler toute seule). Oui mais dans ce cas, où a-t-elle trouvée les craies ? Comment est-elle sortie de sa chambre si la craie n’est pas magique (la craie a une existence réelle, le capitaine la voit). Où a-t-elle trouvé une racine de mandragore, ce qui est quand même assez rare (pareil d’autre gens la voit) ? Pourquoi la mère guérit-elle ? Tout cela dit que le monde fantastique existe. Mais alors, pourquoi le colonel ne voit-il pas le faune ? Pourquoi le faune laisse-t-il le colonel arriver, alors qu’il peut manipuler le labyrinthe ?
- La dernière épreuve est de refuser de verser le sang d’un innocent. Pourtant, le faune assure que ce ne sont que quelques gouttes, ce qui ne porte pas à conséquence, de plus le plan suivant nous convainc de sa sincérité (en gros c’est pas un plan démoniaque). Que se serait-il passé si elle avait accepté ? Elle ne serait pas entrée dans le monde magique ? Elle serait quand même morte, alors que le film insiste plus le choix entre les deux ? En plus le bébé semble dans les bras de la mère dans le monde magique, mais est bien vivant dans le monde réel ? Curieux curieux…
- Pour finir, on voit la mère dans le monde magique ?? Mais que fait-elle là ? Pourtant, elle n’a fait aucune épreuve elle ? C’est vraiment louche tout ça.
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Hier au cinéma : Scoop
Yes ! Un bon film, un ! D’habitude je ne suis pas franchement fana des Woody Allen mais là c’est vraiment du tout bon du tout cuit. C’est frais et enlevé, on ne s’ennuie pas une seconde, les répliques assez cinglantes fusent à tout va, et on navigue entre le loufoque (un fantôme donne des « conseils » sur un éventuel « scoop » à une apprentie journaliste) et le suspens (mais qui est le tueur ?). Les mimiques burlesques aident à apprécier le tout. Le jeu des acteurs est quasiment irréprochable, avec quelques répliques tout à fait mémorables (« je suis né de confession hébraïque, mais depuis je me suis converti au narcissisme). C’est bien simple on ne voit pas passer le film tellement on s’amuse. Donc plutôt que de vous dévoiler toutes les drôleries satiriques de ce film, je vous engage à aller le voir de toute urgence. Quoi, vous n’êtes pas encore parti ?
Hier au cinéma : Prête-moi ta main
Alors personnellement, j’ai trouvé tout simplement génial le principe de « louer » une fille afin de la faire passer pour sa future femme et qu’elle lui « brise » le coeur afin de ne plus entendre parler de mariage. D’ailleurs les gros trois quarts du film sont assez hilarants, avec le pauvre Luis qui se retrouve dindon de la farce (faut dire qu’il a du mal à s’assumer le pauvre). Mais trois fois hélas, il en tombe amoureux (et oui même les films français tombe dans ce piège), il y a un ptit nenfant du brésil qu’il faut adopter les larmes dans les yeux, et donc la fin est mièvre… Toutefois, cela reste tout à fait digeste, sans trop de longueurs et un rythme assez soutenu, les situations ayant souvent tendance à déraper. Donc au final on passe un assez bon moment, même si on sent qu’un peu plus de travail sur les personnages secondaires aurait vraiment été à faire (plein de mini intrigues nous sont présentées, mais elles ne mènent à rien, pourquoi ??). A voir par ennui, mais pas tellement plus…
Hier au cinéma : Les rebelles de la forêt
Ouep ma bonne dame. Une bouse, une de plus. Même pas à conseiller au plus petits. Ah ça, ma bonne dame, c’est beau. Superbe animation. Mais qu’est ce que c’est nul. A mourir d’ennui, un vide. Je pourrais être dithyrambique sur la nullité ce film mais il n’en vaut même pas la peine, à fuir et vite.