L'Imaginarium du Docteur ParnassusCritique express : En voilà un bon film ! Frais, élégant, inspiré. A voir.

Ouf ! Je tiens à remercier personnellement Terry Gilliam pour avoir brisé la malédiction d’une suite ininterrompue de films merdiques ces dernières semaines (certains argueront « La loi de Murphy », mais ça compte pas d’abord). Voilà un film pensé. Scénarisé. Avec un imaginaire développé mais cohérent et construit (suivez mon regard vers JPJ). On nous présente une espèce de conte moderne dont la morale, au final, nous appartient. Il n’y a pas tant que ça de mal et de bien dans ce film, même le diable peut apparaître sympathique. Le travail sur les mondes imaginaires est très poussé sans tomber dans l’ostentatoire. Le jeu des acteurs est très bon. Mention spéciale au remplacement de Heath Ledger par les autres acteurs. Choisis avec soin, ils illustrent parfaitement des aspects de la personnalité du héros Tony. C’était un pari risqué mais il est réussi. Je ne dévoile pas plus de ce film qu’il faut découvrir au plus vite au cinéma.

Un bref lien pour voir que l’état de la traduction entre l’anglais et le japonais dispose d’une bonne marge de manœuvre…

Le principe de ce site ? Prendre une phrase en anglais, la traduire en japonais, la retraduire en anglais, et ainsi de suite… Jusqu’à obtenir un équilibre. Il est bien évidemment marrant d’essayer de ne pas obtenir d’équilibre :).

Voici mes modestes contributions.

Postez en commentaire les vôtres !

Embarras au plus haut sommet. En réponse aux récents problèmes du président de la République Française, la chancellerie allemande pourrait décider de changer la date de chute du mur. En effet, s’il s’avérait que Nicolas Sarkozy n’était pas présent le 9 novembre 1989, afin d’éviter un incident diplomatique, la date de chute du mur officielle serait décalée de quelques jours. On parle officieusement du 12 novembre, mais rien n’est décidé, tant le choix de la date est délicat et ravive les vieilles blessures. Du coté de l’Élysée, difficile d’obtenir de l’information. D’après une source anonyme, M. Sarkozy se serait écrié en conseil des ministres : « L’Allemagne n’a qu’à changer de date ! », avant d’évoquer la nomination de son fils Jean au secrétariat des affaires étrangères. Ce qui est sûr, c’est que ce petit décalage il y a vingt ans de cela continue de faire des remous. Q.B.

rer_bL’information est tellement incroyable qu’on peine à imaginer qu’elle puisse être réelle. Selon un document de la Direction Interdépartementale des Transports et des Véhicules (DITV), la SNCF et la RATP organiseraient un concours officieux pour l’impopularité. « Cela expliquerait une bonne partie des grèves fantasques et aléatoires », indique Frédéric Potard, sous-directeur adjoint au secrétaire de l’urbanisme. Il faut dire que les utilisateurs comprennent de moins en moins les raisons de ces grèves intempestives. Selon le quotidien gratuit Metro, qui a eu une copie du document, sous l’impulsion des syndicats CGT, FO et SUD, les cheminots ont reçu un mot d’ordre laconique : « c’est à qui parviendra à 80% d’usagers hostiles le premier ». Soit quatre usagers sur cinq. Les intéressés apprécieront. Le « prix » de cette gageure ? Une meilleure position pour les nouvelles négociations de réduction d’effectif qui débuteront mi-2010. Plus grave, les directeurs des deux établissements, les « mammouths » des transports comme on les appelle, seraient impliqués. Il pourraient même être à l’origine de l’affaire, la rivalité entre Michel Groffat (Directeur Général de la RATP) et Jean Pierre Mienard (SNCF) étant bien connue. Affaire qui n’a pas tardé à monter aux oreilles du président Nicolas Sarkozy. Celui-ci s’est rapidement emporté, menaçant de nommer son fils Jean à la direction conjointe des deux établissements si rien n’était fait « dans les trois jours ». En attendant, la RATP et la SNCF jouent un jeu très dangereux. D’après un récent sondage IPSOS, à paraitre dans le Figaro, 63% des utilisateurs sont prêts à utiliser un autre moyen de transport à la prochaine grève. Et une amputation de seulement 15% des usagers pourraient mettre les organismes dans une situation financière délicate, les travaux du tramway étant beaucoup plus chers que prévu. En attendant, les trains ne bougent toujours pas…

Merci à minikiwi pour l’idée originale et à kood pour l’image.

Vous le savez tous, je vais souvent au cinéma.

Très souvent même. Et bien, à force d’y aller, je me tape les mêmes bandes-annonces, les mêmes génériques… Des centaines, des milliers (n’ayons pas peur des mots) de fois. Or il se trouve que je viens seulement de remarquer un fait très étrange. D’abord, veuillez visionner la vidéo suivante (qui est le final de Jean Mineur/Mediavision):

Vous ne remarquez rien ? C’est normal. Pourtant, il y a quelque chose qui ne va pas du tout dans cette vidéo. A la fin, il y a une étoile, elle ne bouge pas. Pas du tout. Elle est là, pépère, et elle bouge pas. Mais pourquoi ? Diable ? Je suis assez curieux de la réponse (infographiste feignant ?).
Regardez par vous-même à cet endroit:

mediavision

denonJe ne résiste pas à l’envie de partager de lien (assez vieux) sur la page Amazon des commentaires pour le câble audio Denon à 500$ (non ce n’est pas une erreur de frappe). A un tel prix, pas étonnant que les internautes se lâchent sur les reviews… A vous de juger. Voici quelques morceaux choisis:

N’a pas aimé:

A caution to people buying these: if you do not follow the « directional markings » on the cables, your music will play backwards. Please check that before mentioning it in your reviews.

I was disappointed. I consider myself an audiophile – I regularly spend over $1000 on cables to get the ultimate sound. I keep my music-listening room in a Faraday cage to prevent any interference that could alter my music-listening experience. Sending any signal down ordinary copper can degrade the signal considerably. While ordinary listeners might not notice, to somebody with even a rudimentary knowledge of sound, the artifacts are glaring. Denon should have used silver wiring (hermetically sealed inside the rubber sheath to prevent any tarnishing, of course), which has a significantly higher conductivity than copper. Furthermore, Denon needs to treat the wires they use in the cable with a polarity inductor to ensure minimal phase variance.

Needless to say, I returned the cable and wrote an angry letter to the so-called engineers at Denon.

A aimé:

After I took delivery of my $500 Denon AKDL1 Cat-5 uber-cable, Al Gore was mysteriously drawn to my home, where he pronounced that Global Warming had been suspended in my vicinity.
Yes, I had perfect weather: no flooding, no tornadoes, the exact amount of rain necessary, and he pronounced sea levels exactly right and that they were not going to rise within five miles of my house.
Additionally, my cars began achieving 200 mpg and I didn’t even need gasoline. I was able to put three grams of cat litter into the tank and drive forever.
What’s more, the atmosphere inside my home became 93% oxygen and virtually no carbon dioxide. In fact, I now exhale oxygen.
One heck of a cable.
Didn’t notice any improvement in audio quality though.
The $800 Apple iCable is clearly superior.

A aimé:

I thought I should mention that while this amazing cable is supposedly 1.5 meters long, I find this quite misleading. When I opened it at first glance 1.5 meters seems accurate. It certainly didn’t feel much longer than 4-5 feet in my hands, but I have since used it to span much greater distances.

So far I have successfully used this cable to share my internet connection with my parents’ house across town, create a wired network connection to a nuclear submarine in the Pacific and, most recently, share files with astronauts on the International Space Station in orbit around the Earth.

I’m not sure how any of this is possible. I suspect it is made of supermolocules, but this cannot be determined with any certainty.

I am currently planning on buying another cable and sending one end on a rocket to Alpha Centari in hopes of connecting my network to any alien civilizations there. I expect the faster-than-light communication features of this Denon cable will be a great asset in growing our knowledge through contact with other intelligent species.

N’a pas aimé:

For $500 I would have expected these cables to be worn in. They aren’t. The procedure for pre use wear in of digital cables is significantly different to analog cables. They should be worn in for a period of 24 hours in each direction. Use a unidirectional protocol! _Never_ use TCP for wearing in digital cables, as TCP uses return packets for acknowledging, causing interference in the uplink channel being pre worn. Use UDP or ICMP (no ping) for wearing. Preferable use a payload of 64Kb with a datapacket consisting of consecutive 1’s and 0’s to settle the electrons. After 24 hours, reverse the cable and repeat. Always make sure that the cable is connected to a sender and a receiver, as Layer 2 will prevent data transmission if there is no positive ARP response from the receiver.

This process is quite delicate and difficult, and I would have expected it to be performed by the manufacturer for this pricetag.

Et il y en a des pages… A lire dans un moment de déprime !

La Loi de MurphyCritique express : Comédie rafraîchissante mais pas exceptionnelle. A voir.

La loi de Murphy est le film à louer en DVD par excellence. Les gags attendus sont au rendez-vous, il y a une jolie fille, bref, le service minimum est assuré. Par contre, il est vraiment dommage que le scénario ne soit pas plus développé. On reste sur sa faim quand aux éventuels rebondissements. Reste les personnages secondaires, hauts en couleur. Entre le médecin frustré et l’infirmière délurée ils permettent d’éviter l’endormissement qui nous gagne vers la fin du film. Bref, une petite comédie sympathique.

The BoxCritique express : Véritable expérience de fumette cinématographique, ce navet sera rapidement oublié. A fuir.

The Box, c’est la promesse d’un film qui va nous intriguer. Une boîte mystérieuse, des pouvoirs, des hommes en costard, le gouvernement, tout semble réuni pour que de nombreux rebondissements viennent épicer notre aventure. Il n’en sera rien. Si le film démarre doucement avec des prémices raisonnables, on tombe très vite dans le folklorique le plus complet. Tout, absolument tout est incompréhensible dans ce film : qui, quand, pourquoi. Le fait de situer l’action dans les années 70 n’aide pas à la compréhension, bien au contraire. Surtout que ce retour dans le passé n’apporte rien à l’intrigue. Dès lors, on est condamné à regarder des papiers peints à chier pendant que les protagonistes réfléchissent à la vitesse d’une moule au galop. On apprend qu’en fait, c’est un grand test de l’humanité et que les humains sont des gens vils et vénaux (surprise surprise) même pas dignes de vivre sur notre planète. J’en profite pour digresser sur le fait que ces films centrés sur l’humanité ont le don de m’énerver. Je ne vois aucune raison logique pour que les extraterrestres « choisissent » les humains comme contact privilégié. Mais bon passons. Les héros ont vraiment des gueules de cons, Cameron Diaz, comme à son habitude, ferait mieux de profiter de ses luxueux cachets déjà reçus, pour se détendre ou pour prendre des cours de théâtre, plutôt que de nous refiler une imitation toute pourrie de « j’ai une poussière dans l’œil ». Ah oui, autre morale du film, les enfants c’est sacré (autant dire que ce film m’a été automatiquement aliéné). Une belle bouse en vérité, qui ne vaut même pas un téléchargement sur Internet.

wordpress logoWordPress is really powerful. It is powerful from the start, but its power also stems from the large offering of plugins it provides. However, I did not found one plugin that did what I wanted: receive notifications when one of your articles is modified by someone else. So I wrote my own, taking another one as a start.

It is very basic and may not be suited for everyone’s need, but anyway, you can download it.

This work is based on the draft notification plugin.

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Plugin Name: Post notifier
Plugin URI: https://www.x2b4.com/
Description: Sends an email to the post author when a post is modified.
Author: x2b4
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https://www.x2b4.com/based on http:https://www.x2b4.com/www.dagondesign.com/articles/draft-notification-plugin-for-wordpress/

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Micmacs à tire-larigotCritique express : Film lent et sans scénario sur des loosers moches. À éviter.

Alors bon, voilà. Je m’en vais vous narrer une bien belle drôle triste histoire.
C’est l’histoire d’un homme. D’un homme avec une libre pensée, comme on n’en rencontrait plus beaucoup dans ces temps là. Cette libre pensée l’a amené à avoir un point de vue légèrement différent sur les choses de la vie. C’est là que commence le problème, cette homme aimait les choses belles. Il n’était ni heureux ni malheureux à cause de cela, mais le fait est : il aimait les choses belles, et détestait les choses moches. Cet homme était plein de courage, cet homme était plein de bravoure, il ne rechignait jamais à aider quelqu’un qui voulait faire quelque chose. Et puis, le drame est arrivé. Brusquement, sans prévenir, il a sombré dans la douleur.

Cet homme est allé voir « Micmacs à tire-larigot ».

Attention. Cette critique est, ce que dans certains cercles on dénomme, « acerbe ». Lisez la avec une bonne dose d’humour, même si l’humour cache toujours une part plus ou moins grande de vérité. Jean Pierre, si jamais par hasard tu lisais ceci, ne me tape pas. Au fond de toi, toi aussi tu es contre la violence physique.

Nouveau film de Jean Pierre Jeunet, offense au beau, dessin raté dans la marge d’un cahier d’enfant, et j’en passe… Tant de qualificatifs, hélas tous négatifs, conviendraient pour ce film. D’aucuns crieront au génie sans nul doute, je crains fort que la masse populeuse ne soit en soif de pensée facile. Mais je me dois d’être juste, ce film est raté de bout en bout. Du début à la fin. Rien ne le sauve. Je pourrais faire comme Jean-Pierre, lancer comme cela au hasard mes pensées sans justification, mais j’ai peur que cela dilue la portée de mon discours. Je vais donc procéder par ordre.

Commençons par la forme. Imagine. Imagine a world where all you could see is ochre. C’est un peu ça le film de JPJ. Tout, mais absolument tout est désaturé et colorisé en ocre. C’est horrible. Et encore. Il ne s’arrête pas là le coquin (on pourrait presque dire le malin tant cela relève de la malice). Hop, que je te fous une grosse palanquée de bruit. Oui, oui, la même fonction ‘bruit’ de photoshop. Et il en fout partout. Déjà que l’image était pas nette nette (voire floue floue), et bien là c’est pas net et bruité. Bilan thérapeutique : céphalée d’une conjonctivite aiguë. Et encore, j’étais pas au premier rang. J’ai vu des spectateurs se lever avec des yeux de lapin mutant transgénique atteint de la myxomatose. Horrible. Rien que pour vous en convaincre, regardez moi encore un fois cette affiche. Et oui c’est horrible.

Donc l’image est moche, c’est un fait. Dans un grand souci de cohérence et du détail, les acteurs sont aussi tous moches. C’est youpi c’est merci. Mais pourquoi ? Autant j’abonde férocement contre les dérives perfectionnistes du cinéma américain moderne (autrement appelé « barbie et ken s’incarnent »), autant faire uniquement dans le furoncle, je me débats sauvagement. Argh. Mais diable. Bon, ok, eux ils sont moches… Merde ? Lui aussi ? Bon, voyons le suivant… Rooohhh. Mais c’est pas vrai. Mais si. C’est vrai. Personne ne sera sauvé. En plus c’est pas leur faute aux acteurs qui sont pas beaux. Non la faute c’est à l’autre enculé (note : enculé est utilisé au même titre que bâtard, décorrélé du sens premier, j’adore les gens qui se mettent des bites et autres objets oblongs dans le cul, j’en fais moi-même partie occasionnellement et vous aussi vous devriez essayer) au casting là! Putain mais le mec (ou la fille, la connerie ne choisit pas de sexe) doit se croire trop drôle! Un peu de respect de la rétine du spectateur, par pitié. Mettez au moins une ou deux personnes agréables à regarder. Quoique j’aurais dû me méfier des signes du destin, en pub j’ai eu droit à Audrey « crotte de » tautou pour Chanel n°5 « votre chaîne météo ». Elle est méga monstrueuse cette meuf. Mais à overgerber. Attention je digresse. Donc, les héros sont pas beaux. Et en plus, en plus! Mal habillés. Normal, ce sont des clochards. Donc ils vivent où les clochards ? Hmmm ? Eh bah dans un ramassis d’objets moches ! Qui forment une bien pratique caverne qui ne s’écroule pas ah çà non madame. Donc que des trucs immondes (et autres immondices) de partout. Re mal de tête.

La bande son appuie courageusement (si si, il en faut du courage) ces choix avant-gardistes de l’image. C’est à dire que si l’envie de se suicider ne vient pas assez rapidement, faites deux actions. Premièrement, envoyez une lettre d’insulte rageuse au compositeur pour lui dire qu’il a mal fait son boulot. Deuxièmement, inscrivez-vous en tant que bénévole à S.O.S. suicide. Vous avez un énorme potentiel en vous pour résister à la misère du monde.

Le lecteur attentif (et j’en suis certain, si vous n’avez pas décroché avant, c’est que j’ai toute votre attention. Ça te plait la critique, hein. Ptit cochon, va) aura sans doute remarqué mon aversion pour la forme. Et bien, elle est nulle, infinitésimale devant le sentiment de haine farouche que j’ai pour le fond.

Avant que l’on me lapide sur la place publique, je tiens à déclarer à l’assemblée que je suis tout à fait ouvert au rêve, à l’imagination et autres fééries. Je suis moi même féru de ces choses là. Mais pour moi, un univers doit rester cohérent. Là JPJ (oui j’en ai marre de taper son nom beaucoup trop long) s’autorise tout et n’importe quoi (ce qu’il n’a pas fait dans amélie poulain qui serait un meilleur film, hélas, audrey « viens ici mon » tautou ruine tauttout). Du coup, bah, comme tout est possible, chaque choix n’est pas justifié et arrive tel un cheveux sur la soupe (c’est pas bon les cheveux sur la soupe).

Alors, en vrac… A commencer par leur « habitation ». Mais que diable est-ce ? Je précise que le film est « censé » se passer dans le monde « réel ». D’ailleurs il se fait bien tirer dessus avec une vraie balle. Mais par contre le débarras tiens comme par magie en l’air. Les vieilles voitures avancent comme par magie et rivalisent sans problèmes avec les Mercedes d’aujourd’hui. On sent bien d’ailleurs que JPJ est totalement nostalgique des années 1930. C’était tellement plus beau avec leurs baquets en fer rouillé. Et la bouffe infecte. Nostalgique de la bouffe infecte (en général quand ils mangent dans un film ça me donne faim, mais là…). Ensuite, toutes les « inventions » sont absolument impossibles. Quoique le coup du micro qui descend dans une cheminée, ça peut presque marcher… Le reste c’est du live complet. On déjoue la police et les systèmes de sécurité avec une facilité déconcertante de nos jours. On blouse les mafieux les doigts dans le nez. Et c’est dingue ce que les PDGs d’entreprise d’armement sont cons. Soyons raisonnables… Un autre exemple, le frigo magique. Mettons, admettons, que vous soyez très flexible. Du genre, cirque. Ça existe, pourquoi pas. Bon, vous êtes dans une maison, il y a des vilains méchants avec des guns et des piques à fondue partout (<- là j’exagère… mais c’est dans l’esprit du film, alors pourquoi pas!), où se cacher ? Et bien la réponse s’impose d’elle-même voyons, dans le réfrigérateur! Mais où. Et bien dans le trou béant que chaque propriétaire laisse dans son réfrigérateur, exprès (ah bon pas vous ? Non mais ça compte pas !). Un bon trou qui doit bien faire la moitié (voire plus) du frigo. Et ouais. On s’embête pas. Le reste est à l’avenant.
Encore un autre exemple. Je dois traverser la Seine, parce que, et bien figurez-vous ma bonne dame, c’est pas de chance, je suis du mauvais coté. Et oui ca arrive. Et bien comment faire, que diable, comment faire ? Aucun souci, aucun problème. Tel un véritable MacGyver des temps modernes, JPJ a la solution. Un homme canon. Homme. Canon (au sens premier). Mais que n’y ai-je pensé plus tôt! Bon, comme c’est quand même un tout petit peu pourri comme idée, il en faudra deux des hommes, parce que la première fois, et bien ça rate, parce que « c’est de la récup » (attention il faut rire il faut être attentif dans les films de JPJ). Donc un autre homme canon. Blague cerise sur le gâteau, la caméra « c’est de la récup » a épuisé sa batterie et donc on ne peut pas homologuer le record de hauteur du premier gugusse (c’est de la récup mais on bat des records du Guinness pépère). Là il ne faut plus rire, il faut se bidonner franchement en se roulant par terre sinon JPJ il vient chez toi et tue ton chien pour le mettre dans son prochain film. Moi je verrais bien un chien, eh bah, il serait mort mais en fait, il aurait un baquet en fer rouillé millésime 1930 en guise de coeur et des parasols de restaurant pour voleter et il servirait bien pour le scénario quand on aurait besoin de prendre de la hauteur. Je dis ça je dis rien, mais j’offre gracieusement cette idée aux fans. Cadeau.

Passons aux dialogues, toujours bien dans la teinte (si il y a bien une chose qu’on ne peut pas reprocher à ce film, c’est le manque de cohérence). Pour commencer, les noms des protagonistes. « J’ai fait 16 ans de tôle, alors on m’appelle ‘placard' ». « Fille d’un charpentier et d’une retoucheuse, ‘calculette' ». Mais au secours!!! Qu’est ce que c’est que ces répliques de merde ? Une autre une autre: « Mais c’est de la récup ! », réplique dispensée à qui mieux mieux tout au long du film. Effet comique de répétition ? Nul ne le sait. Et les blagues, toujours très drôles: « Alors comment tu vas les accommoder tes deux gros poissons? – En friture ! Parce que je vais les rouler dans la farine ! » sic… J’ai cru que j’allais tomber dans les pommes. Il y aussi une autre running blague tout au long du film, les protagonistes passent devant les affiches du film. Une sorte de clin d’œil récursif. On sourit la première fois, on s’interroge la deuxième… Encore ? Ah non j’en ai marre !

Le scénario en lui même est très court et pas très passionnant. On l’éclipsera afin de ne pas non plus s’acharner (ça, c’est pas bien).

Heureusement tout film a une fin (attention l’inverse n’est pas vrai), et celle-ci, heureuse (enfin ça dépend pour qui) nous -littéralement- délivre. Un véritable calvaire qui restera dans mes annales.

Tout de même, je décerne à ce film le facepalm d’or.

Pour l’anecdote, avant la projection du film, on nous a remis un questionnaire médiamétrie. Au recto, nos expectatives, et au verso, nos impressions. Mercantile à souhait, ce questionnaire dispose de pas moins de trois questions concernant les sorties DVD. Je m’étais dit, au début, que je mettrai « probablement pas » pour l’achat d’un DVD (vu que j’achète rarement les DVD des films que j’ai déjà vus). A la fin, j’ai griffonné avec force conviction les cases JAMAIS AU GRAND JAMAIS, les yeux embués par les pleurs (dûs à la mauvaise qualité de l’image sans doute, ou à mes heures de vie qui ne me seront jamais rendues).

panel de pon dsHop, un petit billet en vitesse parce que sinon je suis sur que je vais oublier ! Comment débloquer le fond spécial de Panel de Pon (qui provient de l’original) :

  • Finir VS COM, Garbage, Hard, Stage 10;
  • Finir Stage Clear en 1 joueur;
  • Obtenir 10000 points en Score Attack;
  • Obtenir 10000 points en Endless;
  • Obtenir 10000 points en Garbage un seul joueur.

Le plus dur est de loin est de battre l’ordinateur ! Le reste c’est assez facile…

ClonesCritique express : Une bande annonce alléchante qui ne sera pas suivie d’un bon film. A éviter.

Clones continue la série des films d’avatar, avec nos doubles contrôlés depuis des interfaces futuristes et des couleurs kikoolols de partout. Là, on nous demande de croire à la pseudo fable que l’humanité s’est lancée dans une fuite en avant du monde réel, ne se déplaçant plus que par l’intermédiaire de leur double. C’est bien là la seule bonne idée du film : sous prétexte de clones, les acteurs peuvent jouer comme des manches. Ils ont l’expressivité de ma brosse à dent. Bruce Willis est absolument pathétique. Il cherche à se donner des airs de sensibles, alors que le seul véritable film adapté à son style de jeu, c’est Die Hard. Le scénario est à l’avenant. On saute allègrement d’une incohérence à une autre. D’ailleurs en substance le film ne délivre rien. Il y a un pseudo message de « bouh la vie virtuelle c’est caca, il faut que les gens apprennent à se connaitre en vrai » et blablabla. Bref de la philosophie à la mort moi le nœud. On se fait donc chier grave dans cette bouse.

CinémanCritique express : Véritable cinébouse, Franck Dubosc au pire de sa forme. À fuir.

Cet homme est professeur de mathématiques. Ah vraiment ? Eh bien le fait qu’ils fassent grève dans l’éducation nationale ne m’étonne plus. Le pauvre bougre gagne si peu qu’il est obligé de vivre dans un bâtiment désaffecté envahi par les lianes et les chats. Vous l’aurez compris, la crédibilité du monde réel passe aux chiottes dès les premières minutes du film. Cela rend plus facile le veau à l’eau qui s’ensuit, le réalisateur n’ayant visiblement rien à foutre du scénario ni des performances de ses acteurs. Franck Dubosc, par malchance, s’est assis sur un balai avant le début du tournage. Heureusement, Pierre Richard, sommité du rire, est là pour lui donner des conseils. Hélas douloureusement atteint à l’hypothalamus depuis « Victor« , il ne lui sera d’aucune utilité (attention citation de Taram et le Chaudron magique). Le but noble de cet être en perdition : se taper de la zesgon à donf. Pour cela il endosse de nombreux accoutrements (ou fripes, selon), lui permettant de pourchasser l’élue de son coeur (et oui c’est un grand romantique – pas moi, dommage) dans des vieux films tous pourris. Un méchant fait alors son apparition. On sent bien qu’il est plus malin et plus adapté, mais comme dans tout bon film merdique, la chance et le scénariste se sont ligués contre lui. La queue entre les jambes, il repart. Le héros quant à lui mettra sa queue bien profond dans la petite salope, ah en fait non, il se la tape même pas. C’est cette impression de dégoût et de vide qui résumera le mieux ce film. Un mot sur la musique, au final pas si mal que cela, grâce à une adéquation raisonnable aux différentes ambiances. L’image, pour sa part, est brouillonne. On aurait aimé qu’ils revisitent des films plus récents, ou bien des films avec Franck Dubosc ou Pierre Richard. Pour conclure, ce sont les bonnes idées qui seront les grandes absentes de ce film.

Jennifer's BodyCritique express : Film fidèle à l’image de son actrice principale, idéal pour les veaux écervelés. A fuir.

Ce film est un ramassis de tout ce qu’il ne faut pas faire, même dans un film pour adolescents retardés dont le cerveau a visiblement eu du mal à passer le col de l’utérus. On part sur un scénario complètement bidon : une chaudasse du cul se fait sauvagement assassiner puis posséder par un démon, ce qui la pousse à dévorer des hommes en les séduisants. On restera néanmoins dans le super cucul pour la séduction, c’est à peine si on voit un bout de sein de temps à autre. Pour un film qui en fait son argument de vente, c’est un peu léger… Reste, l’horreur, ah bah non il n’y en a pas, de temps en temps on voit du sang, de temps en temps on voit des dents ouh mon dieu ca fait peur. Donc, reste, hmm… rien. Oui en fait il n’y a rien du tout dans ce film. On se fait chier à voir des ados de 25 ans (cherchez l’erreur) à faire les débiles en attendant d’être mangé ou pas. La fin est à l’avenant de ce navrant navet.

PS: Megan Fox t’es moche cache toi.

Lucky LukeCritique express : Film constipé et constipant, ce Lucky Luke se perd complètement. A éviter.

Exercice délicat d’adapter une bande dessinée au cinéma. Exercice encore plus délicat quand il s’agit d’une série aussi connue que Lucky Luke, une parodie de surcroit.
Une fois de plus, cet exercice sera raté et en beauté. Si le départ du film surprend par sa fraîcheur et ses gags assez bien trouvés, on plonge directement dans la mouise après les vingts premières minutes. En fait dès qu’Alexandra Lamy entre en scène. On quitte le film d’adaptation pour tomber dans la comédie pseudo romantique pseudo intellectuelle qui se cherche un coté bouffon sans l’assumer. Les seconds rôles sont simplement exécrables car mal castés. On nage en plein délire. Le scénario global est peut être la chose la moins à jeter dans ce film, c’est dire ! On passe sur la musique détestable. Jean Dujardin en fait des tonnes pour pas grand chose. Seul rayon de soleil, les gags avec le cheval, bien fidèles à l’esprit BD. Le reste est à oublier.

Tempête de boulettes géantesCritique express : Un film qui ne paye pas de mine mais qui au final est une vraie pépite. A voir.

Tempête de boulettes géantes, c’est  la bonne surprise. On s’attend à une comédie en image de synthèse gentillette est on se bidonne pendant 1h30. Les gags s’enchainent à la vitesse de la lumière, et le parti pris de partir complètement en dehors d’un scénario « réaliste » permet aux concepteurs d’assouvir tous leurs fantasmes créatifs (un exemple parmi tant d’autres:  un escadron de pizzas volantes). Les héros sont complètement barges, et leur design leur sied vraiment bien (même si c’est un peu léger au niveau technique). Ils ont tous leur caractéristiques propres qui permettent de donner un véritable cachet  à ce film. Bref, pas d’hésitations, foncez !

VictorCritique express : C’est pas très drôle, c’est pas très inventif. A éviter.

Victor aurait pu être une réussite si les blagues qui l’émaillent avaient été plus nombreuses. Là, on se retrouve avec une comédie de famille assez lourde, qui passe les différentes étapes (mise en place, tension, résolution) avec lourdeur et apathie. Pierre Richard a de temps en temps une étincelle dans les yeux, mais à part cela, reste très fade. Les autres acteurs ne sont guère mieux, chacun engoncé dans son rôle. Un film pour les papy en mal de jeunesse peut-être.

Le Syndrome du TitanicCritique express : Très très pesant, on ne comprend pas très bien à qui se film s’adresse. A éviter.

Un autre film sur les dangers de la société moderne. Si de nombreuses personnes s’accordent à dire que le modèle socio-économique actuel est à chier, Nicolas Hulot est inquiet. Très inquiet. Cela peut se concevoir, mais hélas la réalisation du film pêche tellement que le message est très flou. Déjà, si on est convaincu avant son film, on n’apprend rien de nouveau et on se fait chier (mon cas). Mais si on ne connait rien, on en apprends pas tellement plus. D’autre part, Nicolas Hulot n’est clairement pas une voix. Il aurait du confier la diction de son texte à quelqu’un d’autre. Et l’écriture aussi tant qu’il y était. Bref, une bonne intention gachée…

The Informant !Critique express : Un film qui ne tient pas du tout ses promesses. A éviter.

Quel dommage ! The Informant ! s’annonçait pourtant comme un bon film. Partant d’une bonne idée, celle d’un haut cadre qui va dénoncer sous couvert d’espionnage (un peu bouffon et raté) les activités illégales de son entreprise, la réalisation choisit d’en faire un film d’une longueur et d’une lourdeur abominable. Rageusement coincé dans mon fauteuil je cherchais à m’échapper par l’esprit, mais en vain. Tout est beaucoup trop expliqué, baché et rebaché. On ne peut avoir qu’un seule lecture du film, celle du premier degré. Les pseudorebondissements n’en sont pas vraiment tellement ils sont annoncés. La performance de Matt Damon est assez bonne, même si elle ne crève pas l’écran. Non, ce qui manque vraiment à ce film, c’est du sel, du piquant… On se retrouve bloqué face à une suite incessante d’écrans qui au final, se ressemblent tous. Le fait que cela se passe dans les années 90 n’arrange rien à l’affaire. Un bref mot des acteurs secondaires, tous insipides, et de la bande sonore, inexistante. Au final, on a l’impression d’avoir vu un documentaire sur la mode vestimentaire plutôt qu’une comédie informative.

DémineursCritique express : Un film bourrin et raté. A éviter.

Un film de guerre, pourquoi pas ? Et qui en plus traite d’une guerre récente, et qui en plus traite d’un sujet que l’on a pas souvent l’occasion de voir au cinéma. Et bien c’est raté. Totalement raté. D’abord on nous ressort l’éternel couplet manichéen, avec les gentils et les méchants. Ensuite, les acteurs n’arrivent pas à capturer le spectateur. On dirait qu’il manque une peur, ou un soupçon d’hésitation. Là tout est parfaitement minuté, mesuré au millimètre près. On en apprend au final assez peu sur les démineurs et beaucoup sur le fait qu’être une tête brulée dans un pays en guerre ça ne le fait grave pas (mais quand même un peu quand on est le héros). En plus c’est hyper long (je ne me souviens pas de la durée du film mais c’est hyper long). A noter tout même, une scène d’anthologie où l’on voit deux snipers s’affronter en plein désert, sous un soleil de plomb. Évidemment ils ne peuvent pas bouger. A part cela, le reste du film s’oublie très facilement (d’ailleurs je l’ai déjà oublié).